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Libéral, nous voilà…

Publié : 23 avr. 2009
par auxi
C'est pourtant vrai qu'il faut surveiller le net ; on est là, à rêvasser tranquillement en cliquant de ci, de là, un peu au pifomètre, et d'un coup, vlan, on tombe sur ça :

Mort d’une crapule

La mort d’un être humain ne devrait pas réjouir les âmes charitables. Mais quand il s’agit d’une crapule de la pire espèce, on peut sans doute faire une exception.
Quand meurt un producteur, un créateur, un entrepreneur et même un simple salarié, on est triste à bon escient. Désormais, il ne produira plus: chacun devra se passer de ses services, de son inventivité, de ses initiatives. Ceux qui en seront directement privés en souffriront le plus et s’en trouveront appauvris. Et cet appauvrissement s’étendra de proche en proche, touchant finalement la société tout entière, à des degrés divers.

Quand meurt un petit voleur, un obscur fonctionnaire, un escroc, un assassin ou même un homme politique de second plan, le soulagement de la société des honnêtes gens est bien réel, mais il est pour la plupart d’entre eux insignifiant. On peut avoir la charité de ne pas s’en réjouir.

Mais quand meurt un idéologue influent de la spoliation organisée; quand meurt un propagandiste de la misère geignarde; quand meurt un partisan du dépouillement fliqué des producteurs et des travailleurs au profit des oisifs et des parasites sociaux; quand meurt un symbole paroxystique de l’hypocrisie en soutane; quand meurt l’abbé Pierre, alors, et alors seulement, on a peut-être le droit moral de se réjouir.

Pour une fois, dans cette France déséspérante de bêtise et d’aveuglement où chaque homme juste verse chaque jour des larmes de tristesse, il est permis d’esquisser un amer et éphémère sourire. Ephémère, car les hordes de pillards sont déjà là pour récupérer les efforts destructeurs du défunt imposteur, à leur profit.

Esclaves, vous deviez déjà payer le RMI, l’APL, l’allocation handicapés, l’impôt sur le revenu, la TIPP; le complément familial, la prime de retour à l’emploi . De votre sueur, on extrayait déjà l’allocation de parent isolé, la TVA, la prime de déménagement. De votre sang on tirait déjà la CRDS et la CSG, les charges salariales et patronales, la taxe professionnelle et l’allocation journalière de présence parentale.

Désormais, grâce à l’abbé et ses disciples, vous devrez encore loger à vos frais des gens qui vous conspuent. Au poids du Monde qui vous broie les épaules, il faudra encore ajouter celui du Panthéon.

Mickaël Mithra


Ne vous privez surtout pas des commentaires :

http://www.pageliberale.org/?p=1473

Re: Libéral, nous voilà…

Publié : 23 avr. 2009
par maguy
Beurk, déjà envie de gerber de bon matin :evil:

Encore un qui se croit installé pour la vie en sortant des énormités !
Esclaves, vous deviez déjà payer le RMI, l’APL, l’allocation handicapés, l’impôt sur le revenu, la TIPP; le complément familial, la prime de retour à l’emploi . De votre sueur, on extrayait déjà l’allocation de parent isolé, la TVA, la prime de déménagement. De votre sang on tirait déjà la CRDS et la CSG, les charges salariales et patronales, la taxe professionnelle et l’allocation journalière de présence parentale
Ben voyons !Il n'est jamais malade ce c... ? il n'a pas de parents, d'enfants, pas de handicapés dans sa famille ? Il préconise quoi ? Réouvrir les camps avec annexes pour les improductifs ? On verra bien s'il est ciré un jour, s'il crachera sur son chômage et ses allocs !

Déjà envie de distribuer des baffes :evil:

Re: Libéral, nous voilà…

Publié : 24 avr. 2009
par romain23
maguy a écrit :Beurk, déjà envie de gerber de bon matin :evil:

Encore un qui se croit installé pour la vie en sortant des énormités !
Esclaves, vous deviez déjà payer le RMI, l’APL, l’allocation handicapés, l’impôt sur le revenu, la TIPP; le complément familial, la prime de retour à l’emploi . De votre sueur, on extrayait déjà l’allocation de parent isolé, la TVA, la prime de déménagement. De votre sang on tirait déjà la CRDS et la CSG, les charges salariales et patronales, la taxe professionnelle et l’allocation journalière de présence parentale
Ben voyons !Il n'est jamais malade ce c... ? il n'a pas de parents, d'enfants, pas de handicapés dans sa famille ? Il préconise quoi ? Réouvrir les camps avec annexes pour les improductifs ? On verra bien s'il est ciré un jour, s'il crachera sur son chômage et ses allocs !

Déjà envie de distribuer des baffes :evil:

"Nous , que la misère des hommes n'empèche pas de vivre, qu'elle ne nous empèche pas du moins de penser.
Ne nous croyons pas tenus de déraisonner pour témoigner de nos bons sentiments.""
Raymond Aron, Marxismes Imaginaires.

Le spectacle de la souffrance n'a pas toujours inspiré le meme sentiment aux hommes. Aux époques où la religion organisait la société , Dieu accordait sa miséricorde aux malheureux . Les hommes aux mieux , pouvaient éprouver de la pitié, ce qui les conduisait à offrir la charité à ceux que la providence frappait cruellement . Mais, dans une société laique et democratique comme la notre, ou chaque homme voit en l'autre homme un semblable , la pitié n'a plus sa place. .Entre égaux, une telle condescendance ajouterait à la douleur de l'injustice la souffrance de l'humiliation.
Chaque société valorise un sentiment particulier: les anciens louaient la vertu, les aristocrates faisaient primer l'honneur, les démocrates quand à eux portent aux nues la compassion. Dans une democratie , l'in-humain n'est plus le barbare ou l'esclave; c'est le monstre , et, celui-ci se caracterise d'abord par son INCAPACITE à COMPATIR!
Dans la guerre des etoiles, l'un des jedis -Maitre YODA, personnage incarnant la force et la sagesse- explique à ses disciples qu'il puise d'abord ses pouvoirs de la compassion. Les JEDIS , explique- t-il savent compatir ; c'est ce qui leur permet d'avoir " LA FORCE" avec eux, sans pour autant verser dans son coté obscur.

Extrait de La société des Victimes de Guillaume Erner. ED de la Decouverte.

Par la façon dont elle organise les hommes, une société témoigne de ses preoccupations. Une categorie sociale rassemble des individus bien differents les uns des autres pour les doter d'une signification. Pour notre collectivité les pauvres possèdent une grande homogeneité. Pourtant, si l'on en juge par les individus que l'on designe sous ce nom , cette unité est pour une bonne part fictive.

CAR CE N'EST PAS LE MANQUE DE MOYENS QUI CREE LE PAUVRE: C'EST LE TRAITEMENT QUE LA SOCIETE LUI RESERVE, QUI TRANSPARAIT DANS DIFFERENTES PRATIQUES, depuis LES PREJUGES QUI LUI SONT INFLIGES JUSQU'A LA CHARITE QUI LUI EST PRODIGUEE. (georg Simmel, Les Pauvres, Puf, Paris, 2005)