Surmortalité des personnes sans abri à Marseille
Publié : 21 avr. 2009
Extrait:
Voilà comment la société capitaliste se débarrasse sans heurt, tranquillement, dans l'indifférence totale, des "éléments" qu'elle considère improductifs.
La rue est un gigantesque "camp de concentration" à ciel ouvert. On y meurt aussi surement prématurément que dans ceux ouverts par les nazis pendant l'une des périodes les plus noires de notre histoire collective.
http://www.millebabords.org/spip.php?article11055Sur les 44 dossiers retenus, constitués de 80 % d’hommes et de 20% de femmes, on peut noter les résultats suivants :
* L’espérance de vie de ces personnes sans-abri est très nettement inférieure à celle de la population générale, avec une plus grande vulnérabilité des femmes : 41 ans pour les femmes et 56 ans pour les hommes.
Voilà comment la société capitaliste se débarrasse sans heurt, tranquillement, dans l'indifférence totale, des "éléments" qu'elle considère improductifs.
La rue est un gigantesque "camp de concentration" à ciel ouvert. On y meurt aussi surement prématurément que dans ceux ouverts par les nazis pendant l'une des périodes les plus noires de notre histoire collective.