Il faut aborder les conséquences de ces modifications des textes à un "niveau" plus général:
Si le "ppae" fait office de contrat d'insertion, pôleEmploi ne traite que de l'emploi.
donc ppae = contrat d'insertion = demerde toi pour le reste (logement-santé-social).
Si problème de santé = dégage de pôleEmploi > va voir la SS
Si problème de logement = dégage de PôleEmploi >> va voir le CG
Si problème social = dégage de PôleEmploi >> va voir le ccas
T'es pas content ? y'a des Contrats Aidés mais faut être à PôleEmploi pour commencer.
Tu veux pas de CA ? Plus de RSA dira PôleEmploi : Va voir la ss, le CG ou le ccas pour te faire faire un autre contrat.
C'est quoi les CA ?
Des boulots de merde (ou bien, mal payés) dans les infrastuctures réalisés en PPP (Partenariat Public/Privé)
Du boulot commandé par les collectivités (argent du contribuable),
réalisé par des privés (bénéfices aux banquiers).
Ici exemple appliqué aux jeunes de banlieues
Faut comprendre que la Taxe Professionnelle n'est pas remplacée, alors ça arrange tout le monde de faire bosser les pauvres en les payant avec l'argent qui devrait leur revenir.
Cette génération des précaires du BTP, faudra l'appeller la génération des "Bagnards de la Taxe Professionnelle" ou alors CTP, les Compensateurs de Taxe Professionnelle.
Pour résumer :
Le RSA'ste est toujours une "patate chaude" pour quantité d'institutions diverses sauf qu'en ces temps de "gel de la consommation", se garder une "patate chaude" dans les mains quelques temps, c'est bon pour le portefeuille (ou l'emploi qu'on espère garder).
Donc, PôleEmploi, CG, CCAS, Associations d'Insertion et autres, sont preneurs de belles grosses patates bien chaudes, mais uniquement, chacune, à son "calibre" ;
La nouvelle donne c'est de n'être aidé que dans un domaine à la fois et par un service qui ne s'occupe que de ce domaine.
Pratiquement :
Jeudi = accompagnement à PôleEmploi pour aide à la démarche d'inscription par Référent RMI + Personne de son choix (vous).
>> PôleEmploi non habilité à traiter des autres volets du contrat d'insertion(RMI) = Pas d'évocation du contrat d'insertion(RMI) au cours de l'entretien.
>> Si la personne accepte l'inscription PôleEmploi >> son contrat d'insertion(RSA) est validé (juin 2009) >> Vous pouvez envoyer "paître" le référentRMI sous réserve de respecter le PPAE.
Si vous voulez garder le référentRMI, faut qu'il bosse sur le nécessaire (logement/santé/social), vu que le contrat d'insertion(RSA) est réputé respecté tant qu'il y a inscription à PôleEmploi.
>> Si la personne (ou PôleEmploi) refuse l'inscription, le référent (RMI/RSA) devra orienter vers une autre structure de prise en charge : c'est le dispositif d'accompagnement social personnalisé ;
ou se débarrasser de la patate chaude* en la refilant à une autre structure (AI/Chantiers d'Insertion ou SS/MDPH).
(*C'est peut-être l'objet du RDV de jeudi à PôleEmploi) ;
ou menacer de passage en CLI.
>> Si ASP (ou rien), la personne garde le RSA ; la totalité de ses déclarations sociales et fiscales sont recoupées, chaque service étant tenu de transmettre ses données aux autres en cas de "suspicion de fraude".
Le RSA peut être diminué en fonction des élémnents de train de vie ou supendu par la CLI ; Les maires ont pouvoir de saisir les allocations Sociales pour payer les loyers prioritairement ou récupérer les arrièrés d'indus de prestations. (Fini le RMI "minimum insaisissable") ;
Obligation de céder à toute "proposition d'insertion" dans la boite "du copain de l'élu du coin".
Conclusion :
Le RSA sans PPAE c'est l'inconnu (déclinaisons locales) et ça se régle au niveau des CG (Plan Local d'Insertion) et selon les services sociaux locaux.
Le RSA avec PPAE c'est PôleEmploi sur le dos (radiation = informer la CAF = suppression RSA),
mais le "contrat d'insertion" est validé dès que le PPAE est respecté.