Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Publié : 16 mars 2009
C’est Chéréque qui le dit ! Et Thibault confirme à demi-mot. Franchement ils prennent les gens pour des cons !!!
Chérèque : la journée sociale du 19 mars sera "au moins aussi importante" que la précédente
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé dimanche que la journée de mobilisation sociale prévue jeudi serait "au moins aussi importante" que la précédente du 29 janvier.
"Je pense qu’elle sera au moins aussi importante (...) Les échos que l’on a sont assez forts", a déclaré M. Chérèque lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".
"Je pense que le mouvement sera important, et que le gouvernement sera obligé de donner d’autres réponses ou au moins de compléter celles qu’il a apportées", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a d’ores et déjà prévenu les syndicats qu’il ne débloquerait aucune enveloppe supplémentaire au-delà des mesures annoncées au "sommet social" du 18 février.
Le secrétaire général de la CFDT a rappelé les "trois objectifs" de la journée d’action de jeudi : le "problème d’accompagnement de la crise", "le pouvoir d’achat" et "le débat sur l’avenir et la réforme de l’Etat". Car, selon François Chérèque, les syndicats essaient à la fois "de donner une réponse sociale à la crise, mais aussi une réponse structurelle", pour développer "une vision d’avenir" de l’emploi dans le pays.
"En France, le problème que l’on a, c’est un problème d’anticipation et de décisions en commun", a-t-il expliqué, plaidant pour plus de "dialogue", notamment dans les entreprises au premier plan de l’actualité sociale ces derniers jours telles que Sony et Continental.
Le secrétaire général de la CFDT a également indiqué que les syndicats souhaitaient "redébattre" de la loi TEPA, notamment les dispositions concernant le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires, qualifiées de mesures respectivement "scandaleuse" et "inefficace".
Sur les heures supplémentaires, il a dénoncé "un blocage idéologique" du gouvernement, qui refuse de rouvrir ce débat, alors que, selon lui, plusieurs entreprises reviennent actuellement aux 35 heures de travail hebdomadaires. "Il est de bon sens de revoir ce problème-là", a-t-il jugé.
Enfin, si le gouvernement refuse d’infléchir plus avant sa politique face aux effets de la crise, "il faudra trouver des solutions", a déclaré François Chérèque, affirmant que "le 1er-Mai, ce n’est pas si loin que ça" et que les syndicats pourraient profiter de cette journée pour poursuivre leur mouvement.
http://www.challenges.fr
SNCF . Le secrétaire général de la CGT a abordé les manifestations du 19 mars et les élections professionnelles du 26 mars.
Le cheminot Bernard Thibault n’a pas été franchement dépaysé, hier à Marseille puisque le secrétaire général de la CGT a participé à une journée d’action organisée dans le cadre des élections professionnelles (comité d’entreprise et délégués du personnel) organisées à la SNCF le 26 mars. Une élection « particulière, selon Daniel Tourlan, secrétaire régional de la CGT, puisqu’il s’agira de la première mise en oeuvre des nouvelles règles de la représentativité. Elles sont également importantes au regard du débat à l’assemblée nationale sur la gestion des infrastructures et de la politique actuelle de la direction qui modifie l’entreprise de service public pour en faire une entreprise privée, seulement intéressée par ses bénéfices. »
Pour Bernard Thibault, « cette élection n’est pas que professionnelle. Il est évident que cette élection a une portée qui dépasse les seuls cheminots », au moment où « certains essaient d’atténuer le fait que la CGT occupe une place de plus en plus importante non seulement dans le paysage syndical mais aussi dans le débat public ». « Si demain la représentation des cheminots se trouvait fragilisée par rapport à ce qu’elle est, le pouvoir ne perdrait pas de temps pour passer à une autre échelle dans ses offensives », a-t-il affirmé, lors d’une « heure d’information » syndicale, organisée en gare Saint-Charles.
Le responsable syndical a également abordé la préparation de la journée unitaire interprofessionnelle du 19 mars : « Selon nos informations, la mobilisation s’annonce supérieure à celle du 29 janvier. Cela créerait évidemment une situation totalement nouvelle. » La question d’un jeune cheminot a alors porté sur la suite à envisager. « On a fait une manif le 29 janvier, une autre le 19 mars. La prochaine sera le 9 mai, alors ? Il faudrait partir en reconductible, comme les Guadeloupéens », a-t-il lancé. Bernard Thibault a répondu : « Si on se place dans l’hypothèse d’une manifestation plus massive que le 29 janvier, le 9 mai, c’est un peu tard. On fera déjà en sorte de ne pas avoir un 1er mai moins classique, moins protocolaire. Mais, dès le 20 mars, on va discuter d’autres rendez-vous, avec en permanence le souci du nombre de ceux qui se retrouvent dans les formes d’action décidées. »
http://www.humanite.fr
Chérèque : la journée sociale du 19 mars sera "au moins aussi importante" que la précédente
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé dimanche que la journée de mobilisation sociale prévue jeudi serait "au moins aussi importante" que la précédente du 29 janvier.
"Je pense qu’elle sera au moins aussi importante (...) Les échos que l’on a sont assez forts", a déclaré M. Chérèque lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".
"Je pense que le mouvement sera important, et que le gouvernement sera obligé de donner d’autres réponses ou au moins de compléter celles qu’il a apportées", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a d’ores et déjà prévenu les syndicats qu’il ne débloquerait aucune enveloppe supplémentaire au-delà des mesures annoncées au "sommet social" du 18 février.
Le secrétaire général de la CFDT a rappelé les "trois objectifs" de la journée d’action de jeudi : le "problème d’accompagnement de la crise", "le pouvoir d’achat" et "le débat sur l’avenir et la réforme de l’Etat". Car, selon François Chérèque, les syndicats essaient à la fois "de donner une réponse sociale à la crise, mais aussi une réponse structurelle", pour développer "une vision d’avenir" de l’emploi dans le pays.
"En France, le problème que l’on a, c’est un problème d’anticipation et de décisions en commun", a-t-il expliqué, plaidant pour plus de "dialogue", notamment dans les entreprises au premier plan de l’actualité sociale ces derniers jours telles que Sony et Continental.
Le secrétaire général de la CFDT a également indiqué que les syndicats souhaitaient "redébattre" de la loi TEPA, notamment les dispositions concernant le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires, qualifiées de mesures respectivement "scandaleuse" et "inefficace".
Sur les heures supplémentaires, il a dénoncé "un blocage idéologique" du gouvernement, qui refuse de rouvrir ce débat, alors que, selon lui, plusieurs entreprises reviennent actuellement aux 35 heures de travail hebdomadaires. "Il est de bon sens de revoir ce problème-là", a-t-il jugé.
Enfin, si le gouvernement refuse d’infléchir plus avant sa politique face aux effets de la crise, "il faudra trouver des solutions", a déclaré François Chérèque, affirmant que "le 1er-Mai, ce n’est pas si loin que ça" et que les syndicats pourraient profiter de cette journée pour poursuivre leur mouvement.
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SNCF . Le secrétaire général de la CGT a abordé les manifestations du 19 mars et les élections professionnelles du 26 mars.
Le cheminot Bernard Thibault n’a pas été franchement dépaysé, hier à Marseille puisque le secrétaire général de la CGT a participé à une journée d’action organisée dans le cadre des élections professionnelles (comité d’entreprise et délégués du personnel) organisées à la SNCF le 26 mars. Une élection « particulière, selon Daniel Tourlan, secrétaire régional de la CGT, puisqu’il s’agira de la première mise en oeuvre des nouvelles règles de la représentativité. Elles sont également importantes au regard du débat à l’assemblée nationale sur la gestion des infrastructures et de la politique actuelle de la direction qui modifie l’entreprise de service public pour en faire une entreprise privée, seulement intéressée par ses bénéfices. »
Pour Bernard Thibault, « cette élection n’est pas que professionnelle. Il est évident que cette élection a une portée qui dépasse les seuls cheminots », au moment où « certains essaient d’atténuer le fait que la CGT occupe une place de plus en plus importante non seulement dans le paysage syndical mais aussi dans le débat public ». « Si demain la représentation des cheminots se trouvait fragilisée par rapport à ce qu’elle est, le pouvoir ne perdrait pas de temps pour passer à une autre échelle dans ses offensives », a-t-il affirmé, lors d’une « heure d’information » syndicale, organisée en gare Saint-Charles.
Le responsable syndical a également abordé la préparation de la journée unitaire interprofessionnelle du 19 mars : « Selon nos informations, la mobilisation s’annonce supérieure à celle du 29 janvier. Cela créerait évidemment une situation totalement nouvelle. » La question d’un jeune cheminot a alors porté sur la suite à envisager. « On a fait une manif le 29 janvier, une autre le 19 mars. La prochaine sera le 9 mai, alors ? Il faudrait partir en reconductible, comme les Guadeloupéens », a-t-il lancé. Bernard Thibault a répondu : « Si on se place dans l’hypothèse d’une manifestation plus massive que le 29 janvier, le 9 mai, c’est un peu tard. On fera déjà en sorte de ne pas avoir un 1er mai moins classique, moins protocolaire. Mais, dès le 20 mars, on va discuter d’autres rendez-vous, avec en permanence le souci du nombre de ceux qui se retrouvent dans les formes d’action décidées. »
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