High-Glandeurs, l'éloge

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Modérateurs : superuser, Yves

maguy

High-Glandeurs, l'éloge

Message par maguy »

J'ai bien aimé cet article qui rejoint tout à fait ce que je (nous) pense(ons)

Quelques morceaux choisis
C'est pourquoi on veut prôner les mérites de la glande : on n'a désormais aucune raison de devoir rougir parce que l'on "glande... autant que les autres travaillent" ! Car glander, est une activité peut-être même plus difficile que le travail. Parce qu'à un moment, le travail ne consiste plus qu'à effectuer des tâches répétitives. Alors que pour la glande, ce qui est difficile, c'est que, d'une part, c'est très mal vu "socialement" (sauf par ceux qui goûtent savoureusement les joies de l'oisiveté), et que, d'autre part, ce n'est pas "aidé" socialement ; que la société permet peu, voire très mal de glander. Déjà, ce n'est pas rémunéré. Mais, aussi quand on voit ne serait-ce que l'organisation des bibliothèques municipales - réglée suivant le rythme... des travailleurs ! - ça en devient presque une gymnastique. Et puis, à un autre degré, on refuse même de reconnaître que produire en glandant, sans contrepartie financière est beaucoup plus généreux que travailler pour un salaire (que l'on épargne, ou qui permet de rembourser son crédit... immobilier !!!).
Ainsi, lorsque qu'ils (les travailleurs) tombent de l'échelle sociale, alors qu'ils ont peiné si durement à grimper, ils en viennent à pleurer dans les jupes des aides sociales ou viennent s'agripper aux basques du premier venu, et de ceux qu'ils ont auparavant crânement dénigrés. Ils se prennent le mur de la réalité, de la violence économique, et du mépris carnassier des cyniques de tous poils. Ils se rendent compte - parfois très tard à cinquante ans, et parfois jamais - de l'illusion du système dominant qui les a couvés, du paraître social : qu'ils ont toujours vécu avec des œillères, que le monde dans lequel ils ont toujours baigné n'était qu'un monde d'apparences et de veulerie, s'étonnant des trahisons subites de leurs plus proches confidents ; qu'ils n'avaient vécu qu'avec des flagorneurs et des pleutres.
article complet et source
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