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Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par carl
Sarkozy à décidé de lancer la troupe contre les manifestants


L’un des responsables du collectif guadeloupéen LKP, Alex Lollia, a été blessé sur un barrage routier dégagé par la police, a-t-on appris lundi 16 février de sources concordantes. Il s’est vu délivrer 5 jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Le syndicaliste a été blessé au cours des échauffourées entre manifestants qui érigeaient des barrages et forces de l’ordre qui les démantelaient.

Alex Lollia avait été admis à sa demande, dans la matinée, au CHU (centre hospitalier universitaire) de Pointe-à-Pitre. Il a montré à la presse son certificat d’ITT.

Selon le directeur général du CHU, Patrick Houssel, le responsable syndicaliste de CTU souffre de "contusions" et a fait l’objet de radiographies.

A sa sortie de l’hôpital, il portait une minerve.

Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées aux abords des barrages.

"Excessivement violent"

Alex Lollia a expliqué aux journalistes présents : "les CRS sont arrivés en masse, ils ont commencé à nous frapper et à lancer des gaz lacrymogènes. C’était excessivement violent".

Le syndicaliste a affirmé avoir entendu des policiers proférer des insultes racistes.

"La liberté commence aujourd’hui", a lancé Alex Lollia. "Demain nous serons debout dans la rue !". Les partisans qui se trouvaient autour de lui ont alors entonné en créole : "la Guadeloupe est à nous, la Guadeloupe n’est pas à eux".

Le préfet Nicolas Desforges a déclaré pour sa part par téléphone à l’AFP qu’il fallait "ramener à sa juste proportion" les blessures subies par Alex Lollia lors de son interpellation.

Selon lui, il se plaint "d’une plaie au coude et de fourmillement dans les jambes".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... tiers.html

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par tristesir
Il y avait bien 2000 personnes au rassemblement parisien de soutien au mouvement social en Guadeloupe et à la Martinique et bientôt à l'ile de la Réunion. En outre, nous étions une poignée d'Actuchomistes à nous joindre au cortège qui s'est retrouvé gare Saint-Lazare.

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par maguy
nous étions une poignée d'Actuchomistes à nous joindre au cortège qui s'est retrouvé gare Saint-Lazare
Oups j'ai dû louper un épisode :oops:

Apparemment, après la fuite honteuse de jego, ils ont fait débarquer des centaines de pandores avec armures, armes et... cercueils en plastique !

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par maguy
Chez Gérard Filoche
On va y arriver. Ça mûrit partout. Du succès massif du 29 janvier, jusqu’au 19 mars en passant par les grèves générales aux Antilles, et par la mobilisation des enseignants, chercheurs et étudiants, l’explosion se prépare.

La question des salaires est évidemment centrale et aucun artifice ne l’évitera. Chacun voit que le pouvoir sarkozyste inquiet, essaie d’inventer toutes les parades pour ne pas augmenter les salaires. Il s’agit du partage entre capital et travail, entre actionnariat et salariat : la question est vitale. En Guadeloupe, le patronat avait cédé, dimanche 8 février dans un pré accord : 200 euros pour tous. Le ministre, homme de paille de Sarkozy, s’est enfui pour ne pas porter seul le refus d’une telle mesure. Il y fallait l’engagement de l’Etat au plus haut niveau.

Ce faisant, Sarkozy a brûlé tous les intermédiaires : ainsi ce qui reste de lui va bientôt être à nu face à la revendication populaire incontournable. Il ne s’agit pas du CPE comme en 2006, il s’agit du cœur du pouvoir. 200 euros mensuels, c’est un changement de cap, c’est la dénégation de toutes les théories réactionnaires fumeuses dont Bling-bling nous abreuve pour défendre ses amis banquiers et banqueroutiers. Il leur a donné des dizaines de milliards dont nos salaires manquent.

200 euros, ce n’est qu’une partie de la récupération du pouvoir d’achat perdu depuis de nombreuses années. C’est le Smic à 1500 euros, soit 10 euros de l’heure et 15 % d’augmentation. 200 euros c’est le moindre pour les salaires, les revenus minimaux, les chômeurs, les retraités. 200 euros c’est un bon moyen de combler les déficits de la sécurité sociale et des caisses de retraite. 200 euros, c‘est bon pour la relance de la consommation et donc de la production : mieux vaut 200 euros pour tous que 200 milliards pour les banquiers.

La France n’a jamais été aussi riche et la rigueur prétendument due par la « crise » n’est pas pour tous : les patrons du CAC 40 ne gagnent pas moins en 2008 qu’en 2007. La part des cotisations sociales de salariés est passée de 12,8 % à 21, 36 % entre 1980 et 2005, pendant cette même période, la part des cotisations patronales est passée de 40,2 % à 10,5 %. Il est temps que cela s’inverse, que les actionnaires soient contraints de renoncer à leurs fameux « 15 % » de marge, leur faillite ne l’autorise plus ! Cela suffit de leur donner des fonds publics comme les 6,5 milliards rajoutés par Sarkozy dans l’automobile pour que ces rapaces encaissent des dividendes, épuisent leurs stocks, affament leurs salariés par des temps partiels, et ne se proposent de licencier… qu’en 2010 ! Le temps du néolibéralisme cupide, pilleur et destructeur est révolu. C’est le temps de la redistribution des richesses, seule condition, seule politique pour se sortir de la crise systémique du capitalisme, de ce monde en déroute tant aimé de Sarkozy.

Soyons des millions dans la grève et dans la rue le 19 mars, dans l’unité avec les huit syndicats (CGT, CFDT, FO, UNSA, SUD, FSU, CFTC, CGC,) qui appellent et avec les 11 organisations de gauche (PS, PCF, NPA, LO, MRC, PRG, Verts, PG, Alternatifs,…) qui soutiennent. D’ici là chaque combat particulier est celui de tous : départements d’outre-mer, enseignants, chercheurs, étudiants, la grève générale ne se commande pas mais elle est à l’ordre du jour.

Et au plan politique prenons un monde d’avance : il urge que la gauche s’unisse et s’adapte à la tempête sociale qui arrive. Il y faudra de la voix, de la détermination, de l’audace. Sarkozy n’est pas fait pour tenir 5 ans : des élections anticipées seront vite à l’ordre du jour. Comme en Grèce, en Islande, et sans doute, très vite, dans toute l’Europe
http://www.filoche.net/2009/02/14/200-e ... pour-tous/

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par tristesir
Oups j'ai dû louper un épisode
Ce n'était pas concerté.

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par superuser
une poignée d'Actuchomistes
Je confirme : on l'a mis en Une, mais on n'a pas appelé officiellement. Cette manif ne concernait pas à proprement dit "le chômage", et défiler avec des partis d'extrême gauche peut ne pas plaire à tout le monde.

Nous étions quatre : moi (qui ai osé exceptionnellement mettre le nez dehors), Yves, la p'tite Josiane qui bosse en intérim juste à côté, et notre Tristesir. Il y avait aussi quelques membres d'AC!

Vu en passant Clémentine Autain, Christophe Mahieux et Annick Coupé (Sud-Solidaires) ainsi que Noël Daucé du SNU-Anpe.

Petite promenade digestive de la place Clichy à St Lazare, avec les discours de clôture de Besancenot, Laguiller et Mélenchon sur du très mauvais matos (inaudible).

Dommage qu'il y ait eu si peu d'Antillais. On s'est demandé si les Antillais de métropole n'avaient pas voté massivement Sarkozy :lol:

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 16 févr. 2009
par maguy
Dommage qu'il y ait eu si peu d'Antillais
Ce week-end, il y avait une sorte de micro-trottoir-poubelle avec comme d'hab des moments choisis chez des restaurateurs ou épiciers antillais. Si on s'en tient à ce genre d'interventions, tout ce qu'on entendait était "nos stocks baissent, bientôt on va manquer de ci, de ça" bref que leurs "frères" les lâchaient, qu'ils ne pensaient qu'à leur pomme.
On s'est demandé si les Antillais de métropole n'avaient pas voté massivement Sarkozy
Sans doute pas plus que la moyenne des petits commerçants, des vieux ou des professions libérales...

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 17 févr. 2009
par Pili
Nous étions quatre
+ une cinquième - mais je ne vous ai pas vu...

L'Histoire se répéte-t-elle?!

Publié : 17 févr. 2009
par Pili
L'Histoire se répéte-t-elle?! (Score : 1)

Les événements de mai 1967 en Guadeloupe

En mai 67, en Guadeloupe, les ouvriers guadeloupéens demandèrent une augmentation salariale de 2,5%.
Les négociations échouèrent et débouchèrent sur un mouvement de révolte les 26 et 27 mai.

Les forces de l’ordre tirèrent sur les manifestants.

L’une des premières victimes fut Jacques Nestor, militant du GONG (groupement d’organisations nationalistes de la Guadeloupe), très populaire à Pointe-à-Pitre.

Les jours qui suivirent donnèrent lieu à une vague d’arrestations, notamment parmi les militants du GONG qui sont emprisonnés, inculpés, et envoyés en métropole pour atteinte à l'intégrité du territoire national.

Le nombre de victimes reste, jusqu’à nos jours, sujet à caution. On parle de cinq morts.

Egalement 1985, il y eu des émeutes qui donnèrent lieu à de nombreuses interpellations. Les chiffres officiels font état de 87 morts. Le 1er mai de la même année, plusieurs jeunes et travailleurs venus manifester à Capesterre Belle-Eau furent interpellés.

L'Etat français récidive aujourd'hui et protège les patrons, méprise et affame son peuple et va-t-il l'assassiner?!

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 17 févr. 2009
par carl
embrasement de la guadeloupe


Les élus locaux craignent l’embrasement de la Guadeloupe Par Reuters

POINTE-A-PITRE, Guadeloupe - La tension est très vive en Guadeloupe après un mois de grève générale et au lendemain de l’arrestation musclée de plusieurs dizaines de manifestants.

Dans la banlieue de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, où les forces de l’ordre ont interpellé plusieurs manifestants. La tension est vive mardi en Guadeloupe après un mois de grève générale et au lendemain de l’arrestation musclée de plusieurs dizaines de manifestants. (Reuters/Dominique Chomereau-Lamotte)

La ville balnéaire du Gosier, près de Pointe-à-Pitre, est quasiment encerclée par plusieurs groupes de jeunes après les interpellations dans les rangs de protestataires qui avaient installé des barrages à l’appel du collectif contre la vie chère et les surprofits (LKP).

Sur France Info, le président du conseil régional de Guadeloupe, Victorin Lurel, a estimé que l’île était désormais "au bord de la sédition".

"Il y a déjà un embrasement. Ce soir (lundi) il y avait des incendies dans certains quartiers. Il y a un face-à-face tendu entre les forces de l’ordre et des manifestants", a-t-il déclaré.

Pour l’élu socialiste, l’Etat et le patronat guadeloupéen sont responsables de la détérioration de la situation.

"Les tensions sont montées d’un cran parce que l’Etat n’a pas respecté sa parole, parce qu’il y a un reniement l’Etat (...) parce que le patronat n’a pas fait de propositions alléchantes, sérieuses", a-t-il accusé.

"On a l’impression qu’il y a un abandon, qu’il y a une indifférence organisée" après quatre semaines de conflit, a déploré le président du conseil régional.

Lundi, Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il rencontrerait jeudi les élus d’Outre-mer à l’Elysée et François Fillon a annoncé de nouvelles propositions mais Victorin Lurel a dit craindre une "opération de communication".

PASSANTS ET VOITURES CAILLAISSÉS

A l’entrée de la ville du Gosier, des jeunes cagoulés se tenaient dans la nuit de lundi à mardi en faction à plusieurs points de la commune, décidés pour certains à en découdre en marge de la mobilisation du LKP.

Poubelles, palettes et autres encombrants ont été incendiés dans des scènes qui se sont répétées jusque tard dans la nuit.

La commune des Abymes, près de Pointe-à-Pitre, et celle de Sainte-Rose, dans le nord-ouest de l’île, ont vécu des scènes similaires.

Des passants et véhicules ont été pris à partie, caillassés, y compris les blindés de la gendarmerie qui n’ont pas suffi à décourager l’ardeur des protestataires.

Des appels au calme avaient pourtant été lancés par de nombreux élus à la suite des arrestations musclées de manifestants LKP par les forces de l’ordre.

La marche pacifiste entamée le 20 janvier dernier avait en effet pris une autre tournure lundi matin.

En lieu et place des défilés, des barrages routiers ont été érigés à plusieurs endroits de l’île, provoquant des escarmouches entre gendarmes et manifestants.

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées pour suspicion d’entrave à la circulation, avant d’être pour la plupart relâchées dans l’après-midi, sous la pression de la foule amassée devant le commissariat de Pointe-à-Pitre.

Dix d’entre elles seront toutefois convoquées devant la justice au mois de juin.

Ces événements, qualifiés d’arbitraires et de répressifs, ont suscité indignation et révolte au sein de la population

Je suis convaincu que Sarkozy laisse délibérement "pourrir" la situation, afin de justifier l'emploi de la force. Et dans le même temps envoyé un message clair à la métropole. Message qui dirait en substance : "si vous êtes tentés, à votre tour de vous révoltez contre ma politique, je vous écraserais violemment " !

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 17 févr. 2009
par gérard
Oui, pourrissement délibéré ou opportunité d'un "laboratoire" en vase clos ; rien que du malsain bien lourd en tout cas.

L'enjeu, pour ce gouvernement, est que le vase reste clos...

Guadeloupe : Sarkozy est tombé sur un "os"

Publié : 17 févr. 2009
par carl
En effet, Sarkozy et le medef sont dépassés par les événements en Guadeloupe.

Ils sont tellement habitués à avoir comme interlocuteurs des leaders syndicaux d’opérettes acquis à la cause du capital. Et pret à toutes les trahisons pour maintenir leur priviléges.

Alors qu’en Guadeloupe, les meneurs du mouvement, sont intransigeant dans leurs revendications, refusent de trahir pour quelques menus priviléges. Surtout ce sont des personnes qui vivent la vie des communs des mortels et tous ce qui va avec : fin de mois difficile, précarité, chomage.... Tout le contraire, de nos Chéréques, Thibault et Mailly.

Ainsi, Sarkozy face à la détermination des Guadeloupéens, s’affole et envoie la troupe.

Ah ! Si seulement en France on avait de vrais leaders syndicaux capable de faire face au gouvernement.. !!!

Re: Guadeloupe : la répression commence

Publié : 17 févr. 2009
par tristesir
Ils sont tellement habitués à avoir comme interlocuteurs des leaders syndicaux d’opérettes acquis à la cause du capital. Et pret à toutes les trahisons pour maintenir leur priviléges.
J'apprenais lundi dans une émission de France 2 de Duquesne que Nicole Notat était patronne d'une boîte et, pour nos amis conspirationnistes, en lisant wikipedia, membre du club Le siècle.
Diriger la CFDT c'est une bonne expérience pour devenir patron 8)

L'Etat a les moyens de réprimer!

Publié : 17 févr. 2009
par Pili
gérard a écrit :Oui, pourrissement délibéré ou opportunité d'un "laboratoire" en vase clos ; rien que du malsain bien lourd en tout cas.

L'enjeu, pour ce gouvernement, est que le vase reste clos...
Exact....pour décréter l'Etat de siége, ou l'état d'urgence ou encore les pleins pouvoirs (article 16) ...

article 36 de la constitution: état de siége :
Art. 36. - L'état de siège est décrété en Conseil des ministres.

Sa prorogation au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par le Parlement
.

l'état d'urgence - la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 permet d'instaurer un état d'urgence selon certaines modalités.
« L'état d'urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ou des départements d'outre-mer, soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d'évènements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
L'état d'urgence est déclaré par décret en Conseil des ministres, il ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi (vote du Parlement français) qui doit en fixer la durée définitive.

Les pleins pouvoirs :
Art. 16. - Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel.

Il en informe la Nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L' Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.

Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.
.

apartheid social

Publié : 17 févr. 2009
par superuser
La grève générale qui paralyse les Antilles révèle un malaise général dans l'outre-mer français sur le plan économique et social, note Le Point.

Trois fois plus de chômeurs, quatre fois plus de RMistes, deux fois plus de pauvres... Salaires, prix, PIB par habitant : les chiffres de l'économie font apparaître de nets déséquilibres entre, d'une part, la Guadeloupe et la Martinique, et la métropole d'autre part.

VOIR GRAPHIQUES ICI...
http://www.lepoint.fr/actualites-societ ... 0/0/318127