L'Emploi et le Chômage en Débats

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Alpharad,

Puis-je reprendre ton texte pour le mettre en actu ?

La propagande télévisuelle est si insupportable de j'évite de + en + de regarder ces émissions... Sauf qu'elles sont vues par des milliers de téléspectateurs. C'est épuisant de faire une contre-expertise à chaque fois, j'avoue. Puisque tu en as ébauché une, puis-je l'utiliser ?


PS : je rajoute que j'ai déjà vu cette émission la semaine dernière et que je l'ai trouvée tout à fait lamentable. Coppé en invité, j'ai fui.

où a-t-on pris ce chiffre de 200 000 offres d'emploi non pourvues ?

De la simple propagande, une rumeur et qui comme toute rumeur est reprise parce qu'elle est confortable: les gens qui sont au chômage le sont parce qu'ils ne veulent pas travailler, qu'ils ne sont que de grosses faignasses sinon ils n'auraient qu'à se baisser pour prendre un des 200 000 emplois non pourvus. Démonstration imparable

Initialement, la rumeur faisait état de 500 000 offres d'emploi non-pourvus mais <<crise>> oblige et parce que les média annoncent tous les jours des suppressions d'emploi par milliers la rumeur s'est adaptée.

Cette rumeur avait été reprise aussi bien par des gens de l'UMP, pas de surprise, mais aussi bien par des gens du Parti socialiste. Cette rumeur est bien confortable c'est pour cela qu'elle continue de se répandre.

Je ne serais pas étonné qu'une telle rumeur existait déjà en 1929...

PS:
J'avais regardé pour la première fois cette émission la semaine dernière et le ton télé-poubelle m'avait étonné. Je ne savais pas qu'il y avait encore de telles émissions sur la tv du service public.

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Merci !!!

Est-ce que quelqu'un a déjà expérimenté "les maisons de l'emploi" ?

Je ne sais pas si c'est vrai, mais la jeune femme qui me reçoit en ce moment me disait que ce n'était pas comme l'ANPE, avec des affiches comportant des annonces.

D'après ce qu'elle me disait, on arrive, ensuite un employeur potentiel qui vient choisir le/la futur(e) heureux(se) élu(e) parmi le cheptel mis à disposition.

Comme dans la foire aux bestiaux ? On attend en rang d'oignons que quelqu'un nous siffle ? On vérifie les dents, on tâte les muscles ?

J'étais suffoquée d'indignation et ne l'ai pas envoyé dire. Bon, elle était elle-même un peu gênée...

Quelqu'un connait ? Ils ne sont pas prêts de me voir

Merci pour le lien, mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout

Déjà que copé a une tête à claques, cynique, arrogant, toujours content de lui

Et puis le copier/coller de tous les poncifs, de toute la propagande anti-chômeurs, j'en ai un peu marre...

Merci alpharad d'avoir eu le courage de tout regarder et d'avoir fait un réumé

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il s'agit d'une estimation basé sur les offres ANPE non pourvues multiplié par un taux X correspond à la part de marché anpe.

Sachant que le Pôle-emploi récupère de plus en plus, les offres d'emploi les plus pourries, ce calcul me semble vraiment fantaisiste et pas sérieux.

En outre, rien n'est dit sur les offres d'emplois qui n'ont pas été pourvus.
Est-ce qu'un contrat de 2h par semaine pour faire le ménage chez un particulier pour trois mois non pourvu est à mettre sur le même plan qu'un emploi non pourvu à 35 heures payé 2000 euros net?

Le peu que j'ai vu, surtout l'employeur avec son radotage "des gens qui ne veulent pas bosser" m'a franchement écoeurée. L'offre mirobolante, quelques heures par semaine payées au lance-pierre, sans prime, et en plus "excellente présentation". Si le gars n'a pas de costard, ce qui serait possible quand on est très jeune, c'est râpé. Il y en a qui ne doutent de rien !

Pour être franc il faut être blindé pour bosser à Pole emploi

Oui Antoine, mais pour être DE très longue durée, ce n'est plus du blindage, c'est carrément l'abri atomique qu'il nous faut construire.

refus d'emploi parce que la personne n'a pas de moyen de garde pour son chien

Et pour un enfant, ça compte ?

Sur une grande ville comme Paris où les temps de déplacement sont très longs, j'ai appris à dire non sur des offres au sud de Paris, car j'habite au nord. J'ai déjà eu 3 heures de déplacement par jour en voiture, maintenant je ne veux plus, d'ailleurs l'essence est trop chère, sans compter la fatigue et les crampes au mollet quand on passe sa journée en talons (ben oui je suis une fille).

Enfin, on montre sur ce reportage, soit des gens âgés, dont cette dame qui pleure (ça marche le pathos) ou des personnes plus jeunes, mais ne sachant pas bien s'exprimer, comme d'habitude !

Je ne doute pas que certains agents soient comme toi, mais cela n'excuse pas le sadisme de certains autres, et j'en ai connu.

Encore une émission qui illustre ce dont nous avions parlé, Sophie et moi.

Des illustrations : justement, parlons-en ! Le témoignage de chômeur est peu à peu sorti du cadre des journaux d’actualités pour apparaître dans les débats et magazines radio et TV. Voici donc que de nouveaux journalistes et assistants nous sollicitent (le «produit premier prix» va-t-il enfin côtoyer le «produit de marque» ?). «Vous demandez mon témoignage pour illustrer un débat ; qui débattra ? Un économiste ? Bon. Un sociologue ? OK. Une personnalité politique ? Bien.» Et c’est tout ; la proposition s'arrête là. Pas question de participer au débat. Neuf fois sur dix, il ne vient pas à l’idée des organisateurs de ces émissions qu’en plus d’un visage et d’une langue, nous avons aussi un cerveau. Qu’en plus de l’expérience du chômage — dont nous nous passerions volontiers… — nous avons développé des capacités d’analyse et de synthèse des informations et des situations, des chiffres et des dispositifs. Qu’en un mot nous avons — osons l’immodestie ! — une réelle expertise du sujet (dans lequel nous vivons, qui plus est ; cela reste un mystère que si peu réalisent la formidable innovation que cela représente au plan intellectuel).

Une promenade au zoo (jardin d'acclimatation ?), suivi des avis - autorisés, forcément - d'un politique, mais surtout pas de chômeur en studio !

Un procès à charge, sans avocat de la défense

Un procès à charge, sans avocat de la défense (gerard)

Jamais n'est montré ceux qui repondent aux offres d'emploi, qui se rendent aux entretiens d'embauche, qui postulent sur toutes les offres meme à l'international, dont les entretiens se deroulent cordialement, dont le CV impressionne , mais à qui on dit:

Compte tenu du fait que vous n'avez pas travaillé depuis 10 ans, cela va poser un problème pour votre recrutement!

Et que l'on vienne pas dire après:
il faut faire une formation ( le systeme refuse de payer des formations pour les chomeurs de très très longue durée)
il faut faire un stage, evaluation en milieu de travail ou autre méthode,
meme cela a été refusé!
faut se mettre en Cotorep ( comment quand on est pas vraiment "limité " mentalement ou physiquement)

Pourqu'oi ne pas penaliser les employeurs qui refusent de reembaucher les DE de très très longue durée !
Les DE resteront de très longue durée à vie!

C'est un Problème qui n'est jamais soulevé, ni evoqué dans toutes les instances sur le chomage.
On est nombreux , pourtant à etre de très très longue durée.Tant sur ce site que sur le pays entier.

Romain a dit :
"Compte tenu du fait que vous n'avez pas travaillé depuis 10 ans, cela va poser un problème pour votre recrutement!"

Oui, moi aussi je cherche, ça va faire deux ans et demi (moins neuf mois de formation). Pareil, je ne trouve pas.

Comme l'a dit une personne qu'actuchomage avait interviewé, donnons déjà du travail à ceux qui veulent travailler, pour une rémunération décente. Les autres, qu'on les laisse tranquille.

Il y a suffisamment de chômeurs désireux de retravailler pour répondre aux offres d'emploi sérieuses. Le problème c'est qu'il n'y a pas suffisamment d'offres d'emploi sérieuses.

Revenons aux vrais problèmes : la création d'emploi, la non discrimination à l'embauche, et la formation valable qualifiante.

Au lieu de ces reportages qui mettent en évidence l'absence de motivation, qui laisse entendre l'absence de volonté alors qu'il se peut, et c'est normal, qu'il subsiste une lassitude réelle après s'être fait fermer la porte au nez de multiples fois et façons ainsi qu'une résistance vis-à-vis de propositions d'emplois précaires (court-terme et/ou mal payés) ou déqualifiants.