La CFDT va encore trahir le mouvement social !
Publié : 28 janv. 2009
La CFDT n'est pas prête à faire dix manifestations contre la crise
"On ne va pas pouvoir faire dix manifestations contre la crise", a déclaré mercredi sur LCI le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, à la veille d'une journée d'action en France que les syndicats annoncent massive. Interrogé sur la manière de poursuivre l'unité syndicale au-delà de jeudi, M. Chérèque a répondu être "attaché à l'unité syndicale dans ce mouvement".
"Il faut essayer de faire un mouvement qui d'une part, exprime un mécontentement, et qui essaye de trouver des solutions", a-t-il dit.
"Je cherche des solutions. Comment va-t-on pouvoir continuer dans la durée ? On ne va pas pouvoir faire dix manifestations contre la crise", a-t-il jugé, ajoutant: "on résout pas la crise avec des manifestations, on pose le problème".
Selon lui, "cela dépendra aussi de ce que propose le gouvernement".
Il a espéré que la journée de jeudi permette "d'identifier réellement ce qui se passe dans les entreprises" et que "le gouvernement propose une méthode qui puisse rentrer dans le détail des problèmes".
"On a besoin de crier, car il y a une forte injustice devant cette crise et que le gouvernement a un discours assez étonnant: il dit : +on comprend mais on va faire des réformes qui n'ont rien à voir avec la crise+", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la grande nouveauté" de la journée de jeudi tiendra à la participation prévue de salariés du privé. Il a cité les salariés de deux usines de l'Essonne, dont l'une, Faurecia, filiale du groupe Peugeot PSA Citroën.
"Il y aura des bus devant (cette usine) pour aller manifester car les salariés ont le sentiment d'être victimes de cette crise et que leur employeur ne fait ce qu'il faudrait faire", a indiqué M. Chérèque. "Ces gens-là, habituellement, on les trouve pas dans les manifs
Source : Yahoo.fr
"On ne va pas pouvoir faire dix manifestations contre la crise", a déclaré mercredi sur LCI le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, à la veille d'une journée d'action en France que les syndicats annoncent massive. Interrogé sur la manière de poursuivre l'unité syndicale au-delà de jeudi, M. Chérèque a répondu être "attaché à l'unité syndicale dans ce mouvement".
"Il faut essayer de faire un mouvement qui d'une part, exprime un mécontentement, et qui essaye de trouver des solutions", a-t-il dit.
"Je cherche des solutions. Comment va-t-on pouvoir continuer dans la durée ? On ne va pas pouvoir faire dix manifestations contre la crise", a-t-il jugé, ajoutant: "on résout pas la crise avec des manifestations, on pose le problème".
Selon lui, "cela dépendra aussi de ce que propose le gouvernement".
Il a espéré que la journée de jeudi permette "d'identifier réellement ce qui se passe dans les entreprises" et que "le gouvernement propose une méthode qui puisse rentrer dans le détail des problèmes".
"On a besoin de crier, car il y a une forte injustice devant cette crise et que le gouvernement a un discours assez étonnant: il dit : +on comprend mais on va faire des réformes qui n'ont rien à voir avec la crise+", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la grande nouveauté" de la journée de jeudi tiendra à la participation prévue de salariés du privé. Il a cité les salariés de deux usines de l'Essonne, dont l'une, Faurecia, filiale du groupe Peugeot PSA Citroën.
"Il y aura des bus devant (cette usine) pour aller manifester car les salariés ont le sentiment d'être victimes de cette crise et que leur employeur ne fait ce qu'il faudrait faire", a indiqué M. Chérèque. "Ces gens-là, habituellement, on les trouve pas dans les manifs
Source : Yahoo.fr