L'Emploi et le Chômage en Débats

Plan de relance : un boulevard pour les catastrophes industrielles

Dans le cadre de ce plan, le gouvernement a déposé un projet de loi comprenant une farandole de simplifications administratives. Parmi celles-ci, la procédure d’autorisation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Que cette patate chaude resurgisse dans la loi de relance de Devedjian ravit Borloo... qui n'a plus à s'en préoccuper.

C'est le bonheur assuré pour les industriels car la procédure d'autorisation simplifiée ne nécessite plus aucune enquête publique, ni étude d'impact, ni état des lieux préalable de la pollution du site d'implantation... Bref, remplir un formulaire suffit. Adieu la sûreté industrielle, bonjour Seveso, AZF et autres déversements "accidentels" de polluants... Et hop! voilà comment une relance peut préparer un boulevard pour de futures catastrophes industrielles. En toute discrétion.

C'était évident que la plaisanterie de la "vague verte" allait s'arrêter avec <<la crise>>.
D'un côté des gens qui veulent sauvegarder leur profits indécents et d'un autre côté des gens qui veulent aider les premiers en faisant repartir la production de tout et n'importe quoi, sans aucune considération des conséquences, avec pour seul but de fabriquer de la croissance.

Cela va se traduire par une orientation simple

Essayer de ménager les générations de gens vivant actuellement sur cette terre en condamnant les générations futures à une agonie atroce.

Pendant un temps, il avait été question de créer un grand prix de formule 1 dans la ville de Versailles.

Un article sur l'opposition au circuit F1 des Yvelines sur Agoravox.

des gens qui veulent aider les premiers en faisant repartir la production de tout et n'importe quoi

(Tristesir)

Comme d'habitude, comme toujours, quand on creuse, quand on tire le fil de n'importe quel sujet, de n'importe quel problème, on finit toujours, sans aucune exception, jamais, par tomber sur le Saint Dogme du Saint Travail.
Tant que l'on persistera à subordonner la subsistance d'un être humain à la fourniture d'un travail, rien ne sera jamais possible, aucun espoir, dans aucun domaine, ne sera permis. Car tout est là ! Au mieux, quelques minimes avancées, vites bouffées, quelques victoires à la Pyrrhus… et tout continue comme avant.

Il faudrait surtout s'interroger sur l'intérêt de produire telle ou telle chose et la façon de le faire. Tant que le capital contrôle la production je doute que ces questions deviennent une priorité autres que de communication.

les bonnes résolutions, qui n'engagent que ceux qui y croient, de faire plus vert sont solubles dans la course au profit immédiat qui est la seule préoccupation de ceux qui dirigent vraiment notre monde.

Le nucléaire ce sont des contrats juteux de milliards d'euros, peu importe le risque (Tchernobyl n'était pas une centrale nucléaire pourrie quand elle a été détruite) de déplorer la mort de centaines de milliers de gens suite à un incident nucléaire et la disparition de milliers de kilomètres carrés de terres irradiés, peu importe qu'on laisse se débrouiller les générations futures avec ce problème, avec le vieillissement de ces installations nucléaires et l'aggravation du risque qui ira avec.

On a la même chose avec les OGM de façon encore plus sournoise.

la téléphonie mobile utilisée sans discernement, l'usage des pesticides sont d'autres dangers qui sont encore plus préoccupant parce que généralisés et à l'oeuvre pleinement en ce moment dans notre pays.

Pour combler la soif de profits, le genre humain est transformé en un troupeau de cobayes.

L'internet s'est développé sans que personne ne s'intéresse à l'énergie requise pour faire fonctionner tous les serveurs qui animent ce réseau.
Avant de généraliser ce truc, la moindre des choses responsables auraient été de construire des machines économes en énergie.

Mais le profit a été le plus fort, pas la responsabilité et la sagesse.

Tous les ans des ordinateurs qui consomment toujours plus d'énergie
sont construits.

Vers la fin des années 80, un ordinateur pouvait se contenter d'une alimentation de 100w (ce qui est déjà beaucoup)
En 2009, c'est plus de 400w pour un ordinateur domestique ordinaire et c'est un minimum, je ne suis pas sûr que cette puissance ne soit pas marginale et que la moyenne serait plutôt autour de 600-700w.

Nous sommes dans un monde qui s'aperçoit qu'il risque de manquer d'énergie et qui va prendre des risques considérables pour en produire
(nucléaire et plus immédiatement l'usage du charbon, à moins qu'une centrale nucléaire se mette à fuir sérieusement en déclenchant un incident majeur et me fasse mentir sur l'urgence) et pourtant
on continue de se soucier très peu des gaspillages qui pourraient être
évités et qui vont être fatals quand la production d'énergie va devenir
un grave problème.

Nicolas Sarkozy annonce que la deuxième centrale nucléaire EPR sera construite en Seine-Maritime. Sortir du nucléaire estime qu'un nouvel EPR «détournera la France de son engagement de 20% de (sources d'énergie) renouvelables en 2020».


La fuite en avant.
Toujours plus de centrales nucléaires que nous léguerons à nos descendants qui ne seront jamais consultés sur le fait de savoir s'ils veulent vivre avec ce danger permanent. (la région de Tchernobyl est toujours inhabitable et va le rester encore très longtemps et les gens gravement irradiés, qui ne sont pas encore morts prématurément, continuent de souffrir dans leur corps)

Dans la course au profit immédiat, nos vies et celles de nos descendants ne valent pas grand chose.

C'est une première en France. Un arrêt rendu mercredi par la cour d'appel de Versailles, et qui devrait faire jurisprudence. En vertu du « principe de précaution », il condamne l'entreprise Bouygues Telecom à démonter sous quatre mois ses antennes relais installées à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon...


Je me suis approprié ce fil de discussion pour ne pas en ouvrir d'autres sur des sujets qui sont très proches finalement