L'Emploi et le Chômage en Débats

"L'Union européenne prend ce 22 janvier des engagements communs pour assurer un dépistage adéquat du cancer du sein, du cancer du col de l'utérus, et du cancer colorectal. Ces engagements découlent de la recommandation du Conseil de l'Europe du 2 décembre 2003, relative au dépistage du cancer, qui n'a jusque-là pas été convenablement appliquée. Les pays de l'Union européenne réalisent chaque année moins de la moitié du nombre minimal d'examens, selon le rapport de la Commission.

Chez les femmes, le cancer du sein, le cancer du col de l'utérus et le cancer colorectal sont responsables de 32 % des décès liés au cancer. Le cancer colorectal est responsable de 11% des décès dus à cette maladie chez les hommes. Le cancer représente la première cause de décès dans l'Union européenne.

22 Etats-membres appliquent des programmes de dépistage systématique concernant le cancer du sein, 15 Etats membres appliquent ces programmes pour le cancer du col de l'utérus, et 12 Etats membres l'appliquent pour le cancer colorectal.

Moins de la moitié (41%) des examens s'effectuent dans le cadre de programmes de dépistage systématique fournissant un cadre d'organisation adéquat pour l'assurance qualité complète requise par la recommandation du Conseil.

Des progrès supplémentaires doivent être accomplis pour améliorer les mesures de dépistage. Le rapport encourage les États membres à renouveler leurs efforts pour remplir les engagements figurant dans la recommandation.

La Commission européenne entend créer en 2009 un partenariat européen pour la lutte contre le cancer réunissant des intervenants compétents dans toute l'Union européenne afin de réfléchir de manière collective au problème du cancer."

source : http://sante-medecine.commentcamarche.n ... alite.php3

Euh personnellement, je préfèrerais faire de la VRAI prévention, c'est à dire avoir une vie + saine (moins de pollutions diverses), qui m'éviterait d'avoir un cancer et d'en guérir (et d'avoir les chouettes séquelles qui vont avec ).

Le dépistage du cancer du sein et du côlon sont gratuits après 50 ans.

Je reste très sceptique sur le sérieux du truc. Il y a peu, j'ai fait faire une mammo qui est envoyée pour relecture dans une assoc. J'ai reçu un courrier me priant de repasser l'examen, je ne vous dis pas l'angoisse.

Finalement, j'ai repassé la mammo + échographie alors qu'il n'y avait rien du tout, bravo pour l'économie et c'est quelque part humiliant pour le radiologue qui lit les clichés.

J'ai ensuite compris : cette association se doit de justifier son existence en demandant une contre-radio, surtout chez les jeunes cinquantenaires. et tant pis pour les nuits blanches à s'angoisser.

Ce fut la première et la dernière fois que je passais par eux !

Pendant qu'on communique sur le cancer on évite soigneusement de s'intéresser aux causes de sa montée en puissance et d'informer les gens sur les produits dangereux avec lesquels ils sont en contact sans le savoir.

Piqure de rappel:
La plus importante quantité de méthanal est cependant employée pour la production de polymères et de produits chimiques. Combiné au phénol, à l'urée ou à la mélamine, le méthanal forme une résine thermodurcissante. Ces résines sont souvent utilisées dans les colles permanentes, comme celles utilisées dans la fabrication d'aggloméré, de contreplaqué ou de tapis, ou bien pour former des mousses synthétiques. La production de résines à base de méthanal représente plus de la moitié de la consommation de celui-ci.
(...)
En juin 2004, le formaldéhyde a été classé comme « cancérigène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Jusqu'alors, il n'était considéré que comme « cancérigène probable ». Il est à l'origine de cancers de la cavité buccale, des fosses nasales, des sinus, et son implication dans les leucémies est jugée quasi certaine.

Le méthanal est employé dans nombre de matériaux synthétiques; or ceux-ci relâchent au cours du temps des quantités non négligeables de méthanal. C'est pourquoi le méthanal est l'un des polluants les plus répandus à l'intérieur des habitations. Au-dessus d'une concentration de 0,1 mg/kg dans l'air, il peut irriter les yeux et les muqueuses, causant des conjonctivites, des maux de tête et des difficultés à respirer accompagnées de douleurs dans la gorge.

Des expositions importantes au méthanal, comme l'absorption de formol sont mortelles. Le méthanal se transforme en acide formique dans le corps, augmentant ainsi l'acidité sanguine, provoquant une respiration saccadée, de l'hypothermie, puis le coma, voire la mort. En cas d'ingestion de méthanal, il faut aller consulter aussitôt un médecin.

Ce produit est présent dans la plupart des meubles pas chers je pense.
Personne ne vous averti quand vous achetez un tel meuble.

Et il y a aussi les pesticides utilisés dans l'agriculture.
Un lien sur les effets de ceux-ci sur la santé humaine, vous allez regarder différemment une carotte

Mince alors, on ne peut plus rien manger ni boire ni respirer

Il est beaucoup plus simple de culpabiliser le malade, en cherchant le défaut...

Et que dire des cochonneries cancérigènes contenues dans les produits de toilette ou de beauté ?

tristesir a écrit :Pendant qu'on communique sur le cancer on évite soigneusement de s'intéresser aux causes de sa montée en puissance et d'informer les gens sur les produits dangereux avec lesquels ils sont en contact sans le savoir.

Tu as raison de parler de "montée en puissance", et c'est peut-être ça le pire : actuellement, il parait qu' 1 personne sur 2 vivant aujourd'hui aura un cancer plus tard. Et cette tendance va peut-être augmenter si l'on ne corrige pas un peu les choses. Mais rassurez-vous, on pourra vous opérer et vous faire des rayons + chimio à temps ... et puis dans quelques années, les labos pharmaceutiques auront réussi à commercialiser plein de vaccins pour réduire les chances d'avoir des cancers ... en plus ça fera plein d'emplois tous ces vaccins à fabriquer et à injecter

et puis dans quelques années, les labos pharmaceutiques auront réussi à commercialiser plein de vaccins pour réduire les chances d'avoir des cancers ... en plus ça fera plein d'emplois tous ces vaccins à fabriquer et à injecter

Les vaccins préventifs existent déjà, au moins pour les jeunes filles. Il y a eu pas mal de filles mortes un jour ou deux après l'injection et il s'agissait de gamines de 17 à 19 ans en pleine santé

Cela coûte très cher à la secu, entièrement remboursé, trois injections à, je crois 135€. Les médecins le recommande sans qu'on ait de recul, et sans doute pas pour des raisons philanthropiques.

Au fait, pour les dépistages "gratuits", s'il y a un doute (et ils s'entendent bien à fiche la trouille) les contre-examens ne le sont plus, gratuits....

Qui a dit collusion

Un article sur le développement du cancer dans les pays en développement :
http://www.romandie.com/ats/news/090603 ... qo6auk.asp

Et tout ce qu'on leur propose, c'est d'améliorer les traitements et leur accès ... et surtout pas d'éviter les causes du cancer ... alors que c'est très important.

N'empêche, ya une super filière à exploiter pour être sûr d'avoir du boulot : faire des études de cancérologie puis postuler en afrique

Mettre les bouchées doubles sur le dépistage du cancer

Avant, un seul sein subissait les tests de dépistage? Le sein droit?
[c'est bon je sors]

faire des études de cancérologie puis postuler en afrique

Pas très intéressant si on veut devenir riche: la demande est <<insolvable>> comme disent les économistes.
Et quand la demande est insolvable on laisse crever les gens ou on ne les soigne pas tous. Quand il s'agit de produits alimentaires on les détruit pour ne pas que les cours s'effondrent malgré le fait que des gens n'ont rien à manger.

PS:

et le cancer colorectal sont responsables de 32 % des décès

Faire passer une politique autoritaire sans '"vaseline" cela fait mal

Faire passer une politique autoritaire sans '"vaseline" cela fait mal

J'ai reçu le courrier pour faire le test (gratuit), mais je ne le ferai pas

Tiens, dans le même ordre d'idées, il y aurait obligation de se faire vacciner contre la grippe en automne.

Vaccin manu militari afin de faire travailler les labo, alors que le virus n'est pas encore isolé et les essais cliniques non encore effectués.

Le gouvernement devrait acheter 100 millions de doses. Je croyais que nous n'étions que 64 millions, auxquels il faut oter tous les moins de 3 mois

" L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS ! "

Source et pétition : http://petition-mdhp.fr/index.html

En Seine-Saint-Denis, département frappé par la précarité sociale, la mortalité due au cancer est plus élevée qu'ailleurs et l'espérance de vie des hommes est de deux ans inférieure à celle du département voisin de Seine-et-Marne.

"Nous ne sommes pas égaux devant le cancer. Les chiffres se sont dégradés en Seine-Saint-Denis", explique le Dr Christophe Debeugny, médecin chef à la direction départementale de la prévention et de l'action sociale de Seine-Saint-Denis. Il s'appuie sur différentes statistiques, dont celles de l'Observatoire Régional de santé d'Ile-de-France.

Comme dans le reste de la France métropolitaine, pour les hommes le cancer constitue la première cause de mortalité en Seine-Saint Denis (32% des décès, soit 2.737 sur 8.000 par an), devant les maladies cardiovasculaires.

Mais ici, l'espérance de vie d'un homme est inférieure de deux ans à celle d'un habitant du département voisin de Seine-et-Marne. Les femmes y meurent davantage de cancers du sein et du poumon que dans le reste de la France.

Selon l'Atlas de la mortalité par cancer en France, sur la période 1990-1999, le taux de mortalité masculine par cancer du poumon est de 53,2 pour 100.000 habitants au niveau national et de 65,3 en Seine-Saint-Denis, soit 12 points d'écart. En ce qui concerne le cancer de la vessie, l'écart est de 2 points : 10,3 contre 8,2 en moyenne nationale.

Cette surmortalité est "liée" à la précarité sociale, qui génère des "habitudes individuelles à risque" telle la forte consommation d'alcool, de tabac, une alimentation de mauvaise qualité et son corollaire l'obésité, explique Annie Thébaud-Mony, sociologue, directrice de recherche à l'Inserm. "Le type qui fume, qui boit, qui travaille dans une usine exposée à l'amiante, une entreprise où on fait de la peinture aérosol comme c'est généralement le cas en Seine-Saint-Denis : autant de facteurs de risque qui s'accumulent", ajoute le président du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Jean-Marie le Guen.

Ancien département industriel, la Seine-Saint-Denis est l'une des régions les plus touchées par la pauvreté et les inégalités, selon une étude de l'Insee publiée en octobre 2008. L'écart de revenu avec sa voisine Paris a été multiplié quasiment par 5 en 20 ans (de +16% en 1984 à +68% en 2006), selon l'Insee.

Le taux de chômage y est supérieur à la moyenne nationale : 10,3% à fin mars contre 7,4% dans le même temps sur l'ensemble de l'Ile-de-France, et 8,7% en métropole. Les prestations sociales comptent pour le tiers du revenu disponible des ménages, contre 5,4% seulement du revenu disponible moyen des ménages.

A ces inégalités s'ajoute le fait que les populations de Seine-Saint-Denis sont moins perméables aux messages de prévention et au dépistage, souligne le conseil général, qui avait organisé la semaine dernière des Etats généraux du cancer en partenariat avec l'AP-HP. Les gens s'adressent moins aux centres de soins spécialisés et l'éloignement géographique de ceux-ci constitue notamment un handicap majeur pour bénéficier d'un bon diagnostic et des traitements optimaux, soulignent les élus.

"Nous avons une population qui retarde quelquefois l'accès au médecin, qui n'a pas un contact avec un système de prévention de qualité, et qui du coup se retrouve fragilisée", résume le président PS du conseil général Claude Bartolone. Avec l'AP-HP, il vient d'annoncer la création d'un Pôle Cancer destiné à favoriser l'accès aux soins pour les patients.

(Source : Les Echos)

Ça va probablement pas s'améliorer avec les ruptures d'assurance maladie que subiront les demandeurs du RSA.
Qui va étudier l'incidence de la politique sarkozienne sur la santé des victimes de celle-ci ?

Ça sera étudié... mais il sera trop tard pour bcp quand les données seront divulguées. Comme d'hab.