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un blog sur la crise : licenciements, chômage, etc

Publié : 20 janv. 2009
par tranquille2

Publié : 20 janv. 2009
par maguy
Le plus triste dans ces témoignages, enfin s'il y a des degrés dans la tristesse est qu'ils ne se rendent absolument pas compte de ce qui leur arrive...

Le premier choc on le prend dans la figure, avant Nöel d'accord, mais ils ne savent pas qu'ils se sont réveillés sur une autre planète où les règles ont été changées sans qu'ils le voient, ou alors chez certains "profiteurs professionnels" qu'on voit aux JT.

Il est bien brave le monsieur qui préfèrerait un salaire au chômage, de se dire pour se rassurer que depuis 30 ans il a toujours retrouvé.

Ils ne se doutent pas de la violence qui les attend "dehors". Le premier choc, on l'absorbe surtout dans les grosses boites qui dégraissent dans les petites villes.

Ensuite, on fait ses comptes et peu importe que ce soit Nöel ou la saint-Glinglin.

Après seulement on surnage ou on coule :cry: financièrement, physiquement, mentalement, affectivement.

S'ils ont en plus une cellule de reclassement un peu vicieuse ou sadique, ils ont vraiment intérêt à se regrouper et à se soutenir, mais ce mot est malheureusement obsolète.

C'est triste, vraiment.

Publié : 20 janv. 2009
par tristesir
Comme si ne jamais être absent, et de “toujours dépanner quand on l’appelait pendant les vacances” n’avait pas compté.
Issu du premier témoignage. C'est la reconnaissance du CAC 40.

Ces gens sont dans une situation vraiment difficile. Retrouver un salaire de 1600 euros net n'est surement pas une mince affaire.

(il aurait pu soigner la photo, le mari pose dans l'uniforme du chômeur 8))

Pendant qu'on nous parle de "chômage technique" pour ne pas effrayer le clampin de droite qui croit encore dans la promesse de Mr Sarkozy du "travailler plus pour gagner plus", ça licencie à fond chez les sous-traitants.

Publié : 20 janv. 2009
par maguy
il aurait pu soigner la photo, le mari pose dans l'uniforme du chômeur
Oui, ou on dirait l'acheteur de l'hyper le samedi :lol:
Pendant qu'on nous parle de "chômage technique" pour ne pas effrayer le clampin de droite qui croit encore dans la promesse de Mr Sarkozy du "travailler plus pour gagner plus", ça licencie à fond chez les sous-traitants.
Mon dernier CDI était un sous-traitant de sous-traitant pour l'automobile.

Cela me rappelle ce qu'avaient répondu des ouvrières licenciées à Claire Villiers "nous ne sommes pas chômeurs, nous sommes licenciés".

C'est drôle que la seule valeur, la seule religion, la seule raison d'être, de vivre de l'ouvrier soit "le boulot".

On leur a bien vendu, ce concept depuis la bible, anathème de la société judéo-chrétienne.

Sans travail, plus d'existence, déjà que beaucoup de retraités le vivent mal :roll:

Publié : 20 janv. 2009
par tristesir
Sans travail, plus d'existence, déjà que beaucoup de retraités le vivent mal
Il faut distinguer deux choses. Les moyens de subsistances et la programmation des gens.

Ces gens sont surendettés. La perte d'emploi et la perspective de se retrouver à l'ASS va les faire plonger.

Je parie qu'ils ont des traites sur leur maison. Trouver un emploi au SMIC plein-temps devient une gageure et je ne suis même sûr qu'un tel salaire ne les empêcherait pas de sombrer: vendre leur maison etc.

Je me considère chanceux de ne pas avoir de crédit sur une maison que je ne pourrais jamais finir de payer et aucun crédit à la consommation.

Ce que je trouve intéressant dans ce témoignage est qu'il montre les rouages du système.

Beaucoup de gens s'imaginent encore que l'effort, la loyauté à l'entreprise, ce genre de choses, sont récompensés et cet exemple montre comment c'est récompensé: la porte dans la g....et un coup de pieds au c... Pardon de la grossièreté.

Publié : 20 janv. 2009
par maguy
Ces gens sont surendettés. La perte d'emploi et la perspective de se retrouver à l'ASS va les faire plonger
J'avais bien compris, surtout si les deux conjoints travaillaient ensemble et que les enfants ne sont pas autonomes.

Mon côté parano m'a toujours interdit d'acheter, heureusement.

Quant à vendre sa maison, il faut pouvoir le faire (il y a de plus en plus de contrôles demandés) mais ça risque de faire le bonheur des vautours qui ne guettent que ça.

Il faut trouver à se loger ailleurs en plus et à des prix qu'ils n'imaginent même pas dans leurs pires cauchemards. Quelle misère !

Pour l'instant ils me semblent plutôt dans ce que tu appelles "la programmation", le choc.