Forte augmentation du chômage technique, autorisé par décret
Publié : 04 janv. 2009
Forte augmentation du chômage technique, autorisé maintenant par décret
France Info – Dimanche 04/01/09
Fin novembre, Nicolas Sarkozy s’était prononcé pour une utilisation plus souple du chômage partiel, jugé dans l’environnement actuel préférable à des "licenciements économiques complets". Dans un décret publié ce samedi, le gouvernement augmente fortement le quota annuel de chômage technique indemnisable.
Depuis le premier janvier, le contingent d’heures indemnisables au titre de l’allocation spécifique de chômage partiel est “fixé à 800 heures pour l’ensemble des branches professionnelles.”
Il est porté "“à 1.000 heures pour les industries du textile, de l’habillement et du cuir, pour l’industrie automobile et ses sous-traitants qui réalisent avec elle au minimum 50% de leur chiffre d’affaires ainsi que pour le commerce de véhicules”".
Depuis avril 2003, le contingent autorisé n’était que de 600 heures.
Le chômage partiel ou chômage technique est un dispositif qui permet à une entreprise de bénéficier de la solidarité de l’Etat en cas de coup dur exceptionnel. Après avoir demandé l’autorisation à la Direction départementale du travail, l’employeur doit verser au salarié en chômage partiel une partie de sa rémunération brute. Elle est passée depuis début janvier de 50% à 60% à la suite d’une récente renégociation entre syndicats et patronat. Il se fait ensuite rembourser par l’Etat une allocation spécifique de chômage partiel qui a également été revalorisée depuis janvier.
Pour l’entreprise, le chômage technique est un outil de flexibilité qui peux lui permettre de résister à la crise. Mais pour les salariés, il signifie aussi des centaines d’euros en moins chaque mois.
En 2007, quelque 117.800 salariés ont été au chômage partiel en France, après 105.600 en 2006 et 171.500 en 2005, selon des données OCDE.
source
Quand je pense que la plupart des patrons fustigeait l'"état providence" et qu'ils ne sont même pas capables d'assumer leurs pertes ou leur incompétence, ça laisse rêveur !
Ma nièce me disait récemment que dans son usine, il y avait du chômage technique la semaine mais qu'on leur demandait de venir... le samedi
A part ça, tout va très bien !
France Info – Dimanche 04/01/09
Fin novembre, Nicolas Sarkozy s’était prononcé pour une utilisation plus souple du chômage partiel, jugé dans l’environnement actuel préférable à des "licenciements économiques complets". Dans un décret publié ce samedi, le gouvernement augmente fortement le quota annuel de chômage technique indemnisable.
Depuis le premier janvier, le contingent d’heures indemnisables au titre de l’allocation spécifique de chômage partiel est “fixé à 800 heures pour l’ensemble des branches professionnelles.”
Il est porté "“à 1.000 heures pour les industries du textile, de l’habillement et du cuir, pour l’industrie automobile et ses sous-traitants qui réalisent avec elle au minimum 50% de leur chiffre d’affaires ainsi que pour le commerce de véhicules”".
Depuis avril 2003, le contingent autorisé n’était que de 600 heures.
Le chômage partiel ou chômage technique est un dispositif qui permet à une entreprise de bénéficier de la solidarité de l’Etat en cas de coup dur exceptionnel. Après avoir demandé l’autorisation à la Direction départementale du travail, l’employeur doit verser au salarié en chômage partiel une partie de sa rémunération brute. Elle est passée depuis début janvier de 50% à 60% à la suite d’une récente renégociation entre syndicats et patronat. Il se fait ensuite rembourser par l’Etat une allocation spécifique de chômage partiel qui a également été revalorisée depuis janvier.
Pour l’entreprise, le chômage technique est un outil de flexibilité qui peux lui permettre de résister à la crise. Mais pour les salariés, il signifie aussi des centaines d’euros en moins chaque mois.
En 2007, quelque 117.800 salariés ont été au chômage partiel en France, après 105.600 en 2006 et 171.500 en 2005, selon des données OCDE.
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Quand je pense que la plupart des patrons fustigeait l'"état providence" et qu'ils ne sont même pas capables d'assumer leurs pertes ou leur incompétence, ça laisse rêveur !
Ma nièce me disait récemment que dans son usine, il y avait du chômage technique la semaine mais qu'on leur demandait de venir... le samedi

A part ça, tout va très bien !