45 années de Smic pour un sauvetage
Publié : 22 déc. 2008
Le sauvetage de Yann Eliès, concurrent du Vendée Globe récupéré samedi par une frégate de la marine australienne, a coûté plus d'un million de dollars australiens (soit environ 490.000 €), selon l'agence de presse australienne.
«Le secours en mer est régi par la Convention de Hambourg du 27 avril 1979 (ratifiée notamment par la France et l'Australie). Cette convention du droit international implique que les états signataires organisent les secours en mer dans les zones qu'ils supervisent, et indique que tous les moyens doivent être mis en place pour sauvegarder la vie humaine et s'assurer qu'une assistance est fournie à toute personne en détresse en mer», a indiqué dans un communiqué Marie-Christine Lanne, directeur de la communication de Generali France, parrain du bateau du malheureux navigateur...
La marine australienne avait affrété une frégate qui a parcouru plus de 3000 kilomètres (1860 milles) pour recueillir le skipper de Generali à la dérive. Sans compter la facture énergétique d'un tel événement organisé par des bourgeois plein de tunes.
En ces temps de crise, alors qu'on annonce la mort d'au moins 337 SDF en France cette année et que des centaines de milliers de salariés vont pointer à l'ANPE, les moyens déployés pour sauver un seul homme, gosse de riches qui brave les mers, m'est insupportable. Je me retiens de publier un article assassin là-dessus car, après tout, dans le genre indécent, il y a pire en ce moment.
«Le secours en mer est régi par la Convention de Hambourg du 27 avril 1979 (ratifiée notamment par la France et l'Australie). Cette convention du droit international implique que les états signataires organisent les secours en mer dans les zones qu'ils supervisent, et indique que tous les moyens doivent être mis en place pour sauvegarder la vie humaine et s'assurer qu'une assistance est fournie à toute personne en détresse en mer», a indiqué dans un communiqué Marie-Christine Lanne, directeur de la communication de Generali France, parrain du bateau du malheureux navigateur...
La marine australienne avait affrété une frégate qui a parcouru plus de 3000 kilomètres (1860 milles) pour recueillir le skipper de Generali à la dérive. Sans compter la facture énergétique d'un tel événement organisé par des bourgeois plein de tunes.
En ces temps de crise, alors qu'on annonce la mort d'au moins 337 SDF en France cette année et que des centaines de milliers de salariés vont pointer à l'ANPE, les moyens déployés pour sauver un seul homme, gosse de riches qui brave les mers, m'est insupportable. Je me retiens de publier un article assassin là-dessus car, après tout, dans le genre indécent, il y a pire en ce moment.