Le trou de la Sécu à 20 Milliards d’€ en 2009 ?
Publié : 22 déc. 2008
Le déficit de la Sécurité sociale atteindra 15 à 20 milliards d’euros en 2009, qui s’ajouteront aux 80 milliards prévus pour l’Etat, rapporte lundi le journal La Tribune.
Première raison invoquée : le «ralentissement très marqué de la progression de la masse salariale».
Piqûre de rappel :
Entre 1980 en 2006, la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée des entreprises est tombée de 67% à 57% en moyenne dans les quinze pays les plus riches de l’OCDE. En France, cette chute de 10 points de PIB sur un quart de siècle équivaut à 160 milliards d’€ issus des salaires — et donc de la protection sociale (retraite, chômage, santé, famille) — qui ont été siphonnés par le grand Capital.
Un point de masse salariale en moins correspond à environ 2 milliards d’€ de recettes en moins pour la protection sociale. Or, depuis trente ans, notre masse salariale a été constamment malmenée et réduite grâce au chômage de masse et à la précarisation de l'emploi. La masse salariale est également tributaire des ralentissements économiques, qu'ils soient organisés ou non...
Bref: ça promet !!!
Première raison invoquée : le «ralentissement très marqué de la progression de la masse salariale».
Piqûre de rappel :
Entre 1980 en 2006, la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée des entreprises est tombée de 67% à 57% en moyenne dans les quinze pays les plus riches de l’OCDE. En France, cette chute de 10 points de PIB sur un quart de siècle équivaut à 160 milliards d’€ issus des salaires — et donc de la protection sociale (retraite, chômage, santé, famille) — qui ont été siphonnés par le grand Capital.
Un point de masse salariale en moins correspond à environ 2 milliards d’€ de recettes en moins pour la protection sociale. Or, depuis trente ans, notre masse salariale a été constamment malmenée et réduite grâce au chômage de masse et à la précarisation de l'emploi. La masse salariale est également tributaire des ralentissements économiques, qu'ils soient organisés ou non...
Bref: ça promet !!!