Tous Végétariens? ;)
Publié : 10 déc. 2008
[color=black]Ben justement, l'homme n' ... étarien ! [/quote]tristesir a écrit :J'ai trouvé ce texte, par hasard, que je trouve être un bon résumé et un bon plaider:
Par définition le végétarien ne consomme aucune chair animale (viande, volailles, charcuterie, poissons, crustacés, coquillages), mais mange généralement des sous-produits animaux (œuf, lait, fromage).
Aux yeux de bien des gens le végétarisme évoque la pauvreté, la maladie, ou une quelconque secte religieuse.
En vérité les mobiles pour devenir végétarien sont nombreux, très diversifiés et dépendent de la sensibilité de chacun. Cuvier le grand naturaliste disait : "l'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores". En effet, la denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme.
Ils sont nourris aux OGM, avec antibio à gogo, steroïdes ou anabolisants pour que la masse musculaire augmente plus rapidement, donc les profits et bien entendu on retrouve tout ça dans l'assiette.je ne connais pas (encore) d'animal transgénique.
Pas pratique en ville et puis la question est surtout ce qu'on leur donne à manger, aux bêbêtes !Concernant l'élevage intensif, on peut essayer de choisir de la viande provenant d'un élevage local par exemple
Dans les petits élevages que je connais, les bêtes mangent des "bonnes" choses. C'est sûr, j'en ai pas visité des tonnes.maguy a écrit :Pas pratique en ville et puis la question est surtout ce qu'on leur donne à manger, aux bêbêtes !Concernant l'élevage intensif, on peut essayer de choisir de la viande provenant d'un élevage local par exemple
C'est facile, tu arrêtes de manger de la viande.Chacun fait bien comme il veut. Je trouve ça juste assez compliqué d'être végétarien
Il y a moyen de ne pas porter de chaussures, ou plus généralement de vêtements qui ont été fabriqués avec des bouts de cadavres d'animaux.Par contre, je me demande comment sont fabriquées nos chaussures en cuir?
On peut tondre un mouton sans le tuer tout de même. Bon, je ne suis pas puriste mais n'aime trop la laine ça gratteLes puristes ne portent pas non plus de vêtements en laine.
Pour accroitre la production de laine, l'être humain a sélectionné naturellement (peut être que la manipulation directe de gênes est utilisé maintenant je l'ignore) des races de moutons qui peuvent porter une quantité incroyable de laine et qui auraient bien du mal à vivre si l'homme ne les tondaient pas.On peut tondre un mouton sans le tuer tout de même.
Oui je le pense sérieusement.Pourquoi pas, sans doute est-ce lié? la façon dont on traite l'animal, la nature, reflète peut-être de la façon dont nous nous traitons?
comme de l'abattage!?
LE FOIE GRAS : UN CONCENTRE DE SOUFFRANCES
Traditionnel ou industriel, le gavage n’est pas un simple excès de nourriture, mais un vrai supplice qui mène irrémédiablement à l’agonie et à la mort les oies et les canards au bout de deux à trois semaines.
On croit parfois que le gonflement du foie, bien qu’exagéré, est naturel. Il n’en est rien : c’est une maladie forcée (stéatose hépatique nutritionnelle donnant un énorme organe malsain) qui débouche sur la mort si le gavage se poursuit. Mais avant la mort viennent de multiples souffrances.
- Le tuyau de l’entonnoir est enfoncé très profondément. La douleur est souvent accentuée par des accidents de gavage (perforation du cou ou du jabot, brûlures internes par le maïs trop chaud…).
- Le foie, multiplié par 8, 10, ou 12, presse sur les poumons de ces oiseaux qui n’ont pas de diaphragme et rend leur respiration très difficile. Ils halètent péniblement pour trouver de l’air.
- Le confinement est tel que les canards ne peuvent pas bouger dans leur cage de gavage (25 cm par 15 !) : imaginez une cellule de prison où vous ne pourriez pas écarter les bras du corps !
- Dans les parcs collectifs, la surpopulation est une autre source de stress. Pour éviter les agressions, on pratique le débecquage : le bec est coupé par une lame chauffée à blanc, il restera profondément douloureux toute la vie.
- L’insalubrité accentue le développement des maladies. Les diarrhées, l’impossibilité de bouger due aux chocs de gavage finit par rendre les oiseaux, qui étaient propres et beaux avant le gavage, souillés d’excréments et malades. Au bout de quelques jours de gavage les oiseaux ne peuvent plus émettre de son et un silence de mort règne dans les parcs. Juste leur respiration est perceptible.
- Ces oiseaux mâles (les femelles sont tuées à la naissance) au comportement de couple fidèle souffrent cruellement de leur isolement forcé.
- Ils ont tendance à fuir le gaveur qui leur prend le coup. Au moment du gavage, leur stress intense dû à l’appréhension de la douleur est très perceptible.
Officiellement, 4 à 10% des canards meurent avant l’abattage. De l’aveu même des gaveurs : « Beaucoup ne tiennent pas le choc… ». Imaginez-vous, recevant deux fois par jour, en cinq secondes, l’équivalent de 15 kilos de spaghettis !
Douleur et anxiété, privations des moindres besoins comportementaux, sociaux et physiologiques : voilà la réalité du gavage, indéniable.