Plateforme téléphonique Anpe : C'est pas humain
Publié : 06 déc. 2008
simplifier les démarches des demandeurs d’emploi
Le gouvernement a le toupet de faire croire aux privés d'emploi et aux agents qu'il souhaite, avec la mise en place d'une plateforme téléphonique à l'ANPE, "simplifier les démarches des demandeurs d'emploi". Agent ANPE en colère, j'ai fait grève le 1er décembre contre cette plateforme, et je suis dégoûté qu'on n'ait pas lancé une grève reconductible à ce sujet.
La plateforme téléphonique ANPE, c'est pour les privés d'emploi :
- Appels surtaxés quand on appelle d'un téléphone mobile
- Liste limitée d'excuses "raisonnables" d'absence à un entretien, qui va déboucher sur de "raisonnables" radiations massives
- Message d'attente du type "si vous n'avez pas d'excuse valable pour être absent à un rendez-vous, vous allez être radié". EN BOUCLE !
- Impossibilité d'avoir son conseiller en ligne : Un message lui est envoyé sur sa boîte mél, et il rappellera son interlocuteur... Quand il aura le temps !
Et pour les conseillers :
- Impossibilité de renseigner directement les privés d'emploi, entre autres de leurs droits.
- Impossibilité de replanifier directement un rendez-vous, en prenant en compte le VRAI emploi du temps du conseiller, et non pas une grille pré-formatée par l'établissement
- Impossibilité de prendre en compte la REELLE situation du privé d'emploi : Coup de mou, situation personnelle...
J'ai très mal vécu cette première semaine sans que le téléphone ne sonne une seule fois, et j'ai eu du mal à recontacter les personnes qui avaient laissé un message à la plateforme. Je compte résister à ce gouvernement qui veut deshumaniser les rapports entre les victimes du système et les agents ANPE. Je vais m'acheter un deuxième téléphone portable pour donner aux privés d'emploi un numéro de téléphone professionnel.
Ils pourront ainsi me contacter pendant les heures de bureau. Je trouve la mentable de devoir mettre la main à la poche pour avoir un téléphone professionnel, mais je ne veux pas non plus travailler sans téléphone...
"Ne pas participer à la lutte, c'est participer à la défaite" B.Brecht
Le gouvernement a le toupet de faire croire aux privés d'emploi et aux agents qu'il souhaite, avec la mise en place d'une plateforme téléphonique à l'ANPE, "simplifier les démarches des demandeurs d'emploi". Agent ANPE en colère, j'ai fait grève le 1er décembre contre cette plateforme, et je suis dégoûté qu'on n'ait pas lancé une grève reconductible à ce sujet.
La plateforme téléphonique ANPE, c'est pour les privés d'emploi :
- Appels surtaxés quand on appelle d'un téléphone mobile
- Liste limitée d'excuses "raisonnables" d'absence à un entretien, qui va déboucher sur de "raisonnables" radiations massives
- Message d'attente du type "si vous n'avez pas d'excuse valable pour être absent à un rendez-vous, vous allez être radié". EN BOUCLE !
- Impossibilité d'avoir son conseiller en ligne : Un message lui est envoyé sur sa boîte mél, et il rappellera son interlocuteur... Quand il aura le temps !
Et pour les conseillers :
- Impossibilité de renseigner directement les privés d'emploi, entre autres de leurs droits.
- Impossibilité de replanifier directement un rendez-vous, en prenant en compte le VRAI emploi du temps du conseiller, et non pas une grille pré-formatée par l'établissement
- Impossibilité de prendre en compte la REELLE situation du privé d'emploi : Coup de mou, situation personnelle...
J'ai très mal vécu cette première semaine sans que le téléphone ne sonne une seule fois, et j'ai eu du mal à recontacter les personnes qui avaient laissé un message à la plateforme. Je compte résister à ce gouvernement qui veut deshumaniser les rapports entre les victimes du système et les agents ANPE. Je vais m'acheter un deuxième téléphone portable pour donner aux privés d'emploi un numéro de téléphone professionnel.
Ils pourront ainsi me contacter pendant les heures de bureau. Je trouve la mentable de devoir mettre la main à la poche pour avoir un téléphone professionnel, mais je ne veux pas non plus travailler sans téléphone...
"Ne pas participer à la lutte, c'est participer à la défaite" B.Brecht