Visiteur médical : le métier est bien malade !
Publié : 12 nov. 2008
Déremboursements de médicaments, développement des génériques...
Les plans sociaux se multiplient, dans un secteur qui emploie 23 000 personnes.
La lutte pour boucher, un peu, le trou de la Sécurité sociale fait souffrir la profession. Les 23 000 visiteurs médicaux français sont accusés de pousser les médecins à la dépense. Les labos pâtissent aussi d'un moindre nombre d'autorisations de nouvelles molécules. Et les licenciements s'ensuivent. Sanofi Aventis a ainsi annoncé, à la rentrée, la suppression d'un peu plus de 900 postes.
Autre exemple: MBO, un prestataire de services pour l'industrie pharmaceutique. Basée à Boulogne-Billancourt, l'entreprise est au bord du dépôt de bilan.
Elle a averti son comité d'entreprise, à la fin d'octobre, de très grosses difficultés financières. Aujourd'hui, 1 100 salariés sont dans la mouise, partout en France. MBO était née, en 1999, de l'initiative de Nicolas Minkowski et de Marc Henry Boy, aujourd'hui PDG, venus tous les deux de l'industrie pharmaceutique.
Les salariés, qui viennent quand même de toucher une somme uniforme de 1 000 €, du haut en bas de l'échelle, au titre de leur salaire d'octobre impayé, s'attendent à une cessation des paiements et à la nomination d'un administrateur.
source
Quand je vous dis que les médecins seront ravis un jour de recevoir les CMU ou autres pauvres, à peu près les seuls solvables
Les plans sociaux se multiplient, dans un secteur qui emploie 23 000 personnes.
La lutte pour boucher, un peu, le trou de la Sécurité sociale fait souffrir la profession. Les 23 000 visiteurs médicaux français sont accusés de pousser les médecins à la dépense. Les labos pâtissent aussi d'un moindre nombre d'autorisations de nouvelles molécules. Et les licenciements s'ensuivent. Sanofi Aventis a ainsi annoncé, à la rentrée, la suppression d'un peu plus de 900 postes.
Autre exemple: MBO, un prestataire de services pour l'industrie pharmaceutique. Basée à Boulogne-Billancourt, l'entreprise est au bord du dépôt de bilan.
Elle a averti son comité d'entreprise, à la fin d'octobre, de très grosses difficultés financières. Aujourd'hui, 1 100 salariés sont dans la mouise, partout en France. MBO était née, en 1999, de l'initiative de Nicolas Minkowski et de Marc Henry Boy, aujourd'hui PDG, venus tous les deux de l'industrie pharmaceutique.
Les salariés, qui viennent quand même de toucher une somme uniforme de 1 000 €, du haut en bas de l'échelle, au titre de leur salaire d'octobre impayé, s'attendent à une cessation des paiements et à la nomination d'un administrateur.
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Quand je vous dis que les médecins seront ravis un jour de recevoir les CMU ou autres pauvres, à peu près les seuls solvables
