Prise au piège du CAV
Publié : 29 oct. 2008
Bonjour,
Je suis en CAV assistant directeur d'école depuis décembre 2007, mon contrat s'est terminé en juin 2008 et comme je m'entendais vraiment très bien avec le directeur de l'école et que malgré tout c'était toujours mieux de gagner 800 euros par mois que 450 et surtout d'avoir un semblant de vie sociale, j'ai donc accepté le renouvellement jusqu'au 31/12/2008 (le contrat avenir est censé être pour 5 ans et je suis à 6 ans de la retraite). Je savais que l'ancien directeur ne restait pas mais j'ignorais que la nouvelle directrice allait me mener une vie d'enfer.
Elle a commencé la 1re réunion avec les enseignants en disant qu'elle avait une personne comme moi avant et qu'elle ne faisait rien du tout.
En fait c'est cette directrice qui ne veut pas d'assistante, elle ne veut rien donner de son travail pas même une photocopie par contre elle me demande de travailler sur "base élèves" car elle ne sait pas ce qui est un comble.
Elle m'a littéralement éjectée de son bureau et reléguée au fin fond d'une salle ce qui fait que je ne peux même plus répondre au téléphone et je n'ai plus aucun contact avec les enfants ce qu'ils ne comprennent pas.
Devant une telle absurdité je suis allée voir l'inspecteur de l'académie et il nous a convoqué toutes les 2 et suite à cela il lui a demandé de me noter par écrit mes taches journalières, en échange elle a fait une demie page avec 3 taches ponctuelles qui prennent à peine 3 jours et seule la relève du courrier (à la boite postal surtout pas mail) est mentionnée.
Ensuite ça a été carrément le harcèlement, aller jusqu'à appeler l'IEN parce que j'étais sortie 10 minutes pour aller à la pharmacie 50 mètres plus loin et quand je suis revenue j'avais un sbire de l'inspecteur qui m'attendait et qui n'a pas arrêté de me crier dessus. Quand il a commencé à faire froid elle n'arrête pas de rentrer dans la pièce où il y a la photocopieuse et de laisser la porte qui donne vers l'extérieur ouverte alors que même les enfants ont le respect et la ferme en partant.
Quant à cette dernière, bien entendu elle dit que je refuse de faire le travail qu'elle me demande et que rien ne peut le prouver et c'est le pot de terre contre le pot de fer.
J'ai 55 ans et encore 6 ans avant la retraite et je bosse depuis 1976 et je ne pensais pas un jour être traitée de la sorte.
Si bien que j'ai craqué et mon médecin m'a arrêté pour dépression pendant 15 jours et je viens de recevoir mon bulletin de salaire avec 350 euros, alors que j'en touchais 450 en ASS et aucun remboursement pour le moment de la sécu car je les ai appelés et ils m'ont dit n'avoir reçu aucune demande de mon employeur.
Dans notre cas nous avons 3 jours de carence et ensuite 50 % de la sécu il n'est donc pas possible de se mettre en maladie et je suis complètement coincée car je suis harcelée par cette harpie et je n'ai aucun échappatoire alors que je pensais être là pour 5 ans au départ.
Le pire c'est qu'il y a une super place en CAE dans une école privée avec un descriptif qui me conviendrait parfaitement mis je suis coincée dans ce poste où je n'ai rien à faire de la journée car j'ai refusé le seul travail que l'on me donnait à savoir de travailler sur base élèves car il est trop facile d'invoquer une faute professionnelle quand on touche à des logiciels hyper confidentiels que même certains directeur d'école refusent d'utiliser.
Que puis je faire ? j'en suis arrivée à me demander s'il ne vaudrait pas mieux que je sois en maladie jusqu'au 31 décembre plutôt que de commettre un acte répréhensible aux yeux de la loi car je suis à bout de nerf.
Si seulement une personne bienveillante pouvait me conseiller car c'est vrai que depuis 30 ans que je travaille je n'ai jamais été dans des structures où je n'avais même pas un délégué du personnel.
J'ai contacté les syndicats éducation nationale, la seule chose qu'ils me disent c'est de me mettre en maladie.
N'y a t il aucun moyen de me libérer de ce cauchemar ? l'ANPE ne veut pas en entendre parler et me renvoie vers mon employeur alors qu'elle était quand même signataire de la convention?
j'en ai parlé également à des anciens enseignants de l'école qui disent qu'ils ne peuvent rien faire car ça les mettrait en porte à faux vis à vis de la directrice et surtout de l'inspecteur de l'académie qui de toute évidence est du côté de cette dernière et refuse même de me licencier alors que ce serait pour moi le seul moyen de pouvoir retrouver mes ASSEDIC car si je démissionne je perds tout.
Et dire qu'il y marqué égalité liberté fraternité dans les écoles et que les enfants voient des personnes se faire laminer parce qu'elles sont précaires parmi des privilégiés.
Quand je pense que l'année dernière alors que j'avais été porter à l'inspection académique l'arrêt maladie d'un enseignant arrêté juste avant les vacances de noêl et que le jour où elle est revenue je lui ai dit : alors tu vas mieux ? et elle m'a répondu, hilare : est ce que j'ai la tête de quelqu'un qui était malade ? j'étais 15 jours en Afrique. Comment peut il y a voir de telles injustices dans notre pays, pas la peine d'aller faire la leçon à d'autres pays.
Désolée pour la longueur, j'ai vu dans certains forums que certaines personnes avaient vécu la même chose mais on ne sait pas ce qu'elles sont devenue, c'est pour cela que je me dis qu'il ya a peut-être une solution, hormis les prud'hommes car je ne me sens vraiment pas la force de le faire même en sachant qu'ils ont tous les torts et surtout que j'ai besoin de vivre maintenant et d'avoir un revenu correct.
Merci pour vos conseils et désolée pour la longueur du message.
EDIT : juste un edit pour dire que je sais que de nombreux cav d'assistant directeur se passent bien et que certains aimeraient voir leur emploi pérenniser, mais il ne faut pas se faire d'illusion ils ne le seront jamais, ce que veulent les directeurs d'école ce sont des jours de décharge en plus pas des assistants. Je voudrai juste dire à ceux qui sont bien, de faire attention car les directeurs peuvent changer et contrairement aux hommes politiques qui emmènent leur staff quand ils déménagent, l'assistant, lui ou elle, reste.
Je suis en CAV assistant directeur d'école depuis décembre 2007, mon contrat s'est terminé en juin 2008 et comme je m'entendais vraiment très bien avec le directeur de l'école et que malgré tout c'était toujours mieux de gagner 800 euros par mois que 450 et surtout d'avoir un semblant de vie sociale, j'ai donc accepté le renouvellement jusqu'au 31/12/2008 (le contrat avenir est censé être pour 5 ans et je suis à 6 ans de la retraite). Je savais que l'ancien directeur ne restait pas mais j'ignorais que la nouvelle directrice allait me mener une vie d'enfer.
Elle a commencé la 1re réunion avec les enseignants en disant qu'elle avait une personne comme moi avant et qu'elle ne faisait rien du tout.
En fait c'est cette directrice qui ne veut pas d'assistante, elle ne veut rien donner de son travail pas même une photocopie par contre elle me demande de travailler sur "base élèves" car elle ne sait pas ce qui est un comble.
Elle m'a littéralement éjectée de son bureau et reléguée au fin fond d'une salle ce qui fait que je ne peux même plus répondre au téléphone et je n'ai plus aucun contact avec les enfants ce qu'ils ne comprennent pas.
Devant une telle absurdité je suis allée voir l'inspecteur de l'académie et il nous a convoqué toutes les 2 et suite à cela il lui a demandé de me noter par écrit mes taches journalières, en échange elle a fait une demie page avec 3 taches ponctuelles qui prennent à peine 3 jours et seule la relève du courrier (à la boite postal surtout pas mail) est mentionnée.
Ensuite ça a été carrément le harcèlement, aller jusqu'à appeler l'IEN parce que j'étais sortie 10 minutes pour aller à la pharmacie 50 mètres plus loin et quand je suis revenue j'avais un sbire de l'inspecteur qui m'attendait et qui n'a pas arrêté de me crier dessus. Quand il a commencé à faire froid elle n'arrête pas de rentrer dans la pièce où il y a la photocopieuse et de laisser la porte qui donne vers l'extérieur ouverte alors que même les enfants ont le respect et la ferme en partant.
Quant à cette dernière, bien entendu elle dit que je refuse de faire le travail qu'elle me demande et que rien ne peut le prouver et c'est le pot de terre contre le pot de fer.
J'ai 55 ans et encore 6 ans avant la retraite et je bosse depuis 1976 et je ne pensais pas un jour être traitée de la sorte.
Si bien que j'ai craqué et mon médecin m'a arrêté pour dépression pendant 15 jours et je viens de recevoir mon bulletin de salaire avec 350 euros, alors que j'en touchais 450 en ASS et aucun remboursement pour le moment de la sécu car je les ai appelés et ils m'ont dit n'avoir reçu aucune demande de mon employeur.
Dans notre cas nous avons 3 jours de carence et ensuite 50 % de la sécu il n'est donc pas possible de se mettre en maladie et je suis complètement coincée car je suis harcelée par cette harpie et je n'ai aucun échappatoire alors que je pensais être là pour 5 ans au départ.
Le pire c'est qu'il y a une super place en CAE dans une école privée avec un descriptif qui me conviendrait parfaitement mis je suis coincée dans ce poste où je n'ai rien à faire de la journée car j'ai refusé le seul travail que l'on me donnait à savoir de travailler sur base élèves car il est trop facile d'invoquer une faute professionnelle quand on touche à des logiciels hyper confidentiels que même certains directeur d'école refusent d'utiliser.
Que puis je faire ? j'en suis arrivée à me demander s'il ne vaudrait pas mieux que je sois en maladie jusqu'au 31 décembre plutôt que de commettre un acte répréhensible aux yeux de la loi car je suis à bout de nerf.
Si seulement une personne bienveillante pouvait me conseiller car c'est vrai que depuis 30 ans que je travaille je n'ai jamais été dans des structures où je n'avais même pas un délégué du personnel.
J'ai contacté les syndicats éducation nationale, la seule chose qu'ils me disent c'est de me mettre en maladie.
N'y a t il aucun moyen de me libérer de ce cauchemar ? l'ANPE ne veut pas en entendre parler et me renvoie vers mon employeur alors qu'elle était quand même signataire de la convention?
j'en ai parlé également à des anciens enseignants de l'école qui disent qu'ils ne peuvent rien faire car ça les mettrait en porte à faux vis à vis de la directrice et surtout de l'inspecteur de l'académie qui de toute évidence est du côté de cette dernière et refuse même de me licencier alors que ce serait pour moi le seul moyen de pouvoir retrouver mes ASSEDIC car si je démissionne je perds tout.
Et dire qu'il y marqué égalité liberté fraternité dans les écoles et que les enfants voient des personnes se faire laminer parce qu'elles sont précaires parmi des privilégiés.
Quand je pense que l'année dernière alors que j'avais été porter à l'inspection académique l'arrêt maladie d'un enseignant arrêté juste avant les vacances de noêl et que le jour où elle est revenue je lui ai dit : alors tu vas mieux ? et elle m'a répondu, hilare : est ce que j'ai la tête de quelqu'un qui était malade ? j'étais 15 jours en Afrique. Comment peut il y a voir de telles injustices dans notre pays, pas la peine d'aller faire la leçon à d'autres pays.
Désolée pour la longueur, j'ai vu dans certains forums que certaines personnes avaient vécu la même chose mais on ne sait pas ce qu'elles sont devenue, c'est pour cela que je me dis qu'il ya a peut-être une solution, hormis les prud'hommes car je ne me sens vraiment pas la force de le faire même en sachant qu'ils ont tous les torts et surtout que j'ai besoin de vivre maintenant et d'avoir un revenu correct.
Merci pour vos conseils et désolée pour la longueur du message.
EDIT : juste un edit pour dire que je sais que de nombreux cav d'assistant directeur se passent bien et que certains aimeraient voir leur emploi pérenniser, mais il ne faut pas se faire d'illusion ils ne le seront jamais, ce que veulent les directeurs d'école ce sont des jours de décharge en plus pas des assistants. Je voudrai juste dire à ceux qui sont bien, de faire attention car les directeurs peuvent changer et contrairement aux hommes politiques qui emmènent leur staff quand ils déménagent, l'assistant, lui ou elle, reste.