Nouveau code du travail : renforcement de la DDASS
Publié : 16 oct. 2008
Je n'arrive pas à faire la part des choses entre info et intox tellement c'est énorme. J'espère que c'est du second degré
Alors que la réforme du code du travail est menée tambour battant par Xavier Bertrand, il devient nécessaire d'adapter les structures sociales de la France à son nouveau modèle économique. Ainsi, en ce qui concerne le travail le dimanche, le ministre a proposé d'ouvir les crèches 7 jours sur 7 afin de ne pas pénaliser les parents qui travaillent plus.
Travailler le dimanche, une idée qui fait son chemin
Malgré tout, on sent bien qu'il va falloir aller rapidement plus loin. En effet, la fin des 35 heures et la suppression progressive des congés imposent de repenser tout le système de garde. Si on y ajoute la libéralisation du travail de nuit, il est évident que les crèches devront bientôt être ouvertes tous les jours de l'année 24h/24.
C'est pourquoi le gouvernement envisage d'ores et déjà des solutions originales. Xavier Bertrand étudie la possibillité de réorienter la DDASS vers sa mission originelle, à savoir l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).
Ainsi, les mineurs dont les parents travaillent beaucoup et contribuent à l'effort de la nation seraient placés sous la tutelle de l'ASE qui se chargerait de les placer dans des familles d'accueil ou des organismes spécialisés. "On pourrait réouvrir les orphelinats et étendre l'accueil à ce nouveau type de population" estime Xavier Bertrand. Par contre, pas question pour lui de confier la gestion de ces orphelinats à des institutions religieuses : "Il ne faut pas vivre dans le passé. On fait déjà énormément progresser la laïcité en développant le travail le dimanche et les jours fériés".
Dans le même ordre d'idée, l'aile droite de la majorité parlementaire pousse le ministre à confier la gestion de l'ASE aux partenaires sociaux. Ainsi, le patronat français aurait sous sa responsabilité l'éducation de millions d'enfants, ce qui permettrait de combler le fossé entre les jeunes et l'entreprise. Xavier Bertrand serait réticent à cette idée, craignant une levée de boucliers des syndicats.
Cependant, il n'aurait pas renoncé à simplifier les procédures d'abandon pour les parents qui se verraient dans l'obligation de cumuler deux emplois pour survivre. "Il faut comprendre que l'évolution inéluctable du monde du travail pour s'adapter à la compétition mondiale ne se fera pas sans heurts. Il est du devoir de l'Etat de prévenir ces situations. Même s'il peut paraître choquant d'abandonner son enfant, c'est un geste d'amour. On le sauve et on préserve la société. Je suis persuadé que ce sera un moyen de lutte efficace contre la délinquance".
Le projet est toujours à l'étude et devrait être testé dans plusieurs départements-pilotes à l'horizon 2010. Ensuite, en fonction des résultats, il sera étendu à toute la France. Xavier Bertrand place beaucoup d'espoir dans cette réforme : "Il en est de la responsabilité de tous. Il serait dommage que l'Etat en arrive à des stérilisations forcées pour flexibiliser le marché du travail
source
Je sais qu'aux Etats-Unis au début du 20è siècle, ils ont procédé à de nombreuses stérilisations forcées. Ils ont commencé par les malades puis cela a dérapé vers les "cas sociaux" c'est à dire les plus pauvres.

Alors que la réforme du code du travail est menée tambour battant par Xavier Bertrand, il devient nécessaire d'adapter les structures sociales de la France à son nouveau modèle économique. Ainsi, en ce qui concerne le travail le dimanche, le ministre a proposé d'ouvir les crèches 7 jours sur 7 afin de ne pas pénaliser les parents qui travaillent plus.
Travailler le dimanche, une idée qui fait son chemin
Malgré tout, on sent bien qu'il va falloir aller rapidement plus loin. En effet, la fin des 35 heures et la suppression progressive des congés imposent de repenser tout le système de garde. Si on y ajoute la libéralisation du travail de nuit, il est évident que les crèches devront bientôt être ouvertes tous les jours de l'année 24h/24.
C'est pourquoi le gouvernement envisage d'ores et déjà des solutions originales. Xavier Bertrand étudie la possibillité de réorienter la DDASS vers sa mission originelle, à savoir l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).
Ainsi, les mineurs dont les parents travaillent beaucoup et contribuent à l'effort de la nation seraient placés sous la tutelle de l'ASE qui se chargerait de les placer dans des familles d'accueil ou des organismes spécialisés. "On pourrait réouvrir les orphelinats et étendre l'accueil à ce nouveau type de population" estime Xavier Bertrand. Par contre, pas question pour lui de confier la gestion de ces orphelinats à des institutions religieuses : "Il ne faut pas vivre dans le passé. On fait déjà énormément progresser la laïcité en développant le travail le dimanche et les jours fériés".
Dans le même ordre d'idée, l'aile droite de la majorité parlementaire pousse le ministre à confier la gestion de l'ASE aux partenaires sociaux. Ainsi, le patronat français aurait sous sa responsabilité l'éducation de millions d'enfants, ce qui permettrait de combler le fossé entre les jeunes et l'entreprise. Xavier Bertrand serait réticent à cette idée, craignant une levée de boucliers des syndicats.
Cependant, il n'aurait pas renoncé à simplifier les procédures d'abandon pour les parents qui se verraient dans l'obligation de cumuler deux emplois pour survivre. "Il faut comprendre que l'évolution inéluctable du monde du travail pour s'adapter à la compétition mondiale ne se fera pas sans heurts. Il est du devoir de l'Etat de prévenir ces situations. Même s'il peut paraître choquant d'abandonner son enfant, c'est un geste d'amour. On le sauve et on préserve la société. Je suis persuadé que ce sera un moyen de lutte efficace contre la délinquance".
Le projet est toujours à l'étude et devrait être testé dans plusieurs départements-pilotes à l'horizon 2010. Ensuite, en fonction des résultats, il sera étendu à toute la France. Xavier Bertrand place beaucoup d'espoir dans cette réforme : "Il en est de la responsabilité de tous. Il serait dommage que l'Etat en arrive à des stérilisations forcées pour flexibiliser le marché du travail
source
Je sais qu'aux Etats-Unis au début du 20è siècle, ils ont procédé à de nombreuses stérilisations forcées. Ils ont commencé par les malades puis cela a dérapé vers les "cas sociaux" c'est à dire les plus pauvres.