Les chômeurs découvrent "le Pôle"
Publié : 15 oct. 2008
titre article du canard ce jour : voici
"L'accouplement de l'ANPE et de l'Unedic va donner naissance, le 16 Octobre, au "Pôle emploi". C'est le nom choisi par Bercy (et l'Elysée) au bout de neuf mois de tergiversations.
En juillet, après six mois de travail acharné, l'agence spécialisée Nomen (elle a inventé les nons Velib', Arcelor...) avait proposé de regrouper l'ANPE et l'Unedic sous l'unique appellatoin : "le Pôle emploi". Refus de B ercy : trop strict, pas assez gai.
Moyennant une rallonge, Nomen revoit sa copie. Début septembre, elle suggère "Noé", pour "Nouvelle Organisation pour l'Emploi"...
Bercy s'enthousiasme : c'est frais, léger, comme des courbes de chômage.
Problème : Sarko regimbe, "Noé", c'est le déluge... En catastrophe, il fait annuler la conférence de presse où le nouveau nom doit être dévoilé. Lagarde argye, devant la presse, d'"un problème juridique".
Sarko, lui demande à son conseiller officieux Pierre Giacometti de reprendre les choses en main. L'ex-sondeur s'exécute.
Il suggère, entre autres, le très osé "Agence pour l'emploi". Finalement, l'Elysée revient sur le choix initial : "le Pôle emploi", doc.
Au final, le montant de la facture (consultants, graphistes, etc.) avoisine le demi-million d'euros.
Toujours ça que les chômeurs n'auront pas..." fin
"L'accouplement de l'ANPE et de l'Unedic va donner naissance, le 16 Octobre, au "Pôle emploi". C'est le nom choisi par Bercy (et l'Elysée) au bout de neuf mois de tergiversations.
En juillet, après six mois de travail acharné, l'agence spécialisée Nomen (elle a inventé les nons Velib', Arcelor...) avait proposé de regrouper l'ANPE et l'Unedic sous l'unique appellatoin : "le Pôle emploi". Refus de B ercy : trop strict, pas assez gai.
Moyennant une rallonge, Nomen revoit sa copie. Début septembre, elle suggère "Noé", pour "Nouvelle Organisation pour l'Emploi"...
Bercy s'enthousiasme : c'est frais, léger, comme des courbes de chômage.
Problème : Sarko regimbe, "Noé", c'est le déluge... En catastrophe, il fait annuler la conférence de presse où le nouveau nom doit être dévoilé. Lagarde argye, devant la presse, d'"un problème juridique".
Sarko, lui demande à son conseiller officieux Pierre Giacometti de reprendre les choses en main. L'ex-sondeur s'exécute.
Il suggère, entre autres, le très osé "Agence pour l'emploi". Finalement, l'Elysée revient sur le choix initial : "le Pôle emploi", doc.
Au final, le montant de la facture (consultants, graphistes, etc.) avoisine le demi-million d'euros.
Toujours ça que les chômeurs n'auront pas..." fin