9 demandeur d'emploi sur 10 jugent les contrats aidés utiles
Publié : 21 mars 2013
Plus de 9 demandeurs d'emploi sur 10 considèrent qu'un contrat aidé « est un bon moyen de reprendre contact avec le monde du travail », souligne la Dares dans une étude publiée mercredi 20 mars 2013.
Environ deux-tiers des sondés de cette étude(1) du ministère du Travail jugent que le contrat aidé permet de retrouver un emploi ordinaire. Cette opinion est plus fréquente pour les demandeurs d'emploi passés par un contrat aidé du secteur marchand (72% contre 63%).
"L'opinion des enquêtés sur les contrats aidés est globalement positive même si elle varie selon leur parcours professionnel antérieur, leur profil, leur expérience effective de ces contrats et leur situation à l'issue du contrat", note la Dares.
"Environ la moitié" des demandeurs d'emploi interrogés considèrent qu'un contrat aidé est un contrat comme un autre. Près de 60% estiment ainsi qu'une expérience en contrat aidé peut être considérée comme un atout par les employeurs.
Un tiers de ceux passés par un contrat de type CAE (non marchand) et un quart de ceux qui ont signé un CIE ou CI-RMA (marchand) pensent que le principal atout du contrat aidé a été de leur permettre "d'acquérir de l'expérience ou des compétences".
En revanche, respectivement 8% et 15% des personnes ayant eu un contrat aidé non marchand ou marchand considèrent que ce contrat "ne leur a servi à rien".
"Le jugement porté sur les contrats aidés dépend en large partie des attentes du bénéficiaire vis-à-vis de ce contrat", note la Dares. Ainsi, les primo-entrants sur le marché du travail estiment plus souvent que le passage en contrat aidé leur a d'abord permis d'acquérir de l'expérience ou des compétences (47%, contre 20% pour les personnes ayant fait l'objet d'un licenciement par exemple).
Les contrats aidés sont par ailleurs bien connus des demandeurs d'emploi: seuls 20% des enquêtés n'en ont jamais entendu parler.
(1) Fin 2008 et fin 2009, la Dares a mené une enquête auprès de demandeurs d'emploi entrés ou non dans l'un des quatre contrats aidés issus de la loi de cohésion sociale (CIE, CI-RMA, CAE, CAV) et leur a, à cette occasion, demandé ce qu'ils pensaient de ces dispositifs.