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Boum !!!
Publié : 06 oct. 2008
par ledesa
Paris et Londres perdaient 9,77 % et 8,5 % en milieu d'après-midi. La Bourse de New York a ouvert en forte baisse. Toutes les Bourses mondiales s'effondrent.
la panique s'installe...je m'en fous j'ai pas d'action !

et vous ?
Publié : 06 oct. 2008
par tristesir
la panique s'installe...je m'en fous j'ai pas d'action !
Le petit peuple paiera cette catastrophe boursière avec l'explosion du chômage, le maintien des salaires bas et il ne manquera plus qu'une explosion de l'inflation. Et bien sûr, ce sera la rigueur budgétaire pour l'Etat mais ils maintiendront coûte que coûte le bouclier fiscal.
Même chose
Publié : 06 oct. 2008
par Yves
L'effondrement des Bourses peut paraître réjouissant pour celles et ceux qui n'ont pas d'actions, qui ne font pas joujou à la spéculation boursière… et financière.
Malheureusement, il serait trop simple de croire que seuls les "riches" seront pénalisés. Beaucoup d'Européens "modestes" ont quelques billes "placées en Bourse", directement ou non… y compris par l'intermédiaire d'assurances-vie.
Les petits épargnants vont trinquer.
Et comme l'écrit TristeSir, ceux qui n'ont rien, vont trinquer idem… par l'accroissement du chômage (moi, je table sur +10% sur 6 mois, soit 200.000 chômeurs de plus en France), par l'effondrement du pouvoir d'achat, par le blocage des salaires… et de tous les minima sociaux, à terme.
La déconfiture peut être terrible, d'autant plus que - aujourd'hui - rien ne garantit les dépôts en banque.
Les chefs d'état européens affirment que les "comptes courants" seront préservés (jusqu’à 70.000 €). Rien n'est moins sûr…
L'État n'a pas les moyens de garantir à 100% la totalité des fonds déposés dans les banques, car il doit aussi soutenir l'activité économique, le marché immobilier…
Aujourd'hui, on ment aux Français, pour tenter de conserver leur confiance et éviter que les gens se précipitent dans les banques pour retirer leurs "économies" ou les placer sur des valeurs refuge comme l'or.
Le système - aujourd'hui - contrôle encore "relativement" la situation. Mais nous n'avons aucune idée de la manière dont la situation peut évoluer (pas plus que nos dirigeants).
Pour preuve, ils n'ont su anticiper la dégringolade des places boursières et la crise du système bancaire et financier, alors que cette histoire de Subprimes fait la Une de la presse économique depuis un an maintenant.
Alors, aussi, comme le rappelle "le Canard enchaîné" de la semaine dernière, que Nicolas Sarkozy s'apprêtait à mettre en place sur le marché français, en 2009, les "Crédits hypothécaires", un système comparable aux Subprimes.
Non, il n'y a vraiment pas matière à se réjouir… Car si les gros "trinquent", les petits boiront la tasse !
Publié : 07 oct. 2008
par ledesa
pour ce qui est de boire la tasse ........................ pour moi il y a longtemps que c'est fait!
Je ne sais on ne devrait pas se réjouir de cette situation, mais excusez-moi, ce ne sont quand même pas les pauvres qui l'ont crée (encore que hier A.Madelin, l'ultra libéral, gérant d'un fond de pensions, disait que si il y avait eu l'affaire des subpimes c'était parce que le gouvernement américain avait pondu 2 lois il y a quelques années pour obliger les banques à prêter à ceux qui étaient pauvres!!!)
Jamais il ne serait venu à l'idée de ce monsieur que si les salaires étaient un peu plus élevés et que si la richesse produite était équitablement répartie, les pauvres n'auraient pas à s'endetter pour pouvoir simplement vivre!!!
Il y a 20 ans l'écart des salaires était de 1 à 24........................et maintenant il est de 1 à................................ 300
Cherchez l'erreur, les capitalistes veulent le beurre et l'argent du beurre !
Il y en a marre et il vaudrait mieux que cela pète une bonne fois pour toutes .
Publié : 07 oct. 2008
par tristesir
Je ne sais on ne devrait pas se réjouir de cette situation, mais excusez-moi, ce ne sont quand même pas les pauvres qui l'ont crée
Cette question est dépassée. La crise actuelle est de l'ampleur de celle de 1929. Des riches vont boire la tasse mais si les choses s'aggravaient (et ce n'est pas une impossibilité) on verrait le retour d'une extrême pauvreté pour une grande partie de la population même si ces gens n'ont aucune responsabilité dans la crise actuelle.
Peut-on se réjouir de cela?
L'économie ressemble peut-être au Titanic en ce moment.
On nous fait croire qu'elle est "insubmersible" et que ce n'est pas une petite voie d'eau qui va la faire chavirer. Pendant que les riches continuent de s'empiffrer sur le pont salle à manger nous sommes prisonniers au fond de la cale.
Si le bateau économie sombre, nous serons les premiers à avoir la tête sous l'eau pendant que les riches se sauveront dans les canots.
La morale de l'histoire sera alors:
Ceux qui seront sauvés seront ceux-là mêmes qui ont précipité le naufrage par leur cupidité sans borne et leur inconséquence coupable.
Publié : 07 oct. 2008
par ledesa
Publié : 07 oct. 2008
par tristesir
Raison de plus pour mettre un stop définitif à ce système
Mais est-on prêts à en payer le prix?
Sachant que cet arrêt serait un bond vers l'inconnu...
Il y a un moyen aisé d'en précipiter la chute en ce moment, c'est ce que craignent toutes les banques de dépôt, leur pire cauchemar, mais à quel prix pour nous, vos enfants?
Une fois que la crise sera sous contrôle, toute velléité de régulation sera vite oubliée et ils s'empresseront de préparer la prochaine crise.
Les libéraux se pavaneront de nouveau dans les média et dans les couloirs du pouvoir.
D'ailleurs, pendant que le gouvernement nous raconte que l'Etat revient aux commandes, la grande braderie des services publics continuent.
Ils n'ont pas abandonné l'idée de brader la poste.
Publié : 07 oct. 2008
par ledesa
donc c'est bien que l'on persiste et signe dans sur la même lancée et surtout dans la même connerie, enfin par pour tout le monde.
Le seul vrai débat a avancer aujourd'hui est : la répartition des richesses produites./
Tout le temps que cela ne sera pas réglé, rien ne le sera !
Et on continuera à exploiter les peuples en les sous-payant, ce qui les rend dépendants des capitalistes qui les exploitent une seconde fois en leur prêtant de l'argent à des taux exorbitants, argent qui leur a déjà été volé une première fois en étant sous-payé
Et c'est certain que si l'on espère sur la droite ou le PS d'hier pour s'en sortir on peut toujours attendre longtemps.
Publié : 07 oct. 2008
par tristesir
Et c'est certain que si l'on espère sur la droite ou le PS d'hier pour s'en sortir on peut toujours attendre longtemps.
Nous ne le savons pas sans doute, mais le capitalisme est peut-être à deux doigts de s'écrouler, tout du moins de prendre une raclée mémorable.
Mais comme déjà écrit, si ce système s'écroule il y aura des effets collatéraux et nous serons touchés durement et peut-être durablement.
Je ne suis pas sûr que pour voir s'écrouler ce système nous soyons prêts à en payer le prix.
Et une fois que la crise sera passée les choses continueront inchangées et la voracité, la rapacité de ces gens qui sont derrière cette crise n'auront pas faibli.
Publié : 07 oct. 2008
par informatik
le capitalisme est peut-être à deux doigts de s'écrouler
Hélas, non... et une autre politique (hausse du pouvoir d'achat,la re internalisation des emplois et des métiers etc...) n'est pas près de venir.
et puis, tout est à repenser, les médias, la culture et l'opinion à reconquérir
par contre
il y aura des effets collatéraux et nous serons touchés durement et peut-être durablement.
tout le monde en est très convaincu...
Et une fois que la crise sera passée les choses continueront inchangées et la voracité, la rapacité de ces gens qui sont derrière cette crise n'auront pas faibli.
l'extension du libéralisme, la desindustrialisation en france, l'externalisation croissante de l'emploi salarié, la destruction du service public et enfin les privatisations portent un grand coup aux anciennes organisations qui portaient les luttes mais aussi dans les esprits.
c'est vrai qu'il faudrait un parti porteur d'un projet alternatif au capitalisme
et à ce que l'on a connu.
Sinon pour la crise actuelle et leurs protagonistes...comment continuer à faire des profits si on ne peut plus vendre ?
Publié : 07 oct. 2008
par tristesir
Je crois que certains n'arrivent pas à visualiser à quoi pourrait ressembler cette crise si les choses empiraient. En outre, je ne pense pas que nous ayons, ni les informations, ni les moyens d'obtenir cette information pour avoir une évaluation précise de la gravité réelle de la situation.
Arrivez vous à imaginer que les billets monnaie pourraient ne plus rien valoir ou presque rien si les choses allaient vers le pire du pire?
Arrivez vous à imaginer des soupes populaires dans chaque quartier avec de longues queues de gens affamés dont vous feriez partis?
Publié : 08 oct. 2008
par romain23
et puis, tout est à repenser, les médias, la culture et l'opinion à reconquérir (quote Informatik)
Petit extrait :
La crise actuelle qui frappe les principaux centres du monde financier, à commencer par Wall Street, représente bel et bien une faillite globale du capitalisme. Non seulement parce que des piliers du système bancaire américain ou européen, jusqu’alors insubmersibles, ont sombré, mais également parce que les conséquences de cet immense krach rampant qui, depuis plus d’un an, mine le système capitaliste, vont toucher l’ensemble de l’économie et la majorité de la population. De nouveaux démantèlements de droits sociaux, de reculs du pouvoir d’achat, de licenciements pourraient être la conséquence de cette crise, si le monde du travail, la population ne réagissaient pas pour la faire payer à leurs auteurs : les capitalistes.
L’accord qui a été passé entre les deux partis gestionnaires du capitalisme américain et, par là même, entre les deux prétendants à la succession de Bush, illustre l’ampleur de la crise. La dramatisation volontaire du discours du président américain (singée, quelques jours plus tard, par son homologue français) vise à faire accepter à la population laborieuse américaine les sacrifices « nécessaires ». Mais elle indique aussi la panique des principales autorités, qui ont hésité entre la purge (laisser sombrer les canards boiteux) et l’intervention massive des pouvoirs publics, afin de sauver les piliers du système.
Le plan de 700 milliards de dollars de sauvetage provoque des remous au sein même de la citadelle impérialiste. En effet, voilà qu’une telle somme est mobilisable en quelques heures au profit de firmes et d’actionnaires qui se sont enrichis dans la période spéculatrice précédente. Alors que, pour satisfaire des besoins élémentaires, l’argent manque et ne pourrait être débloqué aussi rapidement. Comme quoi, dans ce système, ce ne sont pas les capitaux qui manquent, mais la nature de l’urgence qui commande !
Les plus ultralibéraux, ceux qui nous vantaient hier les capacités naturelles du marché à s’autoréguler, sont passés avec armes et bagages du côté de l’intervention tellement décriée de l’État. Finie la main invisible du marché, voici le retour du bras séculier de l’État capitaliste. Un État providence pour les plus riches, pour les grands actionnaires, pour les puissants. Et, sans vergogne, ceux et celles qui, au nom de la toute-puissance du marché, ont depuis vingt-cinq ans, à droite comme à gauche, mené des politiques libérales destructrices des droits et des revenus des travailleurs, se convertissent en une nuit en farouches pourfendeurs du capitalisme financier. Sarkozy essaye ainsi de décortiquer le capitalisme. D’un côté, un capitalisme sain, industriel, productif ; de l’autre, un capitalisme sale, spéculateur. D’un côté, la jungle, de l’autre, l’État régulateur. Si les conséquences sociales d’une telle crise n’étaient pas aussi graves, les propos présidentiels pourraient faire rire. Qu’il se penche un instant sur la constitution de la fortune de ses amis, et il se rendra compte de l’absence d’étanchéité entre industrie et finance. Cela fait plus d’un siècle que le capital bancaire et le capital industriel ont fusionné !
C’est donc bien toute l’économie capitaliste qui entre, le mot est désormais lâché, dans une récession en cours de mondialisation. C’est ce qu’a reconnu le président de la République, dont l’action est désormais cadrée par un contexte économique dépressif. Et le nouveau converti au capitalisme régulé de nous asséner ses évidences : « La crise est là, elle sera dure, et il faudra faire encore des sacrifices. » D’ailleurs, tout change, nous dit-il, ce sont trente ans de confiance au tout-marché qu’il faut remettre en cause. Mais pour poursuivre la même politique, puisque les « réformes » doivent être accélérées ! C’est-à-dire, encore plus de déréglementations, de privatisations, de ponctions sur le pouvoir d’achat, d’exonérations de charges… Que tout change, pour que rien ne change ! Le tout justifié par cette affirmation péremptoire. Il n’y a pas de choix, car l’anticapitalisme, c’est le collectivisme et le retour aux expériences terribles du xxe siècle.
Acceptons cet hommage du vice à la vertu. Il n’y a pas d’alternative à cette crise profonde du système dans le cadre capitaliste, sans un coût social, humain, écologique insupportable pour l’écrasante majorité de la population. Le marché ne peut pas être la mesure et la solution de l’ensemble des problèmes qui frappent l’humanité. Cette crise qui démontre une nouvelle fois l’absurdité d’un système dont le moteur est le profit, pose avec encore plus d’acuité la nécessité de la rupture avec le capitalisme. En choisissant de construire un parti anticapitaliste, nous relevons ce défi. Le défi des luttes, des mobilisations, des grèves, pour que les exploités et les dominés ne paient pas le coût d’une crise qui n’est pas la leur. Mais aussi le défi d’une politique de rupture révolutionnaire avec ce système, fondée sur la défense d’un programme de mesures d’urgence, sur l’invention d’un socialisme aussi profondément démocratique qu’égalitaire. ?Pierre-François Grond
(Rouge n° 2268)
Publié : 08 oct. 2008
par tristesir
Les plus fortes baisses du CAC 40 mardi 7 octobre:
Cap Gémini - 9,07% (société de service informatique)
Lafarge - 7,65% (fabricant de ciment entre autres)
Est ce que ces baissent sont l'anticipation par les boursicoteurs des difficultés à venir du secteur informatique, du secteur de la construction (entre autres)?
Est ce que le slogan de la publicité qui fleurit actuellement sur des murs parisiens en direction des jeunes informaticiens, ingénieurs (les photos ne montrent que des personnes de moins de 40 ans) "je suis poursuivi" (sous entendu par les employeurs) ne devra-t-il par être corrigé par "je suis poursuivi par les huissiers" ?
Il y a aussi Dexia ( - 13,31% !) dont on croyait que le sort était réglé lui permettant d'échapper à la faillite.
Et parmi les hausses:
Pernod-Ricard: +3,32%.
Est ce que la crise dopera les ventes de spiritueux?
source
PS:
J'ai trouvé un lien sur une photo de la pub mentionnée ci-dessus
La pub est un peu plus compliquée que ce qu'il m'était apparu mais l'idée véhiculée est bien celle déjà mentionnée.
Publié : 08 oct. 2008
par ledesa
"Et une fois que la crise sera passée les choses continueront inchangées et la voracité, la rapacité de ces gens qui sont derrière cette crise n'auront pas faibli."
C'est exactement ce qui se passe avec les cadres de AIG qui sachant leur "cul" sauvé sont partis en séminaire avec un prix de la nuit à 1000dollars, la radio a annoncé un coût faramineux pour ce séminaire !!!
Il n’y a pas de choix, car l’anticapitalisme, c’est le collectivisme et le retour aux expériences terribles du xxe siècle.
Tout n'est pas tout blanc ou tout noir !!!
c'est encore une connerie avancée par les mêmes qui nous mettent dans le caca aujourd'hui, et tout ça tout simplement au nom de l'avarice, de l'égocentrisme, de la connerie humaine!
Publié : 08 oct. 2008
par tristesir
Voyez l'exemple de l'Islande qui est au bord du dépôt de bilan:
L'Islande, qui fait face à la plus importante crise financière de son histoire, a annoncé mardi avoir requis l'aide de la Russie pour tenter de maintenir son secteur financier à flot. Le premier ministre du petit pays nordique, Geir Haarde, a même évoqué la possibilité d'une faillite nationale.
Mardi matin, la Banque nationale islandaise a annoncé avoir obtenu un prêt d'au moins 4 milliards d'euros (5,5 milliards de dollars américains) de la Russie pour soutenir son secteur financier. Or, le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, a confirmé la demande de prêt des Islandais, mais a toutefois démenti l'avoir déjà consenti. Le ministre s'est contenté de déclarer que Moscou « examinait favorablement la demande ».
Ce recours d'urgence au crédit des banques russes fait partie des mesures prises par le gouvernement islandais pour tenter de sauver son économie nationale.(...)
On peut lire sur Wikipedia:
Après avoir été pendant des siècles un pays à l'économie très modeste, l'Islande est aujourd'hui le 5e pays le plus riche du monde[1] avec un PIB/hab ajusté en parité de pouvoir d'achat de 37 000 dollars en 2006.