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démission et commission paritaire...

Publié : 05 sept. 2008
par boubenko
Bonjour,

N'ayant jusqu'à ce jour jamais eu à faire au assedic, permettez moi de vous présenter mon cas et de vous demander conseil.
J'ai volontairement démissionné de mon ancien travail pour rentrer à l'IUFM. Ayant la volonté de m'investir pleinement dans ma préparation au concours, il m'apparait difficile de concilier cette longue année d'étude avec une activité professionnelle. J'ai donc fait le choix de démissionner, en sachant évidemment qu'à ce moment-là, la possibilité de bénéficier des allocations chômages serait réduite. Néanmoins, j'ai tout de même l'intention de présenter mon dossier à l'examen de la commission paritaire.
D'après vos expériences communes, existe t-il une possibilité pour que la commission juge que l'entrée en formation universitaire soit une condition valable à l'obtention des droits? Ou alors, faut il absolument faire preuve d'une recherche active d'un nouvel emploi ?
D'autre part, une personne ayant le statut d'étudiant peut-elle bénéficier des assedics?à ce propos, j'ai quelques exemples de personnes ayant pu cumuler le statut avec des allocations chômages.
N'hésitez pas à témoigner de vos expériences personnelles.

Merci de votre attention.

Publié : 05 sept. 2008
par superuser
Ouh la-la... VOUS AVEZ SAUTÉ SANS FILET !!!

Déjà, en démissionnant, vous perdez vos droits à l'Assedic.

Les cas de démissions considérées comme légitimes sont ici : sinon, c'est zéro.

Vous noterez tout en bas de la page que vous pouvez, après 121 jours de chômage, demander à l'Assedic un réexamen de votre situation. Mais il faut prouver - et solidement - que vous recherchez activement un emploi, et non que vous voulez aller en IUFM.

Le statut d'étudiant n'ouvre pas non plus des droits au chômage. Ou vous êtes étudiant (à la charge de vos parents et avec, éventuellement, une bourse), ou vous êtes chômeur à la recherche d'un emploi.

Ou alors vous êtes chômeur en formation (stagiaire de la formation professionnelle) dans le cadre de votre "projet personnalisé d’accès à l’emploi" (PPAE) défini avec l'ANPE, et vous percevez une allocation spécifique. Mais il faut être, à la base, indemnisé par l'Assedic. Or, votre démission précipitée ne vous y donne pas droit !

Pourquoi avez-vous ainsi démissionné sans vérifier tout cela avant ?
C'est, à mon humble avis, de l'inconscience.

Vous aviez pourtant droit à d'autres solutions - certes complexes au vu de votre projet - pour bénéficier d'une formation longue en tant que salarié (CIF ou autre...).

Je suis désolée...

Qu'en pensent les autres ?

Publié : 05 sept. 2008
par Antoine
.

Publié : 05 sept. 2008
par solange
MAis en tant qu'étudiant à l'UIFM : vs ne percevez pas un "salaire" ts les mois ?

Publié : 05 sept. 2008
par Invité
Moi aussi je veux bien me faire inscrire a l'IUFM afin que les agents ANPE cessent de me harceler tous les mois en me demandant les preuves d'au moins 40 actes de recherches pas mois !!!!

C'est d'ailleurs un conseil a généraliser, si vous trouvez votre boulot trop difficile et votre patron trop contraigant dans votre boite privée, et bien demissionez, touchez les assedics en attendant un boulot dans le public :)

Publié : 05 sept. 2008
par superuser
Heu..... Kariboo92, votre message est inapproprié (ou alors, si vous avez voulu faire de l'humour, c'est loupé).

Publié : 06 sept. 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

Je suis d'accord avec les autres ...
Pas d'espoir d'obtenir des assedic et même pas le rmi.

Faut aller voir du coté de chez Valérie qui, actuellement et de source officielle serait soucieuse d'égaliser les chances.

Publié : 10 sept. 2008
par boubenko
...Ce que je trouve désolant dans mon cas, c'est qu'en tant que démissionnaire de mon emploi, je ne peux bénéficier directement d'indemnités chômage pour lesquelles j'ai pourtant cotisé ces cinq dernières années.

Par ailleurs, alors qu'aujourd'hui on ne cesse de parler de mobilité professionnelle et de promouvoir la reconversion professionnelle, les dispositifs mis en place apparaissent souvent dans les faits inadaptés à la plupart des cas. S'il existe effectivement des possibilités de formations financées par les Assedic, elles le sont toujours dans le cadre d'un bassin d'emploi très ciblé, et ces opportunités ne s'adressent malheureusement pas à l'ensemble des demandeurs d'emplois.

Je suis diplomé universitaire, faute de trouver un métier dans mon cursus, je travaillais depuis près de 5 ans comme télé-conseiller dans un centre d'appel. Outre le fait que que j'occupais un poste complètement extérieur à ma formation initiale, les perspectives d'évolution dans ce métier sont inexistantes.

Mon cas m'inspire une autre réflexion ; je suis presque certain qu'inscrit comme demandeur d'emploi, l'ANPE m'aurait orienté d'office vers des offres émanant de centre d'appel, et aurait volontairement ignoré ma formation initiale. De plus, au regard du futur décret sur "les droits et devoirs" du demandeur d'emploi, mes possibilités de décliner une offre auraient été dans ce cas quasi-nulles.

Bref, pour en revenir au sujet principal, faut il nécessairement tomber dans l'illégalité pour bénéficier de ses droits? Dans mon cas, n'aurais-je pas mieux fait de provoquer mon licenciement, puis de cacher ma situation d'étudiant aux assedic?

Publié : 10 sept. 2008
par superuser
Cher Boubenko,

Jamais ici nous ne vous encouragerons à l'illégalité.

Bien connaître ses droits est déjà une façon de se révolter : c'est celle que nous encourageons ici avant d'entreprendre quoi que ce soit.

Et imaginez bien que si tout le monde avait droit au chômage en démissionnant, l'Unedic serait beaucoup plus déficitaire... et les patrons contraints de s'appliquer à garder leur personnel. Mais ce n'est pas dans ce monde-là que nous vivons.

Bonne chance,
et n'oubliez pas : avant de sauter, il faut toujours vérifier le filet.

Publié : 10 sept. 2008
par Antoine
A.

Publié : 11 sept. 2008
par mabulle
cacher ma situation d'étudiant aux assedic?

houlà !!!!! et fausse déclaration en plus. sanction maximale : radiation définitive.... dangereux...

c'est bien pour ça que le statut de stagiaire de la formation professionnelle existe


quand au passage par la commission pour une éventuelle ouverture de droits après une démission, elle ne statuera en effet en votre faveur que si vous fournissez des preuves de votre recherche d'emploi.