C'est exactement ce que m'a dit une psychiatre que je consultais pour m'aider à traverser ce tunnel : "maintenant c'est à celui qui s'assoira le plus vite sur la chaise"..
Effectivement, c'est une réaction des plus humaines dans les situations difficiles. C'est "moi d'abord". Il y a ceux qui avancent une raison : j'ai des gosses (ça tombe bien les single couchent dehors et ne mangent pas), j'ai des crédits, etc
J'ai vécu des situations professionnelles où c'était le PDG qui était viré. Evidemment, la nouvelle direction veut choisir ses directeurs, ces derniers leurs assistantes, une vraie boule de neige quand on savait que la moitié serait virée.
Il fallait voir tous ces gens qui n'hésitaient pas à faire le lèche-botte, quitte à renier leurs collègues qu'ils connaissaient depuis des années.
Quelle redoutable efficacité, tout est là pour infantiliser et humilier : les gens attendent, on ne ne les reçoit pas tout de suite, il n'y a pas de place pour tout le monde, les gens ne savent pas ni à qui ils ont à faire, ni pourquoi ils sont là.
C'est là qu'il ne faut pas hésiter si ce sont des presta privés à balancer un rapport à PE. Ils en tiennent compte souvent car ils ne sont pas dupes et n'apprécient pas forcément ces gens.
Ils racontent leur intimité devant tout le monde, on les tutoie
Vraiment je refuserais de dévoiler quoi que ce soit de personnel et quant au tutoiement, j'interdirais tout simplement.
Que se passe-t-il dans la tête des gens pour qu'ils se soumettent automatiquement à des injonctions pareilles ? Le travail de sape, de culpabilisation a fait des ravages, c'est bien triste.
la prochaine fois qu'on nous convoque, apportons notre pliant.
Sans oublier le casse-dalle au saucisson à l'ail, demander s'ils ont prévu un café et à quelle heure est la pause.