Clandestins arrêtés sur un chantier d'un centre de rétention
Publié : 11 août 2008
Des clandestins arrêtés sur le chantier d'un centre de rétention
Reuters
Quatre travailleurs clandestins travaillant à l'extension du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) ont été interpellés mardi et jeudi derniers et placés en rétention dans ce même centre, apprend-on de source policière.
L'extension du centre avait été commandée par le ministère de la Défense et attribuée à la société Levaux.
"Cette situation absurde démontre que ce sont les pouvoirs publics qui asservissent les sans papiers. Ceux-là même qui nous accusent d'incitation à l'émeute sont ceux qui favorisent l'appel d'air. Nous n'avons pas de leçon à recevoir d'eux", a déclaré à Reuters Rodolphe Nettier, président de l'association SOS soutien aux sans papiers.
Une manifestation de cette association avait conduit, samedi 2 août, à des échauffourées entre policiers et sans papiers au CRA du Mesnil-Amelot.
Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux avait parlé d'incitations à l'émeute émanant d'un "groupuscule d'extrême gauche".
La préfecture de Seine-et-Marne n'a pas souhaité communiquer sur ce dossier.
Dans un communiqué, le Parti socialiste estime que "ce nouvel épisode illustre l'absurdité de la politique migratoire du gouvernement, qui criminalise des étrangers intégrés qui gagnent dignement leur vie dans des secteurs ou ils sont indispensables."
"Brice Hortefeux doit s'expliquer immédiatement sur l'emploi de ces étrangers en situation irrégulière sur un chantier public dans des conditions illégales", écrit le secrétaire national du PS à l'égalité, Faouzi Lamdaoui.
Pascal Liétout
source
E-nor-me !
Reuters
Quatre travailleurs clandestins travaillant à l'extension du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) ont été interpellés mardi et jeudi derniers et placés en rétention dans ce même centre, apprend-on de source policière.
L'extension du centre avait été commandée par le ministère de la Défense et attribuée à la société Levaux.
"Cette situation absurde démontre que ce sont les pouvoirs publics qui asservissent les sans papiers. Ceux-là même qui nous accusent d'incitation à l'émeute sont ceux qui favorisent l'appel d'air. Nous n'avons pas de leçon à recevoir d'eux", a déclaré à Reuters Rodolphe Nettier, président de l'association SOS soutien aux sans papiers.
Une manifestation de cette association avait conduit, samedi 2 août, à des échauffourées entre policiers et sans papiers au CRA du Mesnil-Amelot.
Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux avait parlé d'incitations à l'émeute émanant d'un "groupuscule d'extrême gauche".
La préfecture de Seine-et-Marne n'a pas souhaité communiquer sur ce dossier.
Dans un communiqué, le Parti socialiste estime que "ce nouvel épisode illustre l'absurdité de la politique migratoire du gouvernement, qui criminalise des étrangers intégrés qui gagnent dignement leur vie dans des secteurs ou ils sont indispensables."
"Brice Hortefeux doit s'expliquer immédiatement sur l'emploi de ces étrangers en situation irrégulière sur un chantier public dans des conditions illégales", écrit le secrétaire national du PS à l'égalité, Faouzi Lamdaoui.
Pascal Liétout
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