Du prix d'une personne utile dans la société
Publié : 31 juil. 2008
Je vous préviens, c'est du lourd, préparez les sacs à vomi.
C'est Comité de Salut Public qui a attiré mon attention sur ce monceau d'horreurs prononcés par ce qui se dit une sommité scientifique
C'est un dossier du point très chers médicaments
Extraits choisis
Des traitements au coût astronomique.
Le Soliris traite une grave maladie du sang, qui touche de 700 à 1 000 personnes en France. Administré par perfusion tous les quinze jours, il préviendrait les récidives de thrombose. Il améliore en tout cas la qualité de vie des patients et leur évite le recours à une transfusion sanguine toutes les trois semaines, pratique assez coûteuse mais surtout non dénuée de risques, a fortiori quand elle est répétée aussi souvent. Certains spécialistes estiment cette prise en charge à vie parfaitement justifiée. D’autres posent la question du choix du remboursement d’un produit non indispensable à la survie, qui augmente la susceptibilité aux infections (ses bénéficiaires sont vaccinés contre la méningite) et surtout à ce tarif : 350 000 euros par patient et par an. En d’autres termes, n’y aurait-il pas mieux à faire avec cet argent ?
Je vous laisse apprécier le conditionnel qui remet en doute l'efficacité d'un médicament.
Reste que tous les spécialistes sont d’accord : un jour, les industriels devront revoir leurs prétentions, car aucun système d’assurance ne pourra résister. Les experts français réfléchissent donc au meilleur moyen de restreindre l’utilisation des médicaments les plus onéreux aux patients qui en ont le plus besoin.
A la demande du Parlement, la Haute Autorité de santé (HAS) s’est attelée à la tâche en s’appuyant, comme le fait la Grande-Bretagne, sur l’indice Qaly (voir encadré page 60). « La HAS a la difficile charge de rendre complémentaires la logique individuelle-répondre à la demande du patient en lui donnant un traitement adapté-et la logique collective », estime le professeur Laurent Degos, qui dirige cette institution. « Si les gens connaissaient le montant de certaines de nos dépenses, ils penseraient qu’on est tombé sur la tête, admet Noël Renaudin. En réalité, il est normal d’investir autant dans les soins des maladies graves. Mais il est aussi logique de chercher à rationaliser les dépenses.
Autre point faible : les Français seraient particulièrement friands des médicaments les plus récents, en général bien plus chers que les autres. « Cet effet de mode n’est pas justifié pour bon nombre de patients parfaitement soignés par des traitements efficaces bien connus des médecins, note Jean-Marc Aubert. Et il est franchement mauvais pour l’équilibre financier de notre système d’assurance sociale. »
Ah, bon ????? Ce sont les Français qui décident de leurs ordonnances ??? pas les médecins ? Alors que j'avais surtout l'impression que les malades n'aimaient justement pas changer de médocs, surtout lorsqu'ils soulagent.
Des gosses capricieux qui veulent le dernier truc à la mode, hein ?
Entretien avec p. le coz (sans majuscules)
L'individualisme a vécu. Nous assistons à la fin d'une période glorieuse de notre histoire. Avec le vieillissement de la population-que l'on n'a pas correctement anticipé-et la multiplication des pathologies associées à l'allongement de la vie, on s'inquiète des dépenses à venir. Nos ressources n'étant pas illimitées, il faut essayer de les répartir de façon plus rationnelle. Aujourd'hui, on est bien obligé d'admettre que, si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. Et les médecins doivent désormais tenir compte du prix des médicaments dans leurs décisions. Notre vision va devenir "sacrificielle" : il vaut mieux correctement prendre en charge un père de famille de 40 ans, qui est rentable pour la société, qu'une personne de 80 ans qui n'a plus toute sa tête. C'est évidemment un constat tragique. Mais nous n'avons pas le choix. Reste à trouver le meilleur équilibre entre les intérêts de l'individu et l'intérêt collectif. »
Mon goût pour l'Histoire me fait penser à un passé pas si lointain, pas si loin, j'ai des nausées.
D'abord, il a quel âge, celui-là ?
Après être vacciné, immatriculé, numéroté, fiché, on va se faire tamponner une date de péremption ?
C'est Comité de Salut Public qui a attiré mon attention sur ce monceau d'horreurs prononcés par ce qui se dit une sommité scientifique
C'est un dossier du point très chers médicaments
Extraits choisis
Des traitements au coût astronomique.
Le Soliris traite une grave maladie du sang, qui touche de 700 à 1 000 personnes en France. Administré par perfusion tous les quinze jours, il préviendrait les récidives de thrombose. Il améliore en tout cas la qualité de vie des patients et leur évite le recours à une transfusion sanguine toutes les trois semaines, pratique assez coûteuse mais surtout non dénuée de risques, a fortiori quand elle est répétée aussi souvent. Certains spécialistes estiment cette prise en charge à vie parfaitement justifiée. D’autres posent la question du choix du remboursement d’un produit non indispensable à la survie, qui augmente la susceptibilité aux infections (ses bénéficiaires sont vaccinés contre la méningite) et surtout à ce tarif : 350 000 euros par patient et par an. En d’autres termes, n’y aurait-il pas mieux à faire avec cet argent ?
Je vous laisse apprécier le conditionnel qui remet en doute l'efficacité d'un médicament.
Reste que tous les spécialistes sont d’accord : un jour, les industriels devront revoir leurs prétentions, car aucun système d’assurance ne pourra résister. Les experts français réfléchissent donc au meilleur moyen de restreindre l’utilisation des médicaments les plus onéreux aux patients qui en ont le plus besoin.
A la demande du Parlement, la Haute Autorité de santé (HAS) s’est attelée à la tâche en s’appuyant, comme le fait la Grande-Bretagne, sur l’indice Qaly (voir encadré page 60). « La HAS a la difficile charge de rendre complémentaires la logique individuelle-répondre à la demande du patient en lui donnant un traitement adapté-et la logique collective », estime le professeur Laurent Degos, qui dirige cette institution. « Si les gens connaissaient le montant de certaines de nos dépenses, ils penseraient qu’on est tombé sur la tête, admet Noël Renaudin. En réalité, il est normal d’investir autant dans les soins des maladies graves. Mais il est aussi logique de chercher à rationaliser les dépenses.
Autre point faible : les Français seraient particulièrement friands des médicaments les plus récents, en général bien plus chers que les autres. « Cet effet de mode n’est pas justifié pour bon nombre de patients parfaitement soignés par des traitements efficaces bien connus des médecins, note Jean-Marc Aubert. Et il est franchement mauvais pour l’équilibre financier de notre système d’assurance sociale. »
Ah, bon ????? Ce sont les Français qui décident de leurs ordonnances ??? pas les médecins ? Alors que j'avais surtout l'impression que les malades n'aimaient justement pas changer de médocs, surtout lorsqu'ils soulagent.
Des gosses capricieux qui veulent le dernier truc à la mode, hein ?
Entretien avec p. le coz (sans majuscules)
L'individualisme a vécu. Nous assistons à la fin d'une période glorieuse de notre histoire. Avec le vieillissement de la population-que l'on n'a pas correctement anticipé-et la multiplication des pathologies associées à l'allongement de la vie, on s'inquiète des dépenses à venir. Nos ressources n'étant pas illimitées, il faut essayer de les répartir de façon plus rationnelle. Aujourd'hui, on est bien obligé d'admettre que, si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. Et les médecins doivent désormais tenir compte du prix des médicaments dans leurs décisions. Notre vision va devenir "sacrificielle" : il vaut mieux correctement prendre en charge un père de famille de 40 ans, qui est rentable pour la société, qu'une personne de 80 ans qui n'a plus toute sa tête. C'est évidemment un constat tragique. Mais nous n'avons pas le choix. Reste à trouver le meilleur équilibre entre les intérêts de l'individu et l'intérêt collectif. »
Mon goût pour l'Histoire me fait penser à un passé pas si lointain, pas si loin, j'ai des nausées.

D'abord, il a quel âge, celui-là ?
Après être vacciné, immatriculé, numéroté, fiché, on va se faire tamponner une date de péremption ?