Droit du travail:un juge peut s'opposer au projet d'un patro
Publié : 18 juil. 2008
La chambre sociale de la Cour de Cassation a rendu une décision historique le 5 mars dernier passée inaperçue dans le grand public.
Grâce à l’arrêt "Snecma", la Cour permet aux magistrats d’exercer un contrôle préalable des décisions d’un employeur en matière d’hygiène ou de sécurité de ses salariés. Les juges peuvent remettre en cause une décision de l’employeur, dans ce domaine, avant même qu’elle ne soit effective. La suspension d’un projet de réorganisation des conditions de travail pour raisons de sécurité est donc validée et c’est la première fois que cette cour opte pour une telle solution.
Grâce à l’arrêt "Snecma", obtenu le 5 mars dernier, la Cour de cassation ouvre la voie à l’exercice d’un contrôle préalable sur les décisions des employeurs en matière d’hygiène ou de sécurité de leurs salariés. Les magistrats peuvent désormais remettre en cause une décision de l’employeur jugée mauvaise dans ce domaine. Il s’agit d’une étape supplémentaire dans le renforcement de ce que l’on appelle l’obligation de sécurité de résultat de l’employeur en matière d’hygiène et de sécurité des conditions de travail de ses salariés
article complet et source sur Agoravox
Grâce à l’arrêt "Snecma", la Cour permet aux magistrats d’exercer un contrôle préalable des décisions d’un employeur en matière d’hygiène ou de sécurité de ses salariés. Les juges peuvent remettre en cause une décision de l’employeur, dans ce domaine, avant même qu’elle ne soit effective. La suspension d’un projet de réorganisation des conditions de travail pour raisons de sécurité est donc validée et c’est la première fois que cette cour opte pour une telle solution.
Grâce à l’arrêt "Snecma", obtenu le 5 mars dernier, la Cour de cassation ouvre la voie à l’exercice d’un contrôle préalable sur les décisions des employeurs en matière d’hygiène ou de sécurité de leurs salariés. Les magistrats peuvent désormais remettre en cause une décision de l’employeur jugée mauvaise dans ce domaine. Il s’agit d’une étape supplémentaire dans le renforcement de ce que l’on appelle l’obligation de sécurité de résultat de l’employeur en matière d’hygiène et de sécurité des conditions de travail de ses salariés
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