L'Emploi et le Chômage en Débats

Bonjour tout le monde,

Bénéficiaire du rsa, je veux créer une entreprise de traduction avec mon associée, j'ai commencé une prestation OPCRE début novembre 2012 qui doit se terminer début février. Il y a quelques semaines, lors d'un entretien individuel, le prestataire a émis des réserves quant à la pertinence de ma présence au sein du projet. Je devais le revoir aujourd'hui mais n'ai pas pu le rencontrer. J'ai appris cette après-midi même de la bouche de ma référente rsa ( vue vendredi dernier ) qu'il a purement et simplement décidé d'arrêter la prestation me concernant. Est-ce légal ? Y-a t-il des recours ?

De plus, l'entretien de vendredi dernier avec ma référente a donné lieu à la signature d'un nouveau contrat d'insertion, où les réserves émises à l'oral par le prestataire n'apparaissaient pas ( je ne l'ai pas mentionné lors de l'entretien parce qu'il s'agissait uniquement de remarques orales et que la prestation n'était pas terminée) . Or, ma référente me l'a reproché au téléphone aujourd'hui et m'a signalé avoir porté remarque de ces faits sur le contrat d'insertion signé vendredi qu'elle n'a pas encore envoyé. Est-ce légal ? Y-a t-il des recours ?

Salutations,
Arbeit

Bonjour

Vous avez le nom de la société prestataire et le nom du consultant aussi je vous conseille vivement d'adresser un courrier demandant à mettre, par écrit et dans les plus brefs délais, les raisons qui ont conduit à l'arrêt unilatéral de la prestation OPCRE. Je ne sais pas si vous savez ce qu'on vous reproche mais si c'est le cas, profitez en pour argumenter et contrecarrer l'avis du prestataire (à moins de n'être pas traductrice vous même vous devriez pouvoir argumenter sans problème).

Vous expliquez dans ce même courrier que le hasard fait que vous avez signé un nouveau contrat d'insertion avec votre référente en date du XX qui ne faisait pas mention de cet arrêt, mais que celui-ci a ensuite été modifié le XX en votre absence.

Vous mettez votre référence en copie de ce courrier bien sûr

Bonsoir et merci pour votre réponse.

Mon associée est traductrice mais moi pas encore (ni expérience ni diplôme). Pourtant, la traduction n'est pas un métier réglementé, c'est à dire qu'il n'y a aucune condition de diplôme ni d'expérience requises pour l'exercer. Et c'est précisément ce que me reproche le prestataire : vouloir me lancer dans ce métier alors que je ne le pratique pas encore. Mon associée veut pourtant me former et je veux tout de même suivre d'autres formations, dispensées par la principale organisation de la profession. Cet argumentaire peut-il atteindre son but ?

Mais le principal objet de ce post est de savoir si cette manoeuvre est LEGALE ? Le prestataire a-t-il obligation de notifier sa décision par écrit et dois-je signer (même si je ne le souhaite pas) un quelconque document par rapport à cette fin de prestation ?

Enfin, à qui dois-je envoyer le courrier ?

Merci

Arbeit

Or, ma référente me l'a reproché au téléphone aujourd'hui et m'a signalé avoir porté remarque de ces faits sur le contrat d'insertion signé vendredi qu'elle n'a pas encore envoyé. Est-ce légal ? Y-a t-il des recours ?

Vous avez signé ce contrat et votre référente a modifié la teneur du texte ensuite ?... joli procédé ! Comme quoi il faut toujours exiger une copie de ce qu'on vient de signer.

A part ça Paulactu vous disait d'envoyer le courrier au prestataire, et de mettre une copie de ce courrier pour votre référente.

Qu'au moins la référente connaisse vos arguments et sache que vous avez demandé ses raisons au prestataire d'arrêter l'OPCRE .

Bonsoir Serabeth,

Le double du contrat m'est remis APRES validation par le Conseil général et ce n'est pas sûr qu'elle accepte d'en faire une copie ...

Et la référente et le prestataire se sont régulièrment téléphonés sans me le dire, elle est donc au courant de toute l'affaire. D'ailleurs, vendredi elle m'a confié lors de l'entretien que ledit prestataire l'avait contactée AVANT que la prestation démarre et lui avait fait part de ses réserves ... et il ne me le dit que 3 semaines avant la fin de l'OPCRE ...

Et cette référente, qui n'avait que les mots "emploi alimentaire" à la bouche (elle voulait que je trouve un boulot pendant ma création d'entreprise !) m'a dit vendredi qu'elle ne comprenait pas que j'en sois à signer mon quatrième contrat d'insertion, qu'elle n'avait jamais vu ça et que mon dossier était "de couleur grise" (sous-entendu à surveiller).

On achève bien les chômeurs ...

Arbeit

C'est moche ce qui vous arrive. Vous êtes traitée comme une gamine qui n'a pas à savoir ce qui se passe entre le Pôle et les prestataires.
Suivez quand même le conseil de Paulactu qui sait de quoi elle parle.

Je vous remercie pour ces informations.

Arbeit

Bonsoir,

Il y a eu du nouveau : le prestataire m'a envoyé un mail méprisant où il se prend pour un conseiller d'insertion. Je cite : "Arbeit doit mettre en avant ses avancées en matière d'orientation"...
Quelle orientation ?! Je suis en création d'entreprise !

Il y mentionne également la participation à un atelier collectif en fin de semaine, sans préciser si je suis de la partie ou seulement mon associée ...

De plus, il parle d'un rendez-vous individuel à définir à l'issue de l'atelier collectif, sans préciser qui y participera.

Nous lui avons envoyé un mail le recadrant sur son rôle, et lui demandant des précisions sur les personnes concernées par ces deux rendez-vous.

A aucun moment il n'a mentionné ma sortie de prestation.

D'où mes questions : est-il toujours judicieux de mentionner sur le courrier 'que j'ai déjà quasiment entièrement rédigé) l'arrêt de l'OPCRE ? Est-il toujours indiqué de lui envoyer un courrier, plutôt qu'à ma référente ? Est-il judicieux d'envoyer une copie de ce courrier au Conseil Général ?

Vous l'aurez compris, on nage en plein vaudeville ...

Arbeit

Bonsoir,

Je vous écris pour vous faire part des difficultés que je rencontre avec ma référente RSA ( elle travaille dans une association mandatée par le Conseil Général ). En effet, je suis en OPCRE jusqu'en février 2013, dans l'optique d'une création d'entreprise de traduction et services connexes avec mon associée. Cette référente a en effet tout mis en oeuvre pour me décourager de créer mon entreprise, ce dès le premier rendez-vous, sans chercher à connaître le projet ni à le comprendre. Elle veut à toute force me faire accepter un travail précaire plutôt que de me laisser créer ma propre activité. Elle est même allée jusqu'à modifier en mon absence le contrat d'insertion que j'ai signé le 4 janvier avant de l'envoyer au conseil général.

Depuis, la situation a évolué. Le prestataire m'a en effet "réintégrée" dans l'OPCRE, sans m'avoir dit que je n'en faisais plus partie ! Toujours est-il que je poursuis le travail avec lui comme si de rien n'était, je ne lui ai donc pas envoyé de lettre concernant l'arrêt de cette fameuse prestation.

En revanche, je viens d'envoyer au Conseil Général une lettre expliquant en détail la situation, pour conclure par une demande de changement de référente et de structure de suivi. J'ai également envoyé une copie à ma référente.

Je m'attends à être convoquée au Conseil Général sous peu et j'aimerais pouvoir compter sur le soutien d'O.S. ou d'associations de chômeurs si le besoin se présente.

Arbeit