L'Emploi et le Chômage en Débats

Après les "écrivains de gauche", voici que "des écrivains de droite" passent à l'attaque...



D'abord Sébastien Lapaque, critique littéraire au Figaro et que j'ai aperçu chez Guillaume Durand dans "Esprits libres" (cinglant et brillant, d'après ce que j'en ai vu…) pour la promo de son pamphlet "Il faut qu'il parte". Pour se faire une idée, on peut aussi l'écouter ici...
Il s'interroge avec gravité sur ce que représente Sarkozy, qui incarne selon lui "une droite décivilisée" et "la plus mauvaise part de nous-même à la tête de l'Etat" : le totalitarisme de l'argent et du marché combiné à l'indigence intellectuelle, qui attisent la crise du politique.

Dans un style moins raffiné, nous trouvons Thierry Desjardins, ex rédacteur en chef du Figaro, qui a écrit "Galipettes et cabrioles à l'Elysée". Là aussi, la charge fut lourde samedi soir chez Ruquier : à visionner ici en deux parties... J'adore le passage où il casse "l'ouverture" selon Sarko, qui n'a récupéré que les socialistes les plus has been (Kouchner, Besson, Bocquel…) Et quand il parle de son amitié avec Bolloré et d'autres copains milliardaires, c'est pas mal non plus.

Tout ceci n'est que du spectacle.

Si c'était à refaire, ces gens voteraient à nouveau Mr Sarkozy deux fois plutôt qu'une.

D'ailleurs qu'est ce qu'un homme (femme) de droite peut bien reprocher à Mr Sarkozy en dehors des goûts de luxe ostentatoires de ce dernier?

Qu'il tend à privilégier une politique néolibérale? Qu'il préfère s'afficher en compagnie des gens qui ont beaucoup d'argent plutôt qu'avec ceux qui n' en ont pas?