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L'UMP demande la suppression des "35 heures".

Publié : 19 mai 2008
par tristesir

Publié : 19 mai 2008
par toit_de_chôme
Et si je comprends bien, si pas d'heures sur les contrats ni forfait journalier c'est travail à volonté ? C'est d'ailleurs ce que l'on me propose actuellement : ni RTT, ni 35h, ni 39h juste des forfaits journaliers. Lors de mon dernier contrat en janvier 2008 c'était "Pas de RTT car ce n'est plus obligatoire d'en donner".

Ca va généraliser ce qui se fait déjà dans certaines petites et moyennes entreprises.

Publié : 19 mai 2008
par tristesir
c'est travail à volonté ?
Jusqu'à 48 heures par semaine si nécessaire. Il faut être humain avec ses salariés 8)

Publié : 19 mai 2008
par superuser
J'entendais ce matin dans la chronique économie de BFM-TV que les patrons n'étaient pas prêts à se retaper une nouvelle usine à gaz avec ça. A mon avis, c'est encore un effet d'annonce, et il faut bien que Fillon (et surtout Devedjian !) aient l'impression de servir à quelque chose...

Si le temps de travail doit être soumis "entreprise par entreprise par la négociation sociale", espérons que le nombre de travailleurs syndiqués se mette enfin à augmenter.

Publié : 19 mai 2008
par toit_de_chôme
N'esperons pas non plus que les augmentations de salaires des salariés syndiqués plus nombreux ne se décident pas en fonction de l'adéquation aux exigences des dirigeants de l'entreprise .....

Publié : 19 mai 2008
par tristesir
Si le temps de travail est négocié entreprise par entreprise, c'est parqu'ils savent bien que dans beaucoup d'entreprises les syndicats sont peu représentés et peu de gens sont syndiqués.
Et en outre, on peut se douter sur quoi déboucherait ce type de "négociations": chantage à la délocalisation.
L'objectif est toujours le même, tendre vers l'individualisation du rapport salarié-patron pour éviter que les salariés s'organisent.

Publié : 19 mai 2008
par maguy
Si le temps de travail est négocié entreprise par entreprise, c'est parqu'ils savent bien que dans beaucoup d'entreprises les syndicats sont peu représentés et peu de gens sont syndiqués
Donc, ceci sonne également le glas des conventions collectives si on parle d'accords entreprise par entreprise ? :cry:

Publié : 20 mai 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

on parle de répartition :

d'un coté :
des riches avec de beaux salaires dans de belles entreprises avec de beaux avantages, dans de belles régions

de l'autre :
les pauvres avec ce qu'on leur donne et à condition qu'ils produisent.

D'un coté :
du travail et de gros profits

de l'autre
du travail et de maigres compensations.

Publié : 20 mai 2008
par superuser
Ce qui me dégoûte le plus dans cette affaire, c'est l'attitude du Parti socialiste... Plus jamais je ne voterai pour eux.

Publié : 20 mai 2008
par superuser

Publié : 20 mai 2008
par superuser
Le secrétaire général de Force Ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly a écarté mardi "un couac" au sein de la majorité sur les 35 heures, jugeant qu'il s'agissait d'"une diversion" pour ne pas évoquer d'autres sujets...

Egalement, la durée légale du travail servant «de référence, notamment pour savoir à quel moment (débutent) les heures supplémentaires», la proposition de Devedjian annihilerait l'esprit de la loi sur le Travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (Tepa) qui instaure une rémunération majorée et défiscalisée dès la 36e heure.
Devedjian est donc maintenant désavoué par Sarkozy : La proposition du secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, de fixer une durée de travail entreprise par entreprise, lundi, remettrait en cause cette possibilité. Or, selon Nicolas Sarkozy, «c'est la seule façon de répondre à la question du pouvoir d'achat».

Publié : 20 mai 2008
par superuser
Tiens, encore dans le genre débile, une autre déclaration fracassante qui fait diversion : Laurence Parisot prône la retraite à 63 ans et demi… Franchement l'article qui ne sert à rien puisque Xavier Bertrand - dieu merci - ne veut pas en entendre parler !

Ça radote, ça radote !!! Et pendant ce temps, d'autres coups bas se préparent en douce...

Image

La beauté est dans les yeux de celui qui la regarde, dit-on.

Publié : 20 mai 2008
par Monolecte
Non, technique du castor, par petits coups de dents. L'objectif est la suppression de la notion de durée légale du travail. À partir de là, la suppression du salaire minimum ne sera plus qu'une formalité.

Ce sont des tests d'opinion : on balance, ça couine, on remballe. On attend. On rebalance, ça couine, on ferre un peu, ça couine encore, on fait semblant de se mascagner, on remballe... au bout d'un moment à ce jeu-là, ça couine moins... on en profite pour balancer un truc encore plus énorme qui fait bien couiner et en douce, on passe le truc du début... en douceur.

Publié : 20 mai 2008
par auxi
Dans la mesure où les syndicats n'ont jamais sérieusement défendu les chômeurs, et parce que ce sont eux qui signent conjointement avec le patronat les crapuleries sociales dont nous sommes les victimes, il me paraît illusoire d'espérer quoi que ce soit venant d'eux. Foi d'ancien délégué de terrain, la bureaucratie syndicale n'a que faire des privés d'emploi. À ce sujet, une fédération des associations de chômeurs, appuyée sur un nombre conséquent d'adhérents, serait en mesure de revendiquer la place de syndicats que nul n'a jamais mandatés pour parler, et surtout décider, pour nous. L'exclusion du patronat de la gestion de toutes les caisses de solidarité sociale me paraît aller de soi. Car enfin, le Medef gérant les intérêts des chômeurs, c'est comme si l'on confiait à Marc Dutroux un Ministère de la protection de l'enfance !

Publié : 21 mai 2008
par superuser
Yes, Mono : la stratégie de la hache de pierre...

Tiens, je le remets en Une.