L'Emploi et le Chômage en Débats

Au moins cinquante-cinq personnes sont mortes et douze ont été grièvement blessées, samedi 26 avril, dans l'incendie d'une usine de fabrication de matelas à Casablanca, selon un bilan officiel.

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LES CONDITIONS DE SÉCURITÉ MISES EN CAUSE
Les rescapés comme les parents des victimes dénoncent les conditions de travail et de sécurité déplorables de l'usine.

La fabrique, dont les fenêtres étaient grillagées, a pris l'allure d'une prison meurtrière, notamment pour les ouvrières qui n'osaient pas se lancer dans le vide. "Parmi les victimes figurent 35 femmes", a déclaré à l'AFP un officier de la police scientifique, ajoutant qu'"il faudra des tests ADN pour identifier les nombreux corps carbonisés".
"Je travaillais au premier étage comme tapissier. La fumée venait du rez-de-chaussée où sont entreposés la mousse, le bois et la colle", a raconté à l'AFP Omar Elaaz, 20 ans, admis dans un hôpital de la ville. "J'ai défoncé avec une bonbonne de gaz le grillage qui protège chaque fenêtre", a-t-il ajouté.

"J'ai sauté du troisième étage avec quatre autres camarades alors que les femmes, qui n'osaient pas nous suivre, périssaient dans cet enfer. Dieu m'a sauvé mais je n'oublierai jamais celles qui ont succombé", a confié Hakim Hakki, un tapissier de 31 ans, sur son lit d'hôpital.

"Il n'y avait aucune issue de secours, les extincteurs étaient vides et les conditions de travail étaient difficiles", accuse Fadila Khadija, 28 ans, une ancienne employée.

Exploité et maintenant décédé.

Je me demande si mon matelas vient de cette usine?

Bonsoir,

D'après France-Inter ce soir, les personnes étaient enfermées dans l'usine pour "éviter les vols de matières premières" (sic).
Ils n'ont pas précisé s'il s'agissait de vols de la part du personnel ou si celui-ci faisait office d'alarme pendant ses heures de récupération.

Un mégot tombé sur des produits inflammables a été à l'origine de l'incendie qui a fait samedi 55 morts dans une usine de fabrication de matelas à Casablanca, a indiqué mardi le procureur général de la ville dans un communiqué.(...)

Après il y'en a qui doute encore que la cigarette tue

Après il y'en a qui doute encore que la cigarette tue

UN peu facile , la cigarette, non? N'empeche que les regles de securité n'y étaient pas. Cela me rapelle quand ça a brulé chez le voisin. Comme c'était un fumeur de joint, c'était pour cela que l'immeuble a brulé. Mais le compteur hors normes avec des fils de fer à la place de fusibles , cela n'a pas derangé l'adjoint au logement de la mairie, ni les autres fripouilles administratives. Après tout un " manouche" qui brule, " 1 de moins "à dit le proprio marchand de sommeil.

Après tout , quelques pauvres marocains de moins contre des devises en matelas mousse.!

Dorénavant, ils vont compter comme cela , à chaque pauvre en moins cela sera où une cigarette, ou un radiateur allumé par un " gogo"..

Bonjour,

Franchement facile le coup de la cigarette ....