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Flexibilité et précarité pour les salariés: NOUS DISONS NON!

Publié : 09 avr. 2008
par carl
Sécurité pour le patronat,
L’accord signé le 11 janvier 2008 avec le patronat par quatre syndicats «représentatifs» n’apporte aucune sécurité aux salarié(e)s. Bien au contraire, il aggrave fortement leur précarité en prévoyant :

- de nouvelles facilités pour modifier le contrat de travail sans leur accord,
- un allongement considérable de la période d’essai,
- une «séparation à l’amiable», porte ouverte à toutes les pressions et contournements des procédures de licenciement,
- un nouveau CDD pour les ingénieurs et cadres se terminant automatiquement à la fin d’une unique mission et pouvant aussi être rompu, avant cela, au bout d’un an,
- des entraves sans précédent au droit d’accéder aux prud’hommes…

Cet accord annonce la dégradation des droits des chômeurs indemnisés
pour la négociation de l’assurance chômage (UNEDIC) qui s’ouvre prochainement. Il prévoit pour eux des «devoirs» renforcés ouvrant la porte à l’acceptation de n’importe quel emploi et une nouvelle augmentation des contrôles et radiations…

Les salariés sont déjà confrontés à un chômage de masse et à un
développement de la précarité sous de multiples formes qui favorisent les inégalités. Moins de la moitié des chômeurs officiellement décomptés sont indemnisés par l’UNEDIC.

Les moins de 25 ans sans emploi ont rarement accès à l’assurance chômage et, sauf exception, sont exclus du RMI. De nombreux salariés en poste sont soumis à des statuts précaires, y compris dans la fonction publique. Aussi l’urgence est-elle d’indemniser toutes les formes de chômage, de faire la chasse à toutes les formes de précarité et de discriminations et de permettre aux salariés avec ou sans emploi de conserver leurs droits et un revenu leur permettant de vivre décemment.

Loin de répondre à cette exigence, cet accord crée un nouveau palier de la précarité pour les salariés, ouvriers et employés, mais aussi cadres. En même temps, des salarié(e)s en position de moindre défense vis-à-vis des employeurs, femmes, jeunes, malades, chômeur(se)s, subiront d’autant plus les pressions individuelles.

En détruisant les protections du droit du travail et en condamnant le CDI, le patronat et le gouvernement poursuivent leur offensive contre le droit du travail et la protection sociale pour une baisse toujours plus grande du «coût» du travail.

Nous nous opposons fermement à la mise en oeuvre de cet accord sous quelque forme que ce soit (loi, extension, décrets, accords de branche). Nous voulons au contraire une extension des droits, une garantie de revenu décent et la continuité des droits (formation, retraite, carrière, logement, santé, papiers) pour tous et toutes, avec ou sans emploi.

Nous vous invitons à signer cet appel et à participer aux mobilisations nécessaires, à l’occasion de l'examen du projet de loi au Parlement et de la négociation sur l'assurance chômage.

Rejoignez l’appel, signez la pétition sur le site :
http://anti-accord11janvier08.org.

Rassemblement
M° Assemblée Nationale
Place Édouard-Herriot
de 12h à 14h et à partir de 18h
Mardi 15 Avril,
devant l’Assemblée nationale

MEETING
Mercredi 9 avril
à 18h30
Grande salle CROIZAT
Bourse du travail de Paris,
3 rue du Château d’Eau,
M° République

Publié : 10 avr. 2008
par Pili
En ce moment sur France Inter, Gérard Filoche

http://www.radiofrance.fr/franceinter/e ... vagabonde/


Sinon, pour info, au meeting du 9 avril dernier, il y avait à peu près 2OO personnes présentes,les associations de chomeurs étaient là

Filoche et Martine Billard aussi

A lire sur le site de l'appel (que Carl a donné) le détail de articles analysé par Aurianne, juriste en droit du travail http://anti-accord11janvier08.org./

Publié : 22 avr. 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

Décision n°2008-595 du 31 mars 2008
BO n°27 du 12 avril 2008
Mise en place de garanties en matière de prévoyance complémentaire, frais de soins de santé et prévoyance longue des agents de l’ANPE

Le dispositif comportera les garanties traditionnelles ci-après :

Une garantie de frais de soins de santé obligatoire:
L’Etablissement interviendra à hauteur de 60 % au titre de la participation de l’employeur sur la cotisation attachée à l’agent.
..../....
Une garantie prévoyance longue obligatoire:
L’Etablissement interviendra au minimum pour 50% au titre de la participation de l’employeur sur la cotisation attachée à l’agent.
.../....
L’objectif est d’offrir aux agents une protection supplémentaire face aux aléas de l’existence ....

La population concernée :
Les bénéficiaires des garanties seront les agents contractuels de droit public en CDI ou en CDD sous condition d’ancienneté, les agents mis à disposition, les fonctionnaires détachés ou affectés, les fonctionnaires en position hors cadre. Les retraités dont le dernier employeur est l’ANPE, les agents en congé sans traitement dans l’intérêt du service ou en congé pour convenance personnelle pourront opter pour leur adhésion à la nouvelle garantie collective au moment de sa mise en place, sans participation de l’employeur.

Fait à Noisy-le-Grand, le 17 mars 2008.
Pour l’ANPE
Le directeur général,
Christian Charpy

La CFDT
La CFE-CGC
La CGT
La CGT-FO
Le SNAP-CFTC
Le SNU
L’UNSA


Une complémentaire santé à moitié payé par l'état ....
Z'ont de la chance à l'ANPE,
ils se feront seulement à moitié jeter
par les médecins qui refusent la CMU.