Avec les biocarburants, "il n'y aura plus rien à manger
Publié : 23 mars 2008
Avec les biocarburants, "il n'y aura plus rien à manger", avertit Nestlé
(...)
"Si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger", a déclaré le PDG du premier groupe alimentaire mondial, Peter Brabeck, dans une interview au journal dominical NZZ am Sonntag.
(...)
Alors que ce phénomène tire vers le haut les prix du maïs, du soja et du blé, les terres cultivables deviennent rares et l'eau est elle aussi menacée, a déclaré M. Brabeck, estimant que pour produire un litre de bioéthanol il faut 4.000 litres d'eau.
Nestlé utilisant des céréales on peut comprendre leur craintes pour leur futurs profits si le prix des céréales devient élevé.
Et d'un autre côté, il n'y a pas si longtemps on pouvait lire cette nouvelle, passée plus inaperçue:
La transnationale alimentaire Nestlé a rappelé son lait en poudre pour bébé dans plusieurs pays africains, dont la Zambie, le Botswana et l'Afrique du Sud, du fait qu'il est suspecté d'être contaminé, rapporte le Sunday times of Zambia.
Selon un communiqué de presse rendu public par le représentant de la compagnie, Theo Mxakwe, et cité par le journal zambien, Nestlé a décidé de rappeler son lait en poudre en "formule Lactogen 1", après avoir découvert qu'il n'est pas bon pour la consommation.
Il n'en reste pas moins, que cette fièvre des biocarburants est inquiétante et préoccupante.
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"Si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger", a déclaré le PDG du premier groupe alimentaire mondial, Peter Brabeck, dans une interview au journal dominical NZZ am Sonntag.
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Alors que ce phénomène tire vers le haut les prix du maïs, du soja et du blé, les terres cultivables deviennent rares et l'eau est elle aussi menacée, a déclaré M. Brabeck, estimant que pour produire un litre de bioéthanol il faut 4.000 litres d'eau.
Nestlé utilisant des céréales on peut comprendre leur craintes pour leur futurs profits si le prix des céréales devient élevé.
Et d'un autre côté, il n'y a pas si longtemps on pouvait lire cette nouvelle, passée plus inaperçue:
La transnationale alimentaire Nestlé a rappelé son lait en poudre pour bébé dans plusieurs pays africains, dont la Zambie, le Botswana et l'Afrique du Sud, du fait qu'il est suspecté d'être contaminé, rapporte le Sunday times of Zambia.
Selon un communiqué de presse rendu public par le représentant de la compagnie, Theo Mxakwe, et cité par le journal zambien, Nestlé a décidé de rappeler son lait en poudre en "formule Lactogen 1", après avoir découvert qu'il n'est pas bon pour la consommation.
Il n'en reste pas moins, que cette fièvre des biocarburants est inquiétante et préoccupante.