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Un fond spéculatif en faillite

Publié : 13 mars 2008
par tristesir
Après les Bourses asiatiques, dans le rouge à la fermeture, les places européennes ont ouvert à la baisse ce jeudi, victimes des mauvaises nouvelles qui s'accumulent sur le front financier, avec le dollar en baisse inexorable, le pétrole qui ne cesse de battre ses records et la liquidation imminente d'un fonds du géant Carlyle.
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Après les Bourses asiatiques, dans le rouge à la fermeture, les places européennes ont ouvert à la baisse ce jeudi, victimes des mauvaises nouvelles qui s'accumulent sur le front financier, avec le dollar en baisse inexorable, le pétrole qui ne cesse de battre ses records et la liquidation imminente d'un fonds du géant Carlyle.
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Nombre de hedge funds et autres fonds spéculatifs sont en fort mauvaise posture depuis plusieurs mois. Quelques craquements sont survenus ces dernières semaines.

Pourquoi l'affaire Carlyle fait plus de bruit que les autres

L'affaire fait beaucoup plus de bruit que les précédentes, pour plusieurs raisons. D'abord, CCC est une filiale de Carlyle Group, un des grands noms de la finance, sur le terrain du private equity notamment. Il vient d'ailleurs d'engager Pierre-Olivier Sarkozy, financier de renom et demi-frère du président français.

Ensuite, CCC est un des très rares fonds du genre à être coté : il est entré sur Euronext Amsterdam en juillet 2007. Certains se demandaient si c'était bien sage... De fait : de 19 euros à l'introduction, le cours a plongé à 83 cents ce matin ! Enfin, CCC pèse lourd : plus de 20 milliards de dollars.



Encore une conséquence de l'affaire des subprimes.

Publié : 13 mars 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

Le 11 septembre 2001, lors de l'attaque terroriste contre le World Trade Center à New-York et le Pentagone à Washington, Carlyle réunit dans cette même ville plusieurs centaines d'investisseurs liés au groupe. Parmi les invités figurent entre autres George H.W. Bush, 41e Président des États-Unis et père du Président en exercice George W. Bush, et Shafiq Ben Laden, un demi-frère d'Oussama Ben Laden qui sera accusé de diriger Al-Qaida, la structure à l'origine de l'agression [8]. La proximité des noms Bush et Ben Laden en ce jour précis frappe les consciences, et révèle Carlyle au grand public.

La proximité de Carlyle avec la Maison Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts dans l'industrie de l'armement, provoque bon nombre de controverses. Le cinéaste Michael Moore l'a notamment dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan et indique qu'une partie de ses capitaux était détenue par des Saoudiens, appartenant notamment à la famille d'Oussama Ben Laden, et qui se sont débarrassé de leur participation suite à la révélation de cette situation[9]. Le Groupe Carlyle est suspecté aussi par certains journalistes indépendants comme François Missen qui a rédigé un ouvrage très complet intitulé Le réseau Carlyle : banquier des guerres américaines paru aux éditions Flammarion en 2004.


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En 2003, le groupe achète à l'État français les locaux de l'Imprimerie nationale, qui est démantelée, pour 85 millions d'euros. L'État lui rachète en 2007 ces mêmes bâtiments pour en faire le nouveau ministère des affaires étrangères, pour 376,5 millions d'euros, soit 4,5 fois le prix de départ après environ 120 millions d'euros de travaux.

Source Wikipédia : wiki/Groupe_Carlyle