"La" manifestation du 30 septembre
Publié : 30 sept. 2012
Alors voilà, j'en reviens de cette manif' contre le TSCG, et je crois que, sur ce forum, d'autres s'y sont rendus. Je propose que nous échangions nos impressions. (Et j'accepte ma proposition).
Bon point : Beaucoup de monde. Je ne suis pas un habitué des manif'... En gros je ne connais que celles du mouvement dit "des Indignés" depuis fin mai 2011. Alors j'ai bien vu un millier de personnes le 17/09/11 à l'arrivée des marcheurs espagnols (entre autres) à Paris, plusieurs milliers à Bruxelles le 15/10/11, et beaucoup à la manifestation de soutien au peuple grec en février dernier avec syndicats et partis, mais là...
Mauvais point : Cette fameuse manif' de février était très chiante, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas tellement d'ambiance. Ce jour-là, après l'arrêt devant le Senat, les "officiels" se sont cassés. Quelqu'un a scandé "Les partis sont partis", puis il y a eu des slogans, des chants, et la manif' commençait, en touchant à sa fin. Tout ça pour dire qu'en ce 30 septembre, malgré les quelques dizaines de milliers de personnes présentes, bah c'était plutôt chiant aussi. Un défilé de drapeaux avec des gens en-dessous. Pour faire du chiffre, du chiffre de manifestants. Pourquoi on était là ? Et pour quoi ? Officiellement pour dire qu'on était pas trop jouasse pour que ce traité soit signé. Mais nous n'étions pas "un". J'aime quand toute la foule entonne un même chant. C'est ça, peut-être, d'avoir un peu commencé les manif' avec des espagnols. (Je ne sais pas moi-même s'il y a une logique dans la phrase précédente)
Fin de parcours : Une assemblée, sur la place d'Italie, avec le mouvement Réelle Démocratie Maintenant (ou à peu près, puisqu'ils viennent de changer de nom). Il n'y a pas les quelques dizaines de milliers de manifestants, mais c'est une démarche très intéressante, je trouve, ces assemblées populaires. Même si là ça part un peu en couilles, parfois, au niveau des interventions.
On avait vu très peu de policiers sur le parcours, surtout comparé au nombre de manifestants... Et aussi comparé à certains rassemblements "Indignés", qui eux attirent moins (de participants, déjà), de journalistes et, donc, plus de "forces de l'ordre". Peut-être que là, la présence de personnalités politico-médiatiques, et d'un peu plus de journalistes est rassurante...
18h et quelques : Les flics et/ou gendarmes demandent d'évacuer (puis évacuent) la place. Nous devions partir à 18h30, je crois. (Et peut-être qu'il était 18h30). Il est dit que nous ne pouvons pas aller dans le square central, mais qu'on peut aller dans celui d'en face, d'où nous nous faisons très vite dégager. Ils veulent nous faire prendre le métro. Zob.
Il n'y a vraisemblablement plus de personnalité politico-médiatique depuis longtemps. Il ne doit plus y avoir de journaliste. Il doit y avoir autant de CRS/gendarmes que de "manifestants", dangereux citoyens souhaitant échanger, discuter, réfléchir. Ridicule.
Bon point : Beaucoup de monde. Je ne suis pas un habitué des manif'... En gros je ne connais que celles du mouvement dit "des Indignés" depuis fin mai 2011. Alors j'ai bien vu un millier de personnes le 17/09/11 à l'arrivée des marcheurs espagnols (entre autres) à Paris, plusieurs milliers à Bruxelles le 15/10/11, et beaucoup à la manifestation de soutien au peuple grec en février dernier avec syndicats et partis, mais là...
Mauvais point : Cette fameuse manif' de février était très chiante, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas tellement d'ambiance. Ce jour-là, après l'arrêt devant le Senat, les "officiels" se sont cassés. Quelqu'un a scandé "Les partis sont partis", puis il y a eu des slogans, des chants, et la manif' commençait, en touchant à sa fin. Tout ça pour dire qu'en ce 30 septembre, malgré les quelques dizaines de milliers de personnes présentes, bah c'était plutôt chiant aussi. Un défilé de drapeaux avec des gens en-dessous. Pour faire du chiffre, du chiffre de manifestants. Pourquoi on était là ? Et pour quoi ? Officiellement pour dire qu'on était pas trop jouasse pour que ce traité soit signé. Mais nous n'étions pas "un". J'aime quand toute la foule entonne un même chant. C'est ça, peut-être, d'avoir un peu commencé les manif' avec des espagnols. (Je ne sais pas moi-même s'il y a une logique dans la phrase précédente)
Fin de parcours : Une assemblée, sur la place d'Italie, avec le mouvement Réelle Démocratie Maintenant (ou à peu près, puisqu'ils viennent de changer de nom). Il n'y a pas les quelques dizaines de milliers de manifestants, mais c'est une démarche très intéressante, je trouve, ces assemblées populaires. Même si là ça part un peu en couilles, parfois, au niveau des interventions.
On avait vu très peu de policiers sur le parcours, surtout comparé au nombre de manifestants... Et aussi comparé à certains rassemblements "Indignés", qui eux attirent moins (de participants, déjà), de journalistes et, donc, plus de "forces de l'ordre". Peut-être que là, la présence de personnalités politico-médiatiques, et d'un peu plus de journalistes est rassurante...
18h et quelques : Les flics et/ou gendarmes demandent d'évacuer (puis évacuent) la place. Nous devions partir à 18h30, je crois. (Et peut-être qu'il était 18h30). Il est dit que nous ne pouvons pas aller dans le square central, mais qu'on peut aller dans celui d'en face, d'où nous nous faisons très vite dégager. Ils veulent nous faire prendre le métro. Zob.
Il n'y a vraisemblablement plus de personnalité politico-médiatique depuis longtemps. Il ne doit plus y avoir de journaliste. Il doit y avoir autant de CRS/gendarmes que de "manifestants", dangereux citoyens souhaitant échanger, discuter, réfléchir. Ridicule.