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Portugal

Publié : 24 mars 2011
par octus
Le Portugal en faillite..

Ce ne serait plus qu'une question d'heures ou de jours ..
Avant on disait telle boite est en faillite , maintenant c'est les pays , bientôt on verra
un journaliste venir à la télé nous annoncer : " le monde est en faillite !! "

Le Portugal résiste

Publié : 30 mars 2011
par superuser
Bien que deux agences de notation aient dégradé la note du pays, le Portugal ne veut toujours pas d'une "aide extérieure" (type Europe ou FMI) et de plan d'austérité. Il semblerait que le Portugal se tourne plutôt vers le Brésil, ce qui me semble fort réjouissant :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Ec ... ugal.shtml

Re: Le Portugal résiste

Publié : 30 mars 2011
par patrice-merignac
et dire que certain osent nous dire que nous sommes en sortie de crise car il va bien falloir trouver après la Grèce, l'Irlande et donc maintenant le Portugal assez de sous pour remettre sur de bon rail les machines étatiques.

mais si nous en sommes a tout point au niveau europe arriver la c'est bien parce entre politique libérale et politique libérale a force de celle ci faisant plusieurs millions de chômeurs nos gouvernements ci ou la ont été incapable de s'opposer au tout libéralisme sans devoir aussi plomber les budgets étatiques et sociaux de dettes car dans l'irresponsabilité de croire qu'en le faisant il n'y avait aucun risque donc par la fuite en avant de l'économie non pas de marché réelle mais de seulement une économie basé sur l'argent à un moment donnée il est certain c'est le couac.

enfin bientôt notre tour et qui veut dire cela voudra dire la fin de notre modèle social datant de moins d'un siècle qui se sera fait manger par le monde de la finance et quels sacrifices en perspectifs certainement d'énormes

Re: le portugal en faillite..

Publié : 30 mars 2011
par superuser
Je trouve super que le Portugal se détourne du système "BCE/UE - FMI", qui sont des étrangleurs, et tente de d'en sortir via une coopération avec le Brésil — qui, comme le Chili, l'Argentine ou l'Uruguay, a subi pendant vingt ans une dictature militaire de droite pilotée par Washington alors que ces pays étaient les vitrines d'un développement local de type keynésien ou socialiste, qui fonctionnait. Ces dictatures, instaurées par l'Amérique du Nord pour imposer par la force le modèle économique mondialisé que nous connaissons, prôné par les Chicago Boys de Milton Friedman, ont ruiné l'Amérique du Sud.

Aujourd'hui, les pays d'Amérique du Sud se libèrent peu à peu du joug de l'ultralibéralisme imposé par l'impérialisme US.
Que le Portugal tourne le dos à cet impérialisme "européanisé" et lui préfère le Mercosur me réjouit.

Re: le portugal en faillite..

Publié : 30 mars 2011
par tristesir
Le Portugal a déjà eu recours, sauf erreur, aux services (sévices?) du FMi dans les années 70. Certains se rappellent ce qu'est un <<plan d'ajustement structurel>> à la façon FMI :twisted:
Aujourd'hui, les pays d'Amérique du Sud se libèrent peu à peu du joug de l'ultralibéralisme imposé par l'impérialisme US.
Je ne serais pas aussi affirmatif.

Re: le portugal en faillite..

Publié : 01 avr. 2011
par camomille
Pas encore en faillite. Laisse lui une chance. lol

Bcp de bonnes choses ont été réalisées dans ce pays depuis son adhésion à l'Europe. J'ai justement envie d'y aller faire un tour. Je pète un cable, cela fait 6 ans que je n'ai pas bougé et on peut y vivre avec très peu.

Ce serait bien si le RSA comme les alloc chomage pouvait être payées ds tte l'europe. On pourrait se déplacer.

Re: le portugal en faillite..

Publié : 01 avr. 2011
par RaoulPiconBière
L'Europe, c'est la libre circulation des marchandises, pas des individus.
Sarkozy l'a dit : "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres".

C'est d'ailleurs exact, :D
"l'homme est la seule marchandise qui reste enfermée dans l'usine".

Re: le portugal en faillite..

Publié : 02 avr. 2011
par patrice-merignac
RaoulPiconBière a écrit :L'Europe, c'est la libre circulation des marchandises, pas des individus.
Sarkozy l'a dit : "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres".

C'est d'ailleurs exact, :D
"l'homme est la seule marchandise qui reste enfermée dans l'usine".
ou qui doit rester à la maison a défaut d'aller à l'usine et qui peut bientôt de ce fait ne touchera plus de sous en tant qu’assistés du rsa enfin les premiers assistés d'un pays ne serais pas ceux qui décident

Ces tabous que la zone euro a peur de briser

Publié : 02 avr. 2011
par superuser
Et si on restructurait dès aujourd'hui la dette de la Grèce ? Et si on finançait la dette par l'inflation ? Voilà quelques unes des questions que les dirigeants européens préfèrent éviter, mais qu'ils feraient bien de se poser.


La Grèce et l'Irlande ne rembourseront pas la totalité de leur dette

Officiellement, on y croit : la Grèce et l'Irlande rembourseront leur dette astronomique. En pratique, de plus en plus d'économistes de tous bords appellent à regarder la réalité en face : "Dans toute l'histoire économique, les pays avec une dette colossale l'ont apurée par la dévaluation et l'inflation", expliquait récemment l'économiste Jacques Delpla à L'Expansion.com. Or ce n'est pas possible dans la zone euro, qui tente donc de s'en sortir en empilant les mesures d'économie. Mais cette rigueur n'empêche pas les marchés d'exiger des taux d'intérêt élevés pour prêter à 10 ans. Sans doute parce qu'ils savent pertinemment que les mesures d'économie ne font qu'enfoncer les pays dans la récession et donc réduire les recettes fiscales censées permettre de rembourser la dette...

Les créanciers privés détenteurs d'obligations souveraines doivent se faire une raison : ils vont perdre de l'argent. "Après tout, selon la doctrine la plus orthodoxe du capitalisme, une des fonctions principales des détenteurs d'actifs financiers est d'assumer les risques, c'est précisément pour cela qu'ils demandent des primes de risque, explique Dominique Plihon, professeur d'économie à l'université Paris 13. La variable d'ajustement en cas de pertes est censée être eux, et non pas l'Etat et les contribuables".

La restructuration peut prendre différentes formes : rééchelonnement, dispense de paiement des intérêts, ou réduction de la dette elle-même. Les Européens se sont d'ailleurs mis d'accord sur un mécanisme qui prévoit que les investisseurs partagent le coût d'un éventuel défaut à partir de 2013. "Mais cela ne fait que signaler aux marchés que le défaut est inéluctable, estime l'économiste. Pourquoi attendre ? Cela donne encore du temps aux marchés pour profiter de la garantie européenne et jouer à faire monter les taux qu'ils imposent aux Etats. "Certes, la restructuration ne sera pas indolore, surtout pour les banques européennes, qui détiennent une part importante de la dette souveraine des pays "périphériques" de la zone euro. Il sera donc sans doute nécessaire que les Etats interviennent de nouveau et recapitalisent sur fonds publics les banques exposées. Cette nationalisation pourrait être partiellement financée par la BCE.

La BCE doit pouvoir financer les Etats

C'est justement l'autre "tabou" dans la zone euro : les Etats ne doivent pas pouvoir emprunter directement auprès de la BCE. Il n'en fut pourtant pas toujours ainsi. "Historiquement, les banques centrales ont justement été créées pour financer les Etats, rappelle Dominique Plihon. En France, elle avait été créée par Napoléon Bonaparte en 1800 pour cela. Et jusque dans les années 70, le gouvernement français demandait à la Banque de France de faire des avances au Trésor public". Aujourd'hui, les Etats sont obligés de se financer auprès des marchés financiers. C'est acté en France depuis de la décision de Giscard d'Estaing en 1973 et surtout c'est inscrit dans le traité de Maastricht.

L'interdiction de se financer auprès de la BCE se justifie notamment par l'idée que les marchés arrivent mieux à discipliner les mauvais élèves : si un Etat est trop dépensier ou trop endetté, les marchés le sanctionnent en exigeant des taux d'intérêt plus forts. Sauf que la crise a montré que les marchés s'avéraient être des forces profondément déstabilisatrices : "Les banques européennes sont les premières à avoir spéculé sur les obligations publiques des Etats fragiles, rappelle Dominique Plihon. Il faut donc extraire les Etats de la tutelle des marchés et leur permettre d'emprunter à bas taux". En réalité, le tabou a déjà été partiellement brisé en mai 2010 quand Jean Claude Trichet a annoncé qu'il rachèterait temporairement de la dette publique sur le marché secondaire, c'est-à-dire auprès des banques. Certains économistes plaident pour que la BCE puisse même emprunter sur le marché primaire.

Mais "sous l'influence de l'Allemagne, il y a une certaine méfiance à l'égard de l'Etat : on pense que s'il a la possibilité de se financer en faisant marcher la planche à billets, il en abusera, et l'augmentation de la masse monétaire va générer de l'inflation, explique Dominique Plihon. Mais c'est une vision monétariste de l'inflation qui est complètement démentie dans les faits : la masse monétaire a explosé dans le monde ces dix dernières années sans entraîner de l'inflation, c'est ce qu'on a appelé la grande modération".

Il faut réduire la dette par l'inflation

S'il y a tabou sur ce sujet, ou plutôt une phobie, c'est du côté allemand. Traumatisée par l'épisode d'hyperinflation des années 20, l'Allemagne n'a accepté de rejoindre la zone euro qu'à condition d'être sûre que l'inflation serait maîtrisée. C'est donc la seule et unique mission de la BCE : rester en dessous des 2% d'inflation. Forcément, quand Olivier Blanchard, chef économiste du FMI, ose écrire dans une note en février 2010 que viser 4% pourrait être bénéfique pour l'économie, ça fait désordre. Et pourtant, un peu plus d'inflation aiderait selon lui à résoudre la crise, puisque d'une part elle ferait fondre la valeur de la dette publique et d'autre part les banques centrales auraient aussi plus de marges de manoeuvre pour baisser leurs taux d'intérêts directeur et injecter des liquidités dans l'économie. Cela permet aussi de remplir les caisses de l'Etat dont la principale ressource, la TVA, grimpe avec les prix. L'inflation a par ailleurs d'autres vertus : Contrairement à l'idée reçu, les salariés ne perdent pas en pouvoir d'achat puisque leur salaire nominal a tendance à augmenter en période d'inflation tandis que la valeur de leurs dettes diminue.

Comme en Islande, il faut faire payer les créancier privés des banques

Si le déficit irlandais atteint la part folle de 32% du PIB, c'est parce que l'Etat est venu au secours des banques ravagées par l'éclatement de la bulle immobilière. Donc si les Irlandais subissent aujourd'hui un plan d'austérité sans précédent, c'est pour éponger une dette issue d'une crise purement bancaire. L'injustice de cette situation pousse à se demander si Dublin n'aurait pas pu faire autrement. A cet égard, le cas islandais est plein d'enseignements.

Les deux pays ont de nombreux points en commun : ce sont tous deux des petits pays dont l'économie reposait sur un dumping fiscal ou réglementaire et surtout sur un secteur bancaire disproportionné qui s'était massivement endetté sur le marché interbancaire international. Quand la crise financière est arrivée, les banques ont été balayées. Et c'est là que l'Irlande et l'Islande ont suivi des voies diamétralement opposées. "L'Irlande a converti la dette privée des banques en dette publique, l'Islande a laissé la dette privée se régler en privé", résume Benjamin Coriat, professeur d'économie à l'Université Paris 13. Il faut dire que Reykjavík n'avait pas vraiment le choix : les actifs bancaires représentaient 800% du PIB. Cela aurait été hors de sa portée". L'Islande a reconstitué de nouvelles banques à partir des trois anciennes, en y transférant tous les actifs à protéger, c'est-à-dire les dépôts. Quant aux anciennes banques, elles ont tout simplement été liquidées, la seule exception étant Icesave.

"Il est difficile d'évaluer les pertes qu'ont subies les créanciers privés en raison des fluctuations du taux de change et de la valeur des actifs, mais on estime que la liquidation des deux premières banques leur a coûté 20 milliards d'euros", affirme l'économiste. En tout cas l'Islande s'en sort aujourd'hui beaucoup mieux que sa "jumelle" irlandaise : son taux de chômage reste sous les 8% et son déficit public se limitera à 6,3% cette année. Les autres pays peuvent-ils encore s'inspirer du modèle islandais ? "Pour l'Irlande, c'est quasiment trop tard, la majorité des titres des banques sont garantis par l'Etat, déplore Benjamin Coriat, mais l'Espagne, dont le secteur bancaire est également fragile, pourrait encore en tirer les leçons".

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 51725.html

Re: le portugal en faillite..

Publié : 02 avr. 2011
par patrice-merignac
petit a petit au final c'est les dettes de ces états qui sont singulièrement mis dans un panier commun qu'est europe pour se reporter dans peu de temps sur chaque citoyens la justification qui fera qu'encore plus de libéralisme économique pointera le bout du nez et moins de droits sociaux en échange

Re: le portugal en faillite..

Publié : 03 avr. 2011
par superuser
gna-gna-gna-gna

Le Portugal se résigne à demander l'aide européenne

Publié : 07 avr. 2011
par superuser
Trois fois hélas ! :evil:

Après avoir résisté pendant des mois aux pressions des marchés et de ses partenaires européens, le gouvernement socialiste démissionnaire s'est finalement résolu mercredi à adresser une demande d'assistance financière à Bruxelles. Elle pourrait s'élever à environ 75 milliards d'euros.
Et, bien sûr, le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé mercredi soir qu'il se tenait "prêt" à venir en aide au Portugal, comme il l'avait déjà fait pour l'Irlande...

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 51987.html

Les agences de notation ont bien fait leur travail. C'est à ça qu'elles servent : faire pression sur les pays en baissant leurs notes pour les obliger à se tourner vers les étrangleurs.

Re: le portugal en faillite..

Publié : 07 avr. 2011
par patrice-merignac
a force de cela il faut savoir que la mutualisation au niveau Europe des dettes inexorablement se reporte sur les intérêts des taux auquels chaque pays emprunte

très forte pour les pays ayant fait appel a l’Europe en l’occurrence en premier la Grèce, après il y a eu l’Irlande et donc désormais le Portugal

et un peu moins pour les autres mais depuis la mise en place de ce fond les taux d’intérêts français ont grimpés de 1 % donc nos 1500 milliards de dettes vont nous couter 15 milliards de plus d’intérêts par ans.

a chaque fois qu'un pays doit faire appel à l’Europe il n'y pas de certitude que les pays qui empruntent pour leur prêter seront un jour rembourser, n’oublions pas que le jour ou notre pays a commencer à le faire jamais il n'a rembourser un seul cts de francs et encore moins d'€ ne faisant que réemprunter pour le faire et même devoir emprunter pour payer les intérêts d'emprunts.

Re: le portugal en faillite..

Publié : 07 avr. 2011
par maguy
Disons que les créanciers se paient dans une autre monnaie, ils cassent les services publics et dictent les politiques des pays en question :evil:

Re: le portugal en faillite..

Publié : 07 avr. 2011
par patrice-merignac
impact direct sur les autres pays et bien entendu aussi indirect inexorablement dans peu de temps quelques sacrifices vont être fait pour payer les dettes dont les seuls responsables sont ceux qui s'autorisent a engager les citoyens dans cette voie la depuis plus de 30 ans rien que dans notre pays, voir comment le medef impose sa loi sur le déficit des assedic et celui de notre protection sociale avançant ces pions pour en finir à la sociabilité existant par ses protections sociales.

le pire est que les payeurs ne seront pas ceux à qui la dette profite et que nos chers politiciens droite et gauche confondus ne montreront nullement l'exemple se contentant de voter des lois à leurs avantages