L'Emploi et le Chômage en Débats

Chers amis (es) lecteurs et lectrices bonjour
Nouvel inscrit sur ce site, je souhaite apporter quelques commentaires en espérant que cela pourra être utile à bon nombre d'entre-nous. Je n'ai nullement la prétention d'inventer quoi que ce soit, de vous apprendre ce que vous savez déjà et ne dispose d'aucune baguette magique. Le message que je voudrais faire passer est le suivant: Perdre son emploi pour diverses raisons est toujours dramatique pour la personne concernée ainsi que ses proches. Néanmoins, je reste persuadé que cela peut-être selon les cas une opportunité. Cela veut dire que l'on est dans l'obligation de se remettre en cause et de sortir par le haut. Le fait d'être confronté à ce genre de situation peut permettre de déboucher sur des futures activités insoupçonnées auquelles nous n'avions pas pensé auparavant.
Il est évident que cette période engendre de forts doutes et est semée d'incertitudes et de flous. C'est à mon avis au départ une question d'état d'esprit et de moral. Evitons de tomber dans "la sinistrose" et entourons-nous de personnes positives. Fuyez l'isolement. Sortez. Rencontrez des gens....Se morfonde seul dans son coin ne résoudra rien. Personnellement j'ai été licencié il y a 1 an au bout de 36 ans d'activité d'un grand groupe de distribution pour restructuration d'effectifs. J'occupais un poste à responsabilité, membre du comité de direction. Le choc fut rude et brutal. A 54 ans retrouver un employeur est impossible. Je me suis lancé dans une activité de consultant en portage salarial. Le démarrage est difficile mais c'est un challenge et un défi. Auparavant, pour conforter ma future piste professionnelle, j'ai réalisé un bilan de compétence qui m'a conforté dans mes choix. Pour info, il est possible de réaliser un bilan et de le faire financer par le Pôle-emploi. Un peu compliqué, mais possible. Autre piste incontournable: les réseaux sociaux professionnels (Linkedin et Viadéo) Pour un coût annuel très abordable, cela permet de rester connecté avec la vie active. Dernière info: pour les personnes intéressées par la création d'entreprise, se tient les 9, 10 et 11 octobre à Paris le salon de la micro-entreprise. Un incontournable. Les quelques lignes citées ci-dessus ne sont que mon expérience personnelle et je reste persuadé que bon nombre de personnes sont dans cette même situation. D'autres ont surement vécus et vivent actuellement d'autres contextes. Si ces quelques lignes ont pu donner des idées à bon nombre, j'en serai ravi, car c'était le but. Pour conclure, je dirais que dans la majorité des cas, nous nous retrouvons dans des situations que nous n'avons pas crées mais que l'on nous a imposés et qu'en aucun cas nous devons culpabiliser. Gardons le moral malgré ses temps difficiles et au plaisir de vous lire.
Bien cordialement

On t'as attendu ! Tu t'imagines pas comme elle nous regonfle ta chanson !
mais t'es pas le premier à le siffler , cet air là.

Mais si t'es là, c'est parce que t'es au chômedu ou pour attirer des pigeons sur ton stand ?

On peut faire des bilans de compétences à Pole emploi ???

Sérieux ???

Quel scoop

Bon, ce message "gentiment mielleux" ne mérite pas qu'on le dézingue (quoique, finalement).

Je ne perçois pas ici de rabattage publicitaire (à part pour le salon des micro entreprises), juste une très maladroite naïveté.

Passer d'un poste à responsabilités dans la Grande distribution à la promotion du "portage salarial" (c'est-à-dire encourager la sous-traitance, donc la précarisation professionnelle) est assez pathétique. Mais à 54 ans, c'est dur de retrouver un boulot. On prend ce qui se présente, quitte à scier la branche sur laquelle on tente de se poser. Bref…

Après, les "conseils" d'Hersan relèvent de généralités dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans.

Hersan estime sans doute inventer le fil à couper le beurre. Si c'est ça qui le maintient debout, encourageons-le !

Je ne suis pas la première à dézinguer

J'aime assez le

Néanmoins, je reste persuadé que cela peut-être selon les cas une opportunité. Cela veut dire que l'on est dans l'obligation de se remettre en cause et de sortir par le haut.

Chouette opportunité, se retrouver très vite aux minima sociaux. Merdeuuuuu, ça fait onze ans que je marine dedans et j'attends de m'en sortir par le haut (quel haut d'ailleurs ?)

Hersan estime sans doute inventer le fil à couper le beurre. Si c'est ça qui le maintient debout, encourageons-le !

C'est vrai Yves, encourageons-le. Nous ne sommes pas particulièrement un club de Calimero et nous po-si-ti-vons, enfin certains jours, les autres, ma foi...

Ca me rappelle certaines presta : il faut se mo-ti-ver, regrouper ses forces, aller de l'avant, montrer qu'on est des winners

Ca partait peut-être tout simplement d'un bon sentiment.

maguy a écrit : Nous ne sommes pas particulièrement un club de Calimero

J'ai beaucoup aimé l'expression "Club de Caliméro"! Excellent!

J'ai lu jusqu'au bout le premier message (pas facile car il est trop dense) en me demandant ce qu'on avait à nous vendre ce coup-là.

Cela veut dire que l'on est dans l'obligation de se remettre en cause et de sortir par le haut.

Je suppose que cela veut dire accepter des (petits) boulots précaires et d'être bien obéissant.

Ça veut dire surtout, comme je l'écrivais plus haut, passer d'un poste à responsabilités dans un grand groupe de distribution (membre du Comité de direction) à promoteur de la sous-traitance et de la précarité institutionnalisée (via le portage salarial, puisque notre "ami" est aujourd'hui Consultant dans ce secteur d'avenir).

C'est réconfortant en effet !

Mais, bon, quand on a 54 ballets, on se démerde comme on peut… y compris en jouant à fond la carte d'un système qui consiste à détruire les VRAIS EMPLOIS pour les remplacer par des statuts précaires. Super !

Négativez malgré tout !

Mais, bon, quand on a 54 ballets, on se démerde comme on peut… y compris en jouant à fond la carte d'un système qui consiste à détruire les VRAIS EMPLOIS pour les remplacer par des statuts précaires. Super !

L'âge n'est pas une excuse pour faire partie de ces gens qui détruisent les vrais emplois. Surtout quand on a eu un poste à responsabilités, on a su gérer et se faire un matelas. Ou alors on est un mauvais gestionnaire.

Les jeunes aussi ont des soucis, même s'ils sont nés dedans et trouvent presque normal d'être précaire. Ils vont faire quoi, comme dans certains pays d'Amérique Centrale et devenir tueurs à gages pour quelques centaines d'euros ?

Personnellement j'ai été licencié il y a 1 an au bout de 36 ans d'activité d'un grand groupe de distribution pour restructuration d'effectifs. J'occupais un poste à responsabilité, membre du comité de direction

Ce devait être un genre de SOGEDAC (société générale d'achats), vous savez ceux qui pressurisent les fournisseurs et sont prêts à acheter à l'autre bout de la terre pour économiser quelques centimes afin que leurs (très) chers actionnaires se remplissent les poches en dormant.

J'ai connu ce genre d'acheteurs pour l'automobile, pas un bon souvenir. Il leur faut des vacances payées, des places à Roland Garros et j'en passe.

je vous trouve un peu durs les copains (dans les premiers posts)...

Tout le monde n'a pas (encore) (heureusement) notre expérience du chômage...

et les autres se rendront compte bien assez tôt de la jungle écoeurante et souvent sans espoir dans laquelle on s'active en vain, avant de décider d'arrêter de s'activer, puisque ça ne sert au mieux au rien, au pire à retrouver un travail précaire, mal payé et ne comportant aucune espèce d'utilité.
mais y'a des miracles ! moi je dis "courage" à notre nouveau venu, et aussi "micro-entreprise : attention danger"

Peut-être sommes nous durs, mais vraiment ce genre de conseils :

Evitons de tomber dans "la sinistrose" et entourons-nous de personnes positives.

Fuyez l'isolement. Sortez. Rencontrez des gens...

c'est du même niveau que "mangez 5 fruits et légumes par jour" au prix qu'ils sont pour les pauvres, sans parler de la qualité. Il va bientôt nous parler de fenshui (oups je ne sais pas l'écrire) et nous apprendre à dormir les pieds dirigés vers le nord.

Sans compter que lorsqu'il aura un peu de bouteille au chômage, il s'apercevra que les "gens" indifférents dans le meilleur des cas ou bien insistants, harceleurs et ignorants, on apprend vite à déchiffrer et à les jeter.

Cela veut dire quoi : voir des gens qui vont immédiatement demander ce qu'on fait dans la vie, blabla ?

Finalement, il existe peu de gens intéressants (enfin c'est mon avis).

c'est un challenge et un défi.

Le pauvre n'est même pas encore sorti de ce langage préfabriqué pour gogos, pfffff !!!!

Bref, ce genre de conseilleurs à 3 balles me hérisse particulièrement le poil.

Non, nous ne sommes pas durs. C'est juste qu'on connaît "un peu" le sujet… notamment celui du portage salarial.

On travaille dessus depuis des mois, des années même.

Hersan nous aurait dit : "J'ai rejoint - ou créé - une Coopérative ouvrière de production", nous aurions encouragé et soutenu son initiative.

Une Coopérative ouvrière de production remplit la même fonction qu'une entreprise de portage salarial, sauf qu'il n'y a pas de notion de profit.

Les boîtes de portage salarial font du fric sur la précarisation institutionnalisée. Elles prennent une marge importante sur les rémunérations des "portés".

La coopérative ouvrière de production, c'est une autre approche. Moins business, plus solidaire.

Pour en savoir plus, ça se passe ici (deux petites vidéos réalisées… par Actuchomage évidemment).

• Coopaname : Un enjeu philosophique et politique
http://www.dailymotion.com/video/xpgsr5 ... tique_news

• Coopaname réinvente le travail coopératif
http://www.dailymotion.com/video/xpglwu ... _lifestyle

J'insiste sur un point.

Loin de moi l'idée de "casser" celles et ceux qui tentent d'entreprendre. J'ai moi-même créé pas mal d'activités dans ma vie professionnelle. J'ai été gérant de boîte pendant 10 ans, j'ai embauché des gens, j'en ai même licenciés (hé oui !). Actuellement, je tente de développer une activité indépendante.

Ma réaction un peu "virulente" tient au fait que Hersan poste ici des "conseils" (généralités) qu'on trouve sur tous les sites "d'aide à la création d'entreprise" : Ne pas rester seul, activer ses réseaux, visiter les salons professionnels, ne pas se démoraliser… 

Ça, ce n'est pas un problème.

Mais on en a vu défiler ici des auto-entrepreneurs qui se sont retrouvés le bec dans l'eau au bout de quelques mois d'activité, sans ressources, sans droits à l'assurance-chômage et, parfois même, endettés jusqu'au cou.

Aujourd'hui, la PREMIÈRE PRÉOCCUPATION d'un site militant comme le nôtre, c'est la Défense des Droits des Actifs avec ou sans emploi, COLLECTIVEMENT, pas d'encourager les initiatives individuelles surtout quand celles-ci s'opèrent dans des secteurs que nous ne préconisons pas (comme le portage salarial).

Nous ne défendons pas ici le "chacun se démerde" pour survivre (même si certains d'entre nous sont contraints de passer par-là pour garder la tête hors de l'eau). Nous réfléchissons aux voies qui - pour nous - présentent un intérêt commun.

Les auto-entrepreneurs, les créateurs d'entreprises, les travailleurs indépendants… disposent d'une multitude de sites et de forums où ils peuvent échanger leurs expériences, leurs difficultés, leurs bons plans…

Ce n'est pas la VOCATION PREMIÈRE d'Actuchomage sauf si le développement d'activité s'inscrit dans les valeurs qui nous animent.

Hersan a demandé à ce que son compte soit supprimé. Dont acte.

Dans ce cas je ne comprends pas bien sa démarche

Il devrait être heureux pour nous, se réjouir, jubiler même que nous ne sombrions pas dans la sinistrose, que nous po-si-ti-vons, que nous avons encore de l'humour.

Ou alors, un doute me vient : est-ce que c'est parce que son message était un appel du pied commercial et qu'aucun de nous tombait dans le panneau ?