L'Emploi et le Chômage en Débats

Pierre Meneton, chargé de recherche à l’Inserm, est attaqué en diffamation par le Comité des Salines de France qui lui reproche une phrase publiée dans un article intitulé Sel, le vice caché, paru dans le numéro de mars 2006 du magazine TOC. L’audience de ce procès hors norme se tiendra le 31 janvier 2008 à Paris.(...)

et lire aussi:
Le procès intenté par le lobby français du sel à son ennemi juré, le chercheur Pierre Meneton, est une première, et à mon sens une erreur stratégique. On voit mal un tribunal délivrer un certificat de virginité à un groupe d’industriels de l’agro-alimentaire qui, comme tous ses congénères du sucre, du lait, de la viande, de la charcuterie, du pain – ni plus, ni moins d’ailleurs – sait que la défense des positions acquises passe par la diffusion dans les médias, qu’ils soient scientifiques ou grand public, d’informations labellisées par des spécialistes acquis à la cause ou rémunérés pour cela, et par la pression exercée sur le législateur français ou européen par les associations nationales (l’ANIA en France) ou internationales. De plus, on peut parier que ce procès original, qui ne manquera pas d’être médiatisé, agira comme piqûre de rappel des dégâts potentiels provoqués par une consommation excessive de sel.(...)

Et surtout:
L’excès de sel dans l’alimentation met-il réellement notre santé en danger ?

Pierre Meneton : Oui. Un siècle d’études médicales et scientifiques le démontre : consommer trop de sel est responsable d’une élévation de la pression artérielle chez l’homme et de l’augmentation du risque d’accidents cardio-vasculaires. Les recommandations américaines, canadiennes, suisses, scandinaves, australiennes....et même celles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconisent de réduire la consommation de sel. Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, on ingère quotidiennement de 10 à 12 g de chlorure de sodium alors que l’on ne devrait pas dépasser 6 à 7 g. Le tabac, le surpoids et l’alimentation jouent un rôle dans le développement des maladies cardio-vasculaires. Les études épidémiologiques concordent : l’excès de sel est responsable de plusieurs dizaines de milliers de décès par maladies cardio-vasculaires chaque année dans notre pays. Il n’y a plus de doute possible sur les effets néfastes de l’excès de sel à haute dose, mais l’Afssa et le Ministère de la Santé persistent envers et contre tout. (...)

Bonjour,

Le Sel dans les plats préparés, c'est rajouté pour qu'il absorbe de l'humidité.

Comme ça ils vendent de l'eau salée au prix du plat préparé !


Le caviar, ....c'est salé !

Bonjour,

Il existe une pétition soutenant ce chercheur (et d'autres sur le même site) ici:
sciencescitoyennes.org

C'est vrai, comment le sucre (saccharose), le sel est trop consommé, en général, et créé des problèmes de santé. Mais, c'est vrai, cette information est peu divulguée au grand public.
Il y a un lobby puissant pour calmer les déclarations sur le sujet.

Pour ne pas ouvrir une nouvelle file je la continue sur un sujet voisin:



Les acides gras trans, abondamment utilisés dans la cuisine industrielle, seraient un facteur de risque de cancer du sein.

Personne pour l'instant n'a vraiment réussi à comprendre pourquoi le cancer du sein explosait autant dans les pays riches depuis une trentaine d'années. Ainsi, malgré une légère pause depuis deux ans due à un moindre recours aux hormones de la ménopause , on observe en France depuis 1980 une croissance annuelle de 2,4 % du nombre de nouveaux cas, pour aboutir en 2005 à plus de 49 000 cancers diagnostiqués. Certes, les traitements hormonaux de la ménopause, le fait d'avoir moins d'enfants, de les avoir plus tard, de ne pas allaiter sont des facteurs de risque clairement établis. L'obésité serait également un promoteur, mais l'effet de différents ingrédients alimentaires n'avait jusqu'à présent pas vraiment été étudié.

Dans le puzzle qui vise à reconstituer les facteurs du monde moderne qui boostent le cancer du sein, l'enquête E3N portant sur 100 000 femmes en France, menée depuis 1995 par l'Inserm en partenariat avec la MGEN, apporte beaucoup d'informations. Un volet de cette enquête publiée cette semaine dans l'American Journal of Epidemiology conclut que la consommation importante de certaines graisses utilisées en masse dans l'industrie alimentaire, les acides gras trans, doublerait le risque de cancer du sein. C'est la première fois qu'un facteur alimentaire aussi précis est mis en cause dans le cancer du sein.

Les acides gras trans résultent du traitement industriel des huiles végétales (comme l'huile de palme) par hydrogénation. L'intérêt est qu'ils ne coûtent pas cher et qu'après cette hydrogénation ils se conservent longtemps. Ils peuvent être produits à grande échelle et sont contenus à l'insu du consommateur dans de nombreux produits agroalimentaires (biscuits, plats préparés, fast-food). Le seul problème, c'est que l'on a démontré dans les années 1990 que les acides gras trans majoraient le risque d'accident cardio-vasculaire.(...)

Les graisses hydrogénées sont omniprésentes dans l'agroalimentaire !

Je mange très peu, peu gras, peu sucré et peu salé (par goût ou par nature).

Mes dernières analyses étaient excellentes sauf pour le chorestérol qui dépassait à peine la mesure à mon âge, ce qui est pas mal du tout.

J'ai eu l'impression que mon médecin, elle-même femme et plutôt obèse de mon âge, se contentait de réciter son manuel "tel âge, tel poids, tel taux"

Quelle idiotie !

Nous somme tous différents et différentes, néanmoins j'ai conservé certains réflexes. Les hormones, c'est mal, mais je n'ai pas pu faire sans m'en passer pendant quelques années.

Alors, arrêtons de nous culpabiliser un peu plus, certaines femmes n'ont pas besoin d'hormones, d'autres non. On a le devoir de devoir se surveiller plus souvent.

N'oublions pas non plus le risque donné par le chlorhydrate d'aluminium dans les deo pour les dames, quand ça commence à gratter, grave !!!

Alors, arrêtons de nous culpabiliser un peu plus, certaines femmes n'ont pas besoin d'hormones, d'autres non.

Il ne s'agit pas de cela.

Il s'agit de fournir une information qu'on nous doit mais qu'on ne nous donne pas.
Chacun est libre de continuer à manger des chips en fumant et en se vidant une bouteille de "sky" avachi dans son canapé

Bon, pour résumer, je mange peu, peu salé, peu sucré et peu gras.

Depuis que j'essaie de lire les étiquettes décoiffantes où je ne comprends rien, j'avite sels, sucres et gras et je fais avec mes petits doigts.

Heuuu c 'est quoi le Sky

Alors, arrêtons de nous culpabiliser un peu plus, certaines femmes n'ont pas besoin d'hormones, d'autres non.

Si Tristesir, nous ne sommes pas égales, et c'est dur de se retrouver avec 15 kg en plus en quelques mois en plus du chômage etc. Et l'information neutre n'existe pas, parce que justement les femmes sont un marché très juteux à la cinquantaine !

Je clope et ne mange pas de chips

Heuuu c 'est quoi le Sky

Petit nom du whisky

Si Tristesir, nous ne sommes pas égales, et c'est dur de se retrouver avec 15 kg en plus en quelques mois en plus du chômage etc. Et l'information neutre n'existe pas, parce que justement les femmes sont un marché très juteux à la cinquantaine !

Bien entendu que nous ne sommes pas égaux. L'égalité au sens général n'existe pas et n'existera jamais

Un hors sujet: tout le monde veut voir dans l'expression: "liberté,égalité, fraternité" un sens très général au mot "égalité". Mais l'égalité dont il est question est l'égalité en droit ce qui est essentiel.

Une fois affirmé cela, en déduire qu'il y'aurait donc une hiérarchie basée sur l'inégalité entre les êtres humains est une toute autre chose fort discutable et discutée de tout temps.

Est ce que la vie d'un pédophile vaut moins que celle d'un gosse?
(Fourniret a lui aussi été un enfant ainsi qu'Hitler et Staline)