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LA JOLIE RETRAITE DU NUMERO 2 DE LA CGT
Publié : 29 déc. 2007
par carl
CONFIDENTIEL :LA JOLIE RETRAITE DU NUMERO 2 DE LA CGT :
L’affaire fait beaucoup jaser dans le landerneau syndical.
Numero 2 de la CGT et specialiste maison des retraites,Jean-Christophe Le Duigou a demandé a reintegrer l’administration des Impots,dont il est issu.
Rien d’exceptionnel a 59 ans,sinon qu’un joli point de chute lui est proposé :apres 30 ans de service au sein de la CGT-il est permanent syndical depuis 1978,et secretaire confederal depuis 1999, - il devrait etre nommé fin 2008 conservateur des hypotheques a Corbeil-Essonnes. Ce poste ,repité parmi les mieux payés de la Republique,il l’occupera jusqu’a sa retrazite de 2010.
De quoi en retirer une confortable pension calculée sur ses 6 derniers mois de salaire. Evoquant un traitement compris entre 9000 et 18000 € par mois,des syndicalistes n’hesitent pas a rapprocher ce joli cadeau fait en haut lieu au Monsieur Retraite de la CGT, du role joué par le syndicat de Bernard Thibault pour mettre fin au conflit recent des cheminots.
“ Des calomnies vehiculées par SUD et FO”,se defend l’interessé.
Il touchera ,rectifie-t -il ,4700 € et une retraite de 4300€ par mois,”normale”,dit-il,pour un directeur divisionnaire des impots en fin de carriere.
Source :
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58511
Lettre de démission d'Yves Bernard, secrétaire CGT de la lig
Publié : 29 déc. 2007
par carl
Au secrétaire général de la Confédération Générale du Travail. Au
secrétaire général de la fédération CGT des transports. Au secrétaire
général de l'union des syndicats CGT de la RATP. Au secrétaire général
de la CGT métro/RER de la RATP. Aux membres de la commission exécutive
de la CGT métro/RER de la RATP. A mes camarades de lutte de la ligne 06
de la RATP.
Paris le 20 décembre 2007.
Cela fera, en juin 2008, 32 ans que je suis sympathisant actif, adhérent
et militant de la CGT.
Aujourd'hui, je ne reconnais plus la CGT, la CGT de mes parents, ma CGT.
En près de 32 ans, des coups de gueule, des incompréhensions, des
fâcheries, il y en a eu bien sûr, mais là, on atteint des sommets.
Sommets tellement élevés que des nuages d'une composition indéterminée
cachent, phoniquement et visuellement, à nos responsables qui y sont
perchés, la vallée parfois boueuse où nous pataugeons et nous nous
débattons.
La farce du préavis du 12/12/07 est la goutte qui a fait déborder la
jarre dans laquelle nageaient déjà un certain nombre de couleuvres,
particulièrement ces 12 dernières années.
Je ne reviens pas dans le détail sur les évènements de ces derniers mois
qui, ayant été débattus en AG, au sein de la section syndicale et ainsi
qu'à la CE du syndicat sont, du moins devraient être, connus de vous. Il
me reste, entre autres questionnements :
Pourquoi ce qui était inacceptable il y a peu devient-il aujourd'hui
acceptable ?
Pourquoi cette contradiction entre les articles de la presse syndicale,
démontrant que les moyens financiers existent pour la pérennité des
régimes de retraites par répartition, y compris les régimes spéciaux, et
cette mascarade de négociation dont nous ne voulions pas ?
Sur l'autel de quelles tractations sommes nous sacrifiés ?
La base s'est exprimée clairement, verbalement et par écrit, et elle n'a
pas été entendue.
Mais qu'êtes vous, qui êtes vous pour vous permettre d'ignorer
l'expression des travailleurs ?
Faut-il vous rappeler que « sans la base vous n'êtes rien » ?
Faut-il vous rappeler que sans la base vous ne seriez pas aux fonctions
que vous occupez ?
Car il s'agit bien de fonctions. Du secrétaire de section au secrétaire
général de la confédération, c'est une fonction de représentation,
d'expression de la volonté du plus grand nombre. Ce n'est pas un grade,
vous n'avez pas reçu un blanc-seing !
La CGT, comme les autres syndicats, me donne aujourd'hui l'impression de
« n'avoir qu¹un rôle de canalisation de la colère des travailleurs. » De
temps en temps on organise de grands rassemblements, des manifestations
qui permettent de faire baisser la pression, pour éviter l'explosion. Et
on est supposé accepter que soit négocié l'inacceptable.
Nous sommes aujourd'hui face à un gouvernement qui, même s'il est
légitime, impose une politique à tendance totalitaire.
Alors qu'il faudrait réagir avec force aux mesures concernant les
immigrés, ces mesures qui ont un fort relent de vichysme. Alors qu'il
faudrait réagir avec force à l'imposition par décrets de réformes
mettant à mal d'énormes pans de notre système social et de nos droits
constitutionnels. Alors qu'il faudrait réagir avec force à l'approbation
par les députés du texte de constitution européenne alors que nous avons
voté contre. Alors qu'il faudrait réagir avec force à l'introduction du
privé dans nos universités. Alors que nous savons déjà que la sécu, le
régime général des retraites, notre système éducatif et tant d'autres
fondements de notre société vont être attaqués, laminés. On négocie ? ? ?
Notre démocratie, notre système républicain, notre constitution sont en
danger ! ! ! On négocie ? ? ?
Réveillez-vous ! !
Je refuse de valider vos décisions.
Aujourd'hui je démissionne, je ne fuis pas, je démissionne de mes
fonctions de :
-* secrétaire de section CGT ligne 06 de la RATP,
-* membre de la commission exécutive de la CGT métro/RER de la RATP,
-* délégué d'établissement,
-* membre du collectif B1.
Je ne reprendrai pas ma carte en janvier 2008.
Salutations
Yves Bernard
Je partage sont point de vue. Les syndicats actuel, ont pour rôle de contenir tout explosions social. Les leaders syndicaux négocient tout, même l'inaceptable. Depuis la fin des années 80, les syndicats sont incapables d'obtenir de nouveaux droits. Ils se limitent à un semblant de défense des acquis sociaux.
Le comportement de la Cgt lors du conflit sur les régimes spéciaux, est scandaleux. La CGT et la CFDT n'ont qu'a fusionner !
Il faut un retour à un syndicalisme de base, vierge de bureaucrates, qui sont totalement déconnectés de la réalité et qui sont si prompt à vendre leur ames aux puissants de ce monde.
on est mal barrés
Publié : 30 déc. 2007
par superuser
Publié : 30 déc. 2007
par carl
En effet, on est mal barrés !
J'espére que la majorité des syndiqués de ces 2 centrales, vont déchirer leur cartes d'adhérents.

Publié : 30 déc. 2007
par maguy
J'espére que la majorité des syndiqués de ces 2 centrales, vont déchirer leur cartes d'adhérents
Je l'espère aussi, car plus d'adhérents, plus de cotisations

Ca devrait les faire réfléchir.
Publié : 30 déc. 2007
par gérard
on dirait que ça se confirme :
"la main gauche, c'est celle qui a le pouce à droite"
Publié : 31 déc. 2007
par romain23
Je l'espère aussi, car plus d'adhérents, plus de cotisations Ca devrait les faire réfléchir.
Bonne Année à Tous ! Et la lutte pour 2008
Il y a belle lurette,debut des années 90 que la CGT ne fonctionne plus avec les cotisations des adherents.Meme si la cgt reste une centrale syndicale importante, ce n'est pas le peu de syndiqués qui la font vivre et paie le salaire de ces nombreux permanents.
Je me souviens d'une convocation à la prefecture de la ville,là ou j'avais occupé la mairie.Un chargé de mission nous avais proposé 10 000 fr de l'époque au 3 associations de chomeurs,parce que l'on menaçait d'ouvrir les frigos de viande pour filer à bouffer aux chomeurs.
Curieusement ,cela les inquiétait cette ouverture des frigos!
De plus, preuve à l'appui, puisque j'y étais, quand on veut filer du fric à un syndicat pour arreter une action, la on trouve de l'argent.Alors meme que cette prefecture ,soi disant en faillite, refusait une aide pour une coupure d'electricité à une mère de famille ,elle avait les moyens de trouver 30 000 fr, pour filer 10 000 à chaque assos, pour empecher l'ouverture des frigos de viande.J'ai gardé quelques documents.Preuve à l'appui.
La "culture de lutte"
Publié : 31 déc. 2007
par Yves
Le malaise syndical est profond et ne fera que s'amplifier à mesure que le gouvernement Sarkozy/Fillon avancera ses "réformes". Car, depuis de (trop) nombreuses années, les syndicats prennent en marche le train des revendications sociales.
Ce fut le cas sur l'affaire des Recalculés (qui concerna, en 2003/2004, 850.000 chômeurs, soit autant que le nombre de travailleurs syndiqués en France), le cas aussi sur le CNE (contre lequel les syndicats n'ont guère mobilisé, sauf FO sur le terrain juridique auprès de l'OIT - Organisation internationale du travail), le cas enfin sur le CPE (les syndicats ont rejoint les cortèges après que les étudiants aient amorcé, seuls, le mouvement)…
Depuis 4/5 ans, les grandes centrales ont négligé le terrain des luttes collectives, le champ des revendications transversales (concernant la majorité des Françaises et des Français, comme le CNE ou le CPE).
Ils se sont "recroquevillés" sur des "revendications" (résistances) sectorielles, comme la défense des régimes spéciaux.
La question n'est pas ici de savoir si la défense de ces régimes est légitime ou pas, mais ce sujet n'est pas une revendication "transversale" (elle ne touche - directement - que les salariés concernés).
En d'autres termes, à la lecture des mobilisations de ces 5 dernières années, les syndicats ont "abandonné" le principe de la défense de l'intérêt collectif pour se focaliser sur celui des intérêts catégoriels. Il s’agit d’une erreur historique qui suscite aujourd'hui la défiance et la méfiance de la grande majorité des salariés et, de plus en plus, de leurs propres troupes.
Car la défense des intérêts catégoriels ne se justifie que si et seulement si on obtient des avancées significatives qui peuvent être généralisées à l'ensemble du salariat.
Et justement, les syndicats sont en train de perdre la bataille des "régimes spéciaux" et de perdre celle de la "revalorisation des traitements des fonctionnaires". Deux échecs cuisants, encaissés dans les secteurs où ils étaient les mieux implantés : grandes entreprises (SNCF, RATP…) et Fonction publique.
Il est donc probable que, ces prochains mois, on assiste au déclin des grandes centrales syndicales. C'est alors l'ensemble du "corps représentatif" qui sera à reconstruire.
Ici, sur Actuchomage, nous avons pressenti (et annoncé) cette évolution.
À notre petit niveau, notre façon de faire s'inscrit à l'opposé de la "logique syndicale". Nous partons de cas individuels pour porter une revendication collective et transversale.
Ce fut le cas sur le dossier des Recalculés (une lutte menée par quelques dizaines de personnes qui a abouti à la réintégration dans leurs droits de centaines de milliers de chômeurs) ; ce fut aussi notre façon de procéder sur le dossier du chômage des Seniors (plaintes contre les discriminations à l’embauche déposées par sept d’entre nous, pour porter un sujet qui concerne des centaines de milliers de personnes) ; même chose sur le dossier des "enfants de chômeurs privés de cantine" (quelques dossiers défendus et soutenus ici pour éviter que les municipalités ne généralisent cette discrimination à l'accès aux cantines scolaires et aux centres de loisirs municipaux)…
Il s'agit d'une "culture de lutte" qui se situe à l'opposé de l'action syndicale telle qu'elle est menée depuis plusieurs années par les grandes centrales.
Nous ne sommes pas les seuls - évidemment - à avoir intégré cette "nouvelle culture de lutte". Les collectifs qui se mobilisent sur le thème de la précarité (comme AC!, Stop Précarité…, et même Génération Précaire sur les droits des stagiaires) ont intégré ce mode d'action alors que le champ de la précarité sous toutes ses formes a été complètement délaissé par les grands syndicats.
Certes, avec les moyens dérisoires dont disposent ces collectifs, les résultats ont été maigres, mais ils ont quand même réussi à mobiliser (notamment chez McDo ou chez Virgin) et à mener quelques actions d’éclat (sur le statut des stagiaires), là où les discours syndicaux étaient peu ou plus entendus.
Tels que nous les avons connus jusqu'à maintenant, les grands syndicats vont connaître une érosion accélérée de leur influence, parce qu'ils ne remplissent plus leurs fonctions premières. Et nous en sommes, ici, une juste illustration.
Comment expliquer autrement le fait qu'une association comme la nôtre - dotée de moyens financiers insignifiants, ne disposant même pas d'un local et d’un PERMANENT - connaisse un tel développement de ses activités ?
Comment expliquer que, sur le thème de la défense des droits des actifs avec ou sans emploi, Actuchomage soit devenu - incontestablement - un site référence, si ce n'est aujourd'hui LE site référence ?
Ce n'est pas parce que nous sommes "meilleurs" que les autres, plus "réactifs", plus "organisés"… PAS DU TOUT !
C'est tout simplement parce que ceux qui ont la charge de défendre les intérêts des actifs avec ou sans emploi, ont délaissé ce principe, comme nous l’avons développé plus haut.
Il en résulte un profond désarroi des chômeurs, précaires et, de plus en plus, des salariés du privé et du public (y compris des syndiqués). Et nous, ici, nous le mesurons au nombre grandissant des connectés sur Actuchomage (+50% d’audience depuis septembre 2007), des messages que nous recevons, des interventions sur nos forums et même… de l’augmentation régulière du nombre de nos adhérents : chômeurs, précaires et, de plus en plus, salariés.
Car même si nous sommes partis de très bas, de zéro même en 2004, nous comptons parmi les rares qui peuvent revendiquer aujourd'hui toujours plus d'adhérents, alors que d'autres soufrent pour maintenir leurs effectifs (voire en perdre dans d'importantes proportions).
Bien sûr, nous ne "représentons" rien (ou si peu) et nous restons plus que "marginaux" en nombre et en recettes d'adhésions. Certes, nos actions restent limitées - pour l'essentiel - au seul champ virtuel. Mais, avec entre 7.000 et 10.000 visites par jour sur Actuchomage, nous sommes un excellent baromètre de la vie sociale et des désarrois qui s'expriment.
Et, justement, Actuchomage ne fédère pas une ou plusieurs catégories d'actifs avec ou sans emploi. Nous comptons dans nos rangs des personnes relevant des minima sociaux, des chômeurs plutôt "correctement indemnisés" par les Assedic, des chômeurs non indemnisés, des travailleurs précaires, des travailleurs "pauvres", des intérimaires, des salariés rémunérés "correctement", d'autres à "temps partiels subis"…
Contrairement à d'autres, nous pouvons nous vanter - ce dont nous pouvons être fiers - de réunir dans une seule et même association, sur un seul et même site, des représentants des différentes composantes du corps social.
Nous comptons même parmi nos adhérents des retraités, d'anciens chefs d'entreprise et des artisans. Seuls des représentants du "patronat" et des professions libérales manquent à notre "représentativité" (mais ce n'est même pas certain, car il est aussi possible que des adhérents à l'association n'aient pas souhaité afficher ouvertement leur statut professionnel dans le bulletin d’adhésion qu’ils nous ont envoyé).
Les années 2008 et suivantes vont être déterminantes pour les grands syndicats… et pour nous. Nous allons assister à une recomposition du corps social et, plus précisément, de ses représentants.
Dans cette perspective, nous aurons certainement une belle carte à jouer.
Yves
Pour APNÉE - Actuchomage
Publié : 31 déc. 2007
par carl
A quand Superuser ou Yves, à la table des négociations à la prochaine convention Unedic ?

Publié : 31 déc. 2007
par maguy
Ce serait une riche idée
C'est tout de même bizarre que ceux qui parlent des chômeurs soient les seuls à ne pas être concernés.
Ils ne représentent personne d'autre qu'eux mêmes, une sorte de justification de leurs propres émoluements.
On devrait nous mettre dans la case "handicapés mentaux", puisqu'on ose parler de nous, de notre devenir sans nous demander le moindre avis.
Non seulement nous sommes les premiers concernés, mais nous saurions de quoi nous parlons
Mais comme d'habitude, ce sont ceux qui n'en connaissent pas le premier mot qui en causent
le mieux.
Marre d'être traitée comme un vulgaire truc décérébré

Surprenant quand même
Publié : 31 déc. 2007
par Yves
Ce n'est pas du tout le genre de la maison. Nous ne sommes ABSOLUMENT pas en quête de reconnaissance, mais il est quand même stupéfiant de constater qu'en trois ans et demi d'existence, aucun syndicat n'a cherché à nous rencontrer, à établir un dialogue.
Et quand nous avons voulu rencontrer leurs représentants - pour les interviewer - nous nous n'avons jamais obtenu de réponse (pas même négative).
Je pense, sans verser dans le populisme, que comme nombre de nos hommes politiques, les leaders syndicaux sont déconnectés des réalités de la base.
Pourtant, quand on occupe une fonction de "représentation sociale", il faut être à l'écoute des mouvances qui pointent et qui expriment - justement - des revendications qui ne sont portées par personne.
Ainsi, les collectifs de chômeurs/précaires créés dans les années 90 (certains ont donc plus de 15 ans d'existence) sont toujours "méprisés" par les syndicats qui, à aucun moment, n'ont été vers ces collectifs pour les entendre (à défaut de les soutenir dans leurs luttes).
Il s'agit, là encore, d'une erreur HISTORIQUE, dénoncée notamment par Charles Hoareau, qui a créé la CGT Chômeurs sur Marseille, et dont je vous invite à lire (ou relire) l'interview… sur Actuchomage (rubrique "Nous les avons invité-E-s", colonne de gauche).
@plus
Yves
Un extrait de l'interview de Charles Hoareau
Publié : 31 déc. 2007
par Yves
Actuchomage : La "méthode Hoareau" est quand même malheureusement très minoritaire, peut-être pas sur le terrain, mais au niveau des instances dirigeantes.
Charles HOAREAU : Effectivement, si elle est majoritaire dans mon département, elle est minoritaire ailleurs. C'est lié à des questions de stratégie nationale et à des questions politiques. Comme le capitalisme se durcit et donne de moins en moins d'os à ronger aux salariés, l'accumulation des richesses se fait entre les mains d'un nombre de plus en plus restreint d'individus, ce qui fait qu'il reste de moins en moins de choses à négocier. Il n'est donc plus possible d'y aller à petits pas comme dans les Trente Glorieuses où il n'était pas nécessaire d'être jusqu'au-boutiste pour gagner sa petite place au soleil. Aujourd'hui, cette politique de la négociation que la CGT tente au plan national est vouée à l'échec car elle se coupe des gens. Le problème du syndicalisme maintenant - et celui de la CGT -, c'est que si on n'a pas une démarche qui soit à la hauteur de leur colère, on aura encore d'autres banlieues qui flambent et même pire, parce que les gens n'auront toujours pas trouvé une organisation qui leur ressemble et qui leur donne espoir de gagner des droits.
Je voulais lancer ce cri d'alarme au Congrès confédéral, et on ne m'a même pas laissé la parole. Mais au contraire, à mon Congrès départemental, c'est ce discours-là qui est majoritaire. (…)
c'est vrai : nous n'avons plus cette culture de lutte
Publié : 31 déc. 2007
par Pili
Bonjour à vous tous,
Très interessant...c'est vrai que nous n'avons plus cette culture de lutte collective!
Jaurés disait, je cite de mémoire que la démocratie s'était arrêtée à la porte de l'entreprise
Effectivement les réprésentants syndicaux n'ont pas su établir de la démocratie au sein du mouvement syndical et au sein des actifs....ni être en phase avec le social en général...mais est-ce sa vocation?
Par ailleurs, je crois que cela réfléte aussi la génération des années 80 90, ma génération, la "génération Mitterrand", qui ne s'est pas non plus engagée et qui a déléguée sa representation et par conséquent n'a pas appris à lutter collectivement, contrairement aux générations d'avant guerre et d'après guerre!
Ce qui se manisfeste aujoud'hui par notre sidération face à la politique très violente que le gouvernement nous impose...nous ne savons plus lutter...mais nous allons réapprendre, j'en suis certaine!
Je vous souhaite à chacun de vous un bon et joyeux réveillon à votre convenance et à l'année prochaine
Bises à vous tous.
Pili

Publié : 31 déc. 2007
par maguy
Actuchômage est la première assoc où je me sois reconnue et à laquelle j'ai adhéré.
Instinctivement, j'ai toujours refusé d'adhérer à un quelconque syndicat, église ou groupement, même si j'avais certaines sympathies.
Mon instinct de rat de n'avait pas trompée en ce qui concerne la CGT. M'étonne pas que la base veuille continuer la grève contre l'avis de leur tête.
Effectivement les réprésentants syndicaux n'ont pas su établir de la démocratie au sein du mouvement syndical et au sein des actifs....ni être en phase avec le social en général...mais est-ce sa vocation?
Sa vocation quand on se veut représentant se doit d'écouter sa base. Ca me fait penser à ces élus qui croient parler au nom de la
masse.
Sinon, à quoi servent-ils

à part de carpettes ?
S'ils ne sont d'aucune utilité à leurs camarades, alors, zou !
Ils devraient changer de représentants tous les ans, cela les stimulerait peut-être
Bonne soirée à toi

Publié : 31 déc. 2007
par tristesir
Bonne APNEE 2008 à toutes et tous

Je suis sûr que 2008 va être une année passionnante sur le plan social et politique.
Cela va être une année à couper le souffle
