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Valse des étiquettes : en 3 ans, +11,5% sur l'alimentaire

Publié : 13 déc. 2007
par Pili
En complement d'info :

Le nouvelobs.

Publié : 14 déc. 2007
par maguy
On ne peut donner tort au Nouvel Obs, on le subit de plein fouet, malgré les allégations et mensonges de ceux qui nous gouvernent et bouffent à nos frais :evil:

Une erreur toutefois, le passage à l'euro dans les caddies s'est fait en 2002 et non 2000, ils pourraient aussi se relire, ces journalistes !

Même les pâtes, le lait et ses dérivés, que va-t-il nous rester :cry:

Publié : 14 déc. 2007
par tristesir
Au nom de la sauvegarde de l’emploi, les industriels se sont démenés en coulisse pour éviter une réforme radicale. "Les acheteurs de la grande distribution veulent que tout soit permis, sans limite, et que la loi du plus fort – le distributeur – s’impose à tous les industriels. Aucune loi ne changera une réalité simple : chaque année, la distribution veut plus", dénonce Olivier Desforges, président de l’Ilec, le puissant lobby des géants de l’agro-alimentaire. A l’Assemblée, l’UMP est apparue très divisée entre parlementaires partisans d’une mise en concurrence brutale et élus soucieux de préserver les intérêts des industriels et des agriculteurs de France. Si bien que la discussion d’une réforme du fameux seuil de revente à perte est renvoyée au printemps prochain. En attendant, les consommateurs continuent à pousser leur Caddie dans la jungle des faux "prix bas".
Je pressens que le consommateur ne va rien gagner du tout.

Je n'ai pas compris en quoi les nouvelles mesures vont faire cesser la pratique des "marges arrières".

Ce que je comprends par contre, c'est que le producteur va voir s'accroitre la pression de la grande distribution pour produire moins cher, c'est à dire compresser la masse salariale: licenciements et délocalisations comme conséquences donc.
Si le prix des produits baissent un peu (ce qui risque d'être une illusion fugitive) ce sera parce que des travailleurs auront perdu leur emploi


Lundi après-midi sur la radio "Ici et Maintenant" (95,2 sur Paris et par flux sur leur site web) Christian Jacquiau l'auteur de "les coulisses de la grande distribution"devrait traiter ces sujets une fois de plus entre 14h et 17h30, lundi 17 Décembre 2007.
(J'avais bien aimé une de leur précédante émission sur ce sujet qui était très éclairante.)

Publié : 14 déc. 2007
par superuser

Publié : 14 déc. 2007
par maguy
En Espagne, ils ont aussi une énorme inflation immobilière.

Ca rappelle une période noire, très noire :cry: qui a fini comme on sait

Publié : 14 déc. 2007
par tristesir
Si le NAIRU reste d'actualité on devrait voir le nombre de chomeurs remonter ou plus subtilement le nombre d'emplois précaires indignes atteindre des sommets en 2008.

Le changement de calcul du taux de chômeur n'est surement pas étranger à la poussée l'inflationniste que nous traversons.

La BCE s'inquiétait déja il y'a quelques mois du retour d'une inflation trop forte.

Et les plus pauvres trinquent !

Publié : 15 déc. 2007
par Yves
Le vrai problème de l'inflation, c'est qu'elle touche principalement les produits de première nécessité, donc elle sanctionne de plein fouet les personnes qui "survivent"… alors que les petits salaires, les allocations et les minima sociaux sont misérablement "revalorisés" chaque année, voire pas du tout.

L'augmentation des prix ponctionne donc plus lourdement le budget des pauvres que celui des riches. Je sais, c'est une "Coluchade" ("l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres, ce qui est la moindre des choses. Misère, misère…").

Les produits qui ne sont pas de première nécessité et qui relèvent donc de la consommation de plaisir, de loisir ou de confort (haute techno, écrans plats, baladeurs numériques, consoles de jeux et autres gadgets…) augmentent moins, voire baissent.

Ce qui veut dire que cette hausse des prix accroît considérablement les inégalités.

Grosso modo, quand les prix des denrées alimentaires augmentent de 11%, le pouvoir d'achat d'une personne qui consacre 30% de son salaire (ou allocation) à se nourrir en prend un sacré coup.

A contrario, cette inflation passe quasiment inaperçue chez une personne aisée qui consacre 3 à 4% de son salaire à son alimentation.

Pour finir : Si l'inflation se traduisait par une augmentation de 11% sur trois ans des produits "de luxe" et par une stabilisation (ou une légère augmentation) des produits de première nécessité, elle poserait moins de problèmes… aux plus pauvres, évidemment.