Superuser chez Mme Borloo
Publié : 03 déc. 2007
Chères toutes, chers tous,
Figurez-vous que je sors de l'enregistrement de la prochaine émission de Béatrice Schönberg "Les 100 Français qui font gagner la France" (youhou !!!) qui sera diffusée sur France 2 le 11 décembre à 20h50 et dont le thème s'intitule "Changer la vie des femmes".
Que de temps perdu !!!!!!!! Une demi-heure de maquillage et une heure d'attente pour... 5 minutes de parole (on vous coupe le micro au bout de 3. Pour le reprendre, il faut faire de grands gestes). La télévision fourre-tout dans toute sa splendeur ! L'invité-trublion n'était autre que l'insupportable Eric Zemmour, et pour y donner une touche d'humour féminin, il y avait l'incontournable Michèle Bernier (vous savez, la fille du Professeur Choron).
A un moment, dans les aléas des replis obscurs du Studio 107 de la Plaine St Denis, je me suis retrouvée nez à nez avec... Ségolène Royal !!!! "Tiens, Madame Royal !", lui ai-je sorti avec un grand sourire. Elle m'a regardée, tout sourire aussi, et m'a tendu la main pour me la serrer (ça fait partie de leur fonction) en me disant : "Comment ça va ?". C'est la familiarité des personnalités publiques : elles font comme si elle vous connaissaient. Je l'ai aussi vérifié avec Eric Zemmour, que j'ai croisé une minute après au même endroit (le "fond vert" où on vous filme pour faire une animation illustrative, comme dans la Star Academy…). Je le regarde, tout sourire, et je lui dit : "Tiens ! Eric Zemmour"... Il me serre la main, me demande si ça va et... si on se connaît ? (Et là, je lui dit que non.)
Puis je me suis retrouvée dans le public à illustrer l'initiative Actuchomage, qui risque au montage d'être bâclée en deux coups de cuillère à pot. J'aurais mieux fait de rester chez moi.
Et je suis partie sans demander mon reste !
De toutes façons, on n'a pas besoin d'eux pour faire de l'audience, et je crois que c'est la dernière fois que j'accepte de passer à la télé. Surtout France 2, qui a déjà été ma pire expérience (un sujet de JT sur les plaintes que nous avons portées sur les discriminations à l'embauche sur des critères d'âge, jamais diffusé parce que Jean-Paul II venait de casser sa pipe, et le formidable Delarue !) : je persiste et signe. Sans compter l'accueil quasi nul et l'accompagnement zéro : l'usine !
Sauf... sauf... si c'est du direct et si le temps de parole est honnête.
Mais je peux rêver, et je lève mon verre à Bourdieu qui avait si bien décrit ce petit monde dans son excellent essai "Sur la télévision".
Figurez-vous que je sors de l'enregistrement de la prochaine émission de Béatrice Schönberg "Les 100 Français qui font gagner la France" (youhou !!!) qui sera diffusée sur France 2 le 11 décembre à 20h50 et dont le thème s'intitule "Changer la vie des femmes".
Que de temps perdu !!!!!!!! Une demi-heure de maquillage et une heure d'attente pour... 5 minutes de parole (on vous coupe le micro au bout de 3. Pour le reprendre, il faut faire de grands gestes). La télévision fourre-tout dans toute sa splendeur ! L'invité-trublion n'était autre que l'insupportable Eric Zemmour, et pour y donner une touche d'humour féminin, il y avait l'incontournable Michèle Bernier (vous savez, la fille du Professeur Choron).
A un moment, dans les aléas des replis obscurs du Studio 107 de la Plaine St Denis, je me suis retrouvée nez à nez avec... Ségolène Royal !!!! "Tiens, Madame Royal !", lui ai-je sorti avec un grand sourire. Elle m'a regardée, tout sourire aussi, et m'a tendu la main pour me la serrer (ça fait partie de leur fonction) en me disant : "Comment ça va ?". C'est la familiarité des personnalités publiques : elles font comme si elle vous connaissaient. Je l'ai aussi vérifié avec Eric Zemmour, que j'ai croisé une minute après au même endroit (le "fond vert" où on vous filme pour faire une animation illustrative, comme dans la Star Academy…). Je le regarde, tout sourire, et je lui dit : "Tiens ! Eric Zemmour"... Il me serre la main, me demande si ça va et... si on se connaît ? (Et là, je lui dit que non.)
Puis je me suis retrouvée dans le public à illustrer l'initiative Actuchomage, qui risque au montage d'être bâclée en deux coups de cuillère à pot. J'aurais mieux fait de rester chez moi.
Et je suis partie sans demander mon reste !
De toutes façons, on n'a pas besoin d'eux pour faire de l'audience, et je crois que c'est la dernière fois que j'accepte de passer à la télé. Surtout France 2, qui a déjà été ma pire expérience (un sujet de JT sur les plaintes que nous avons portées sur les discriminations à l'embauche sur des critères d'âge, jamais diffusé parce que Jean-Paul II venait de casser sa pipe, et le formidable Delarue !) : je persiste et signe. Sans compter l'accueil quasi nul et l'accompagnement zéro : l'usine !
Sauf... sauf... si c'est du direct et si le temps de parole est honnête.
Mais je peux rêver, et je lève mon verre à Bourdieu qui avait si bien décrit ce petit monde dans son excellent essai "Sur la télévision".