S'il faut être toujours vigilant sur les annonces de baisse du chômage et s'il faut les décrypter, il est aussi probable que le chômage baisse pour de bon. Et ça, franchement, je m'en réjouis.
Comme nous l'avons à maintes reprises évoqué ici - malgré notre scepticisme sur la baisse réelle du chômage -, il y a de fortes probabilités que le chômage "officiel" recule pour de bon pour des raisons relevant uniquement de la démographie (la célèbre pyramide des âges).
Après, bien évidemment, si on rentre dans le détail des postes pourvus, des emplois correspondants, des rémunérations… des temps partiels subis, j'en passe et des pires, il y a beaucoup à dire.
Mais il y a quand même des gens qui retrouvent un VRAI boulot et, à mon petit niveau, je constate deux choses :
• Des personnes qui ont adhéré à APNÉE alors qu'elles étaient aux minima sociaux ou à l’ARE, continuent de le faire après avoir retrouvé une activité. J'en profite pour les remercier CHALEUREUSEMENT pour leur fidélité irréprochable.
• Et puis, je reçois quand même des mails de remerciement, de personnes qui ont trouvé ici un soutien pendant une période difficile, et qui ont retrouvé un emploi. Certes, je n'en reçois pas des centaines, mais quelques-uns (que je ne recevais d'ailleurs pas il y a un an).
Que des gens sortent de la galère - pour de bon - on ne peut que s'en réjouir.
Si la vigilance, le décryptage, l'analyse des données… s'imposent à nous, on ne peut pas non plus affirmer qu'il y a de plus en plus de chômeurs en France.
De toutes façons, même avec un taux de chômage réduit (genre 4 ou 5%), ça laisse toujours 1 million de personnes sur le carreau, sans compter - effectivement - celles et ceux qui ne sont pas inscrit-E-s sur les listes officielles, celles et ceux qu'on "évacue" statistiquement, et les millions de travailleurs précaires (voire pauvres), sous payés, sous employés…
Y'en encore un peu de boulot
Yves - Un animateur du site