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ça bouge dans les facs !
Publié : 31 oct. 2007
par carl
Nouvelles assemblées générales étudiantes mardi dans huit universités
Des assemblées générales étudiantes se sont tenues mardi dans huit universités réunissant de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes et conduisant parfois à des barrages filtrants, a-t-on appris de sources concordantes.
Ces assemblées générales font suite à la dizaine qui se sont tenues la semaine dernière mais "beaucoup d'universités sont en vacances cette semaine", a assuré à l'AFP Jérémie Giono du "collectif contre l'autonomie des universités" (CCAU), réunion d'étudiants minoritaire qui réclame l'abrogation de la loi Pécresse du 11 août 2007.
Selon le syndicat étudiant Unef, qui a participé à plusieurs AG, 500 étudiants se sont réunis à Paris-I-Tolbiac (600 selon le CCAU), 100 à Paris-VIII-Saint-Denis, 100 à Paris VI, 300 à Paris-X-Nanterre, 250 à Reims et entre 600 et 800 à Toulouse II-le Mirail. Ils étaient selon le CCAU une centaine également à Paris III-Sorbonne nouvelle.
A Rouen, où un blocage filtrant a été mis en place dès lundi, environ 800 étudiants selon la police se sont réunis en AG et ont voté la poursuite du mouvement. La faculté de lettres et sciences humaines d'Aix-en-Provence a été fermée par l'administration jusqu'à lundi après que des étudiants eurent installé un barrage filtrant à l'entrée du campus pour permettre une diffusion de tracts, selon l'Unef.
L'AG de Toulouse II a voté le blocage à partir de mardi prochain, celle de reims un barrage filtrant mercredi
A Rouen, 250 étudiants ont manifesté selon l'Unef, 150 à Paris selon le CCAU, environ 250 selon la police et les étudiants à Toulouse.
La plupart du temps, les assemblées générales votent des motions demandant l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités et des mesures sociales pour les étudiants. A Paris, des mesures en faveur du logement ont été ajoutées.
Source : VousNousIls.fr
Publié : 31 oct. 2007
par carl
APPEL DE ROUEN Grève, occupation, bloquage. Nous avons commencé...
Aujourd'hui jeudi 25 octobre 2007 à Rouen une Assemblé Générale a déclaré la grève, l'occupation et le blocage de l'Université. Nous sommes la génération qui s'est battu dans la rue ces dernières années, ces derniers mois. Depuis plusieurs jours, nous avons observé la mobilisation des autres villes. Il nous a semblé que chacun, là où il était, attendait un signal, une étincelle, pour que tout commence. Nous n'avons plus de raison d'attendre.
Des cheminots nous retenons la force de paralysie, la capacité à dérègler les gestes tellement huilés du quotidien. Du CPE nous gardons la force d'initiative et la possibilité de vaincre dans l'affrontement. Si ce mouvement nait du prétexte de la loi sur l'autonomie des universités, il s'inscrit plus généralement dans une offensive à l'encontre du pouvoir en place. La France d'après, nous y sommes et rien ne nous la fera aimer. Ce à quoi nous sommes confrontés n'est pas un simple durcissement des institutions mais la constitution d'une force politique prête à tout pour éliminer ceux qui ne filent pas droit, ceux qui ne partagent pas leur désir d'un monde parfaitement policé où les cadres aux dents colgate roulent en velib' au milieu des rafles de sans papiers. Il n'y aura pas de trève. C'est une vérité de l'époque que nous devons assumer.
Les cheminots, la loi sur l'ADN, les profs, les fonctionnaires, tous ces fronts qui s'ouvrent appellent le meilleur de notre intelligence, une pensée stratégique maximale. Nous faisons le pari que ce moment est opportun pour nous retrouver, pour retourner dans la rue, pour prendre le pavé et nous jeter dans la lutte. Notre mouvement sait qu'il n'est pas isolable, qu'il rentre en résonnance avec tous ceux qui ont pris la décision de lutter là où ils sont, à leur manière et de toute leur détermination. Nous savons que le préalable à tout mouvement est une suspension du cours normal des choses. D'où la grève. Nous avons besoin de temps et de lieux pour nous retrouver, nous organiser et penser ensemble. D'où l'occupation. Nous pensons que ce monde se tient par la circulation ininterrompue d'argent, de travail, et d'information et que pour l'entamer il nous faut enrayer cette machine. D'où le blocage.
Nous appelons ceux qui nous entendent à nous rejoindre, à s'organiser là où ils sont. Le travail est à déserter, les lieux sont à occuper, les flux sont à bloquer.
Comité d'occupation de l'Université de Rouen
Ce à quoi nous sommes confrontés n'est pas un simple durcissement des institutions mais la constitution d'une force politique prête à tout pour éliminer ceux qui ne filent pas droit, ceux qui ne partagent pas leur désir d'un monde parfaitement policé où les cadres aux dents colgate roulent en velib' au milieu des rafles de sans papiers. Il n'y aura pas de trève
Sur ce constat, je suis 100 % d'accord avec eux !
Climat social : l'exact résumé
Publié : 01 nov. 2007
par superuser
Le climat social se détériore pour le gouvernement et le mois de novembre s'annonce chaud, avec une grève reconductible des cheminots contre la réforme des régimes spéciaux et diverses mobilisations chez les fonctionnaires, dans la justice et les universités.
Retraites, coupes dans la fonction publique, franchises médicales et nouvelle carte judiciaire, la multiplication des réformes par Nicolas Sarkozy suscite l'agitation dans un nombre croissant de secteurs, alors que les ménages restent pessimistes pour leur pouvoir d'achat.
Le Premier ministre, François Fillon, a écarté mardi toute pause, soulignant que "c'est en conduisant toutes les réformes en même temps qu'on a une petite chance, avant la fin de l'année 2008, d'avoir démontré aux Français que quelque chose a changé".
Mais deux grèves massives, le 18 octobre dans le secteur public (SNCF, RATP, EDF et GDF) contre la réforme des régimes spéciaux, puis dans une entreprise privée (Air France) pour des augmentations de salaire, ont montré que l'"état de grâce social" du chef de l'Etat était terminé.
Reprochant au gouvernement son absence de "réponses" au coup de semonce du 18 octobre, six fédérations syndicales de la SNCF ont appelé mercredi à la grève reconductible dès le 13 novembre au soir, pour marquer leur refus de "travailler plus longtemps pour gagner moins en retraite". Elles ont été rejointes d'ores et déjà par la CGT et FO de l'Energie, nettement majoritaires à EDF et GDF, qui ont appelé à la grève le 14.
Sept syndicats de la RATP ont en outre menacé mercredi de lancer une nouvelle grève dans les transports parisiens si le gouvernement "ne revoyait pas sa copie".
Les fédérations de fonctionnaires, dont les enseignants, ont déjà appelé à la mobilisation le 20 novembre, sur un mot d'ordre distinct toutefois. Elles reprochent au gouvernement l'absence de revalorisation salariale en 2007 et la suppression de 22.900 postes de fonctionnaires en 2008.
Interrogé sur une possible union de ces mouvements, refusée par la CFDT mais discutée à la CGT, le numéro un de la CGT Cheminots, Didier Le Reste, a souligné les "convergences d'intérêt" vis-à-vis "de la politique socio-économique" du gouvernement. D'autant que les syndicats peuvent s'appuyer sur un mécontentement quant au pouvoir d'achat, préoccupation centrale des Français et thème majeur de la campagne de M. Sarkozy.
Après avoir fortement chuté cet été, le moral des ménages a encore fléchi en octobre, une tendance que les économistes attribuent à une perte de confiance des Français dans la politique économique du gouvernement et notamment au faible impact du "paquet fiscal".
La grève à Air France, dont l'importance a même surpris la direction de l'entreprise, est venue aussi rappeler la frustration de nombreux salariés en la matière. Le tout dans un contexte alourdi par plusieurs scandales financiers portant sur des sommes mirobolantes, à EADS ou à l'UIMM (patronat de la métallurgie).
"Au moment où tous les Français se préoccupent de la vie chère et du pouvoir d'achat la seule décision c'est d'augmenter le président de la République", a déploré mardi le député socialiste Jean-Pierre Balligand.
A quelques mois des municipales, le gouvernement a néanmoins lâché du lest sur le front des internes qui refusaient une mise en cause de la liberté d'installation des médecins.
Mais depuis, des syndicats de magistrats et fonctionnaires de justice ont appelé à la grève le 29 novembre contre la réforme de la carte judiciaire, et des étudiants ont commencé à manifester contre la loi d'autonomie des universités.
(Source : 20 minutes)
Publié : 01 nov. 2007
par carl
On ne peut que se réjouir, qu'enfin une opposition se met en place, pour contrer les politiques anti-sociales de Sarkozy.
Cependant, encore une fois, les plus modestes (chômeurs, travailleurs pauvres, précaires) ne s'expriment pas dans la rue. Alors, que nous sommes les plus touchés par la régression sociale
Une autre chose me titille. J'entends de ci de la, de nombreuses voix, demandent une convergence des luttes . Or, la plupart des syndicats y sont opposés, même la CGT n'y est pas trop "chaude" pour l'heure.
Mais à la lumiére des affaires de corruption qui ont été mise à jour récemment (UIMN), ont peu comprendre le peu d'enthousiasme des leaders syndicaux à un mouveau de très grande ampleur. Un mouvement, qui pourrait réellement changer la donne sociale.
Après tout, on ne mords pas la main de celui qui vous nourris !

Publié : 01 nov. 2007
par superuser
Une
convergence des luttes est en cours d'élaboration. Affaire à suivre...
Publié : 01 nov. 2007
par carl
J'ai lu les articles en questions. Mais les "grandes" centrales syndicales n'ont pas signé l'appel (sauf, la CGT chômeurs).
Quant à la CGT chômeurs, elle n'a pas pas beaucoup d'influence au sein même de la CGT.

Publié : 01 nov. 2007
par superuser
Les "grandes" centrales syndicales s'en foutent des chômeurs. On le sait.
Mais il y a d'autres signataires. Et, surtout, l'ANPE risque d'être en grève en même temps que la manif du samedi 8 décembre. Peut-être aussi l'Assedic. Ça peut faire une bonne émulsion.
La contagion gagne les lycées
Publié : 11 nov. 2007
par carl
Les lycéens bientôt dans le "mouv'"? Ils s'y préparent en tout cas activement et risquent de venir gonfler les rangs des étudiants qui protestent contre la loi sur l'autonomie des universités. Les responsables des deux principaux syndicats lycéens annoncent la tenue de réunions et d'AG dès cette semaine, "dans un maximum d'établissements, pour préparer la mobilisation du 20 novembre", aux côtés des fonctionnaires, et "rejoindre la mobilisation étudiante".
Tristan Rouquier, le leader de la Fidl. (Maxppp)
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Les universités restent bloquées
Réunis hier à Paris, dans les locaux parisiens de la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), près de 200 jeunes militants lycéens mais aussi étudiants ont peaufiné leur nouveau plan de bataille. Objectif: "Le retrait de la loi Pécresse", explique Tristan Rouquier, le président de la Fidl, qui ne cache pas que "les réseaux anti-CPE ont été réactivés". Le président du syndicat lycéen dénonce "la présélection à l'université guidée par une logique de rentabilité" et "une hausse probable des frais d'inscription".
Déterminé, il a annoncé hier soir des distributions de tracts et des réunions d'information pendant toute la semaine "avant la tenue d'AG dans les lycées, lundi 19 novembre". La création d'un site internet baptisé "Jeunes Engagés", pour tenir le journal de la mobilisation "jusqu'au retrait de la loi", est également prévue.
Rejoindre les cheminots et les fonctionnaires
Du côté de l'UNL (Union nationale lycéenne) également, on se dit désormais "solidaire du mouvement étudiant" et l'on promet une "mobilisation accrue" avec la tenue d'AG dans les lycées jusqu'à la manifestation du 20 novembre. Mais, contrairement à la Fidl, pas question pour l'instant de demander l'abrogation du texte sur les universités. "Nous réclamons une remise à plat de la loi Pécresse", explique Floréale Mangin, la présidente de l'UNL. Mais, faute de réponse, "on pourrait s'aligner sur une ligne plus dure", menace-t-elle.
La semaine qui s'ouvre devrait permettre de tester la réalité de la mobilisation lycéenne et étudiante, qui table ouvertement sur une jonction avec la mobilisation sociale. Samedi, guère plus d'une dizaine d'universités étaient bloquées partiellement ou totalement. Mais la coordination nationale étudiante, réunie tout le week-end à Rennes, comptait bien tout faire pour augmenter la pression. Un appel devrait être lancé aujourd'hui à manifester aux côtés des cheminots mercredi prochain, puis le 20 avec les fonctionnaires, sans oublier le 16, jour du vote par les députés du budget de l'enseignement supérieur.
Des assemblées générales sont d'ores et déjà prévues cette semaine dans plus d'une cinquantaine d'universités. La coordination, composée de représentants élus cette semaine par les AG, devrait aussi prôner l'occupation des facultés "au cas par cas", pour anticiper la grève des transports reconductible qui pourrait "vider les facs", expliquait hier à Rennes un des représentants des étudiants. Le but: tenir jusqu'au 20 novembre pour, certains ne s'en cachent pas, "créer un front anti-Sarko le plus large possible".
Source :
Le Journal du dimanche"
Publié : 15 nov. 2007
par Pili
Je les soutiens
Cela me fait penser à celle que j’ai vécu en 1986, dans les AG et aux abords de la fac de nanterre, ce n’était pas les CRS mais les mecs de Chirac, le GUD ( milice de casseurs dont Névejian en faisait parti) qui faisait des descentes musclés dans les amphies...
Publié : 15 nov. 2007
par romain23
" ce n’était pas les CRS mais les mecs de Chirac, le GUD ( milice de casseurs dont Névejian en faisait parti) qui faisait des descentes musclés dans les amphies"
ILs ont toujours leur milice de toute façon, dans les années 70/80 c'etait le SAC ( Service D'action Civique,) les gros barbouzes de PASQUA, Hortefeux et consor.Pas peur de balancer les etudiants du haut de la fac de bordeaux.
Publié : 15 nov. 2007
par Pili
et oui Romain, ils savent défendre et de façon très sauvagement leur classe et ça ils l'ont appris depuis leur tendre jeunesse
lire ce que nous a débusqué Sophie sur devedjian