Comment vivre ça au quotidien?
Publié : 09 oct. 2007
Encore un jour de chômage qui commence. Comment le vivre avec la douleur la plus faible, c’est la question de tous les jours, qui, presque tous les jours, ne trouve pas de réponse satisfaisante. Oui, parfois on y arrive, j’y arrive à avoir quelques moments de contentement : une démarche qui semble me faire avancer et m’apporte un brin d’espoir ou une journée mieux remplie, même de choses annexes, pour la maison, les autres. Alors, dans ce cas, le soir je me couche un peu plus calme, je fais une nuit presque complète me rendormant quasi immédiatement après chaque phase de sommeil au lieu de faire des cauchemars éveillés sur toutes las catastrophes qui peuvent fondre sur moi et ma famille.
Parce que la plupart du temps, c ‘est ça, une douleur qui prend au ventre, une nausée presque permanente qui fait qu’on n’apprécie ni de manger, tant mieux seule ce n’est pas agréable, ni de parler, mais qu’aurais-je d’intéressant à dire, moi « l’inactive », ni aucune des moindre actions de la vie qui se font sans réfléchir d’habitude. D’habitude c’est quand on avait une activité normale, en accord avec ses choix : travailler, s’occuper des enfants, étudier. Maintenant rien n’est en accord, tout est contrarié, forcé. J’écris des lettres dont je n’ai aucun retour, mais je les écris. Je vais à l’ANPE dont il ne débouche rien, mais je me rends aux convocations. Je contacte des gens que je dérange et qui me découragent mais je continue.
La nausée c’est aussi de voir son appartement mal entretenu et ne pas avoir l’énergie de le nettoyer. C’est se dire tous les jours les tâches que l’on va faire et les remettre constamment. C’est se dire que si ça continue on va devenir totalement immobile puis folle. De se regarder ne pas agir et se détester. D’ensuite s’en prendre aux autres pour ce qu’on n’est pas capable de faire soi-même. Et de se haïr encore davantage.
La nausée c’est d’écouter les informations, d’entendre les autres au travail et se dire que rien ne va et être sans espoir que les choses s’arrangent.
Lire les messages du forum m'a aidé, je voulais rajouter ma voix.
Parce que la plupart du temps, c ‘est ça, une douleur qui prend au ventre, une nausée presque permanente qui fait qu’on n’apprécie ni de manger, tant mieux seule ce n’est pas agréable, ni de parler, mais qu’aurais-je d’intéressant à dire, moi « l’inactive », ni aucune des moindre actions de la vie qui se font sans réfléchir d’habitude. D’habitude c’est quand on avait une activité normale, en accord avec ses choix : travailler, s’occuper des enfants, étudier. Maintenant rien n’est en accord, tout est contrarié, forcé. J’écris des lettres dont je n’ai aucun retour, mais je les écris. Je vais à l’ANPE dont il ne débouche rien, mais je me rends aux convocations. Je contacte des gens que je dérange et qui me découragent mais je continue.
La nausée c’est aussi de voir son appartement mal entretenu et ne pas avoir l’énergie de le nettoyer. C’est se dire tous les jours les tâches que l’on va faire et les remettre constamment. C’est se dire que si ça continue on va devenir totalement immobile puis folle. De se regarder ne pas agir et se détester. D’ensuite s’en prendre aux autres pour ce qu’on n’est pas capable de faire soi-même. Et de se haïr encore davantage.
La nausée c’est d’écouter les informations, d’entendre les autres au travail et se dire que rien ne va et être sans espoir que les choses s’arrangent.
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