Sarkozy : fusion des minima sociaux.
Publié : 02 oct. 2007
Sarkozy a demandé à Hirsh de "réfléchir à la fusion des minima sociaux"
DIJON (AFP) - Nicolas Sarkozy a indiqué mardi, à Dijon, qu'il avait demandé à Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, de "réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire".
Le président de la République se trouvait avec M. Hirsch en Côte d'Or, l'un des premiers départements prêts à expérimenter le revenu de solidarité active (RSA), une idée lancée par l'ancien président d'Emmaüs.
Ils ont visité ensemble la Société dijonaise d'assistance par le travail, qui emploie entre 160 et 180 personnes en contrats aidés (subventionnés par l'argent public) de deux ans.
En plus de la mise en place du RSA, "je lui ai demandé également de réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire (ndlr: qui doit permettre de fixer le maximum de dépenses de santé non remboursées pour les ménages modestes)", a affirmé M. Sarkozy à la presse.
Parmi les minima sociaux, on trouve le RMI, mais aussi d'autres aides comme l'allocation de parent isolé (API) ou l'ASS (allocation spécifique de solidarité).
Selon une étude de la Drees (ministères du Travail et des Solidarités) datant d'octobre 2006, le nombre d'allocataire de minima sociaux (RMI, API, ASS...) atteignait 3,5 millions de personnes en 2005, soit 7,5% de la population des 20 ans et plus.
"Je suis très fier que Martin Hirsch soit dans le gouvernement, je l'admire depuis bien lontemps, c'est un président d'Emmaus qui a fait un travail exceptionnel. Il a été très courageux parce que ce n'était pas si simple pour lui de franchir le double Rubicon: celui de l'action politique, qui est l'action gouvernementale, et celui d'aller dans une culture, une famille qui n'était pas forcément, naturellement, la sienne", a affirmé M. Sarkozy.
"C'est moi qui lui ai demandé personnellement" d'intéger le gouvernement, a-t-il précisé.
Sa sent le traquenard cette affaire .
Fusion est un mot à la mode en se moment,
la fusion risque de rimé avec régression.
DIJON (AFP) - Nicolas Sarkozy a indiqué mardi, à Dijon, qu'il avait demandé à Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, de "réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire".
Le président de la République se trouvait avec M. Hirsch en Côte d'Or, l'un des premiers départements prêts à expérimenter le revenu de solidarité active (RSA), une idée lancée par l'ancien président d'Emmaüs.
Ils ont visité ensemble la Société dijonaise d'assistance par le travail, qui emploie entre 160 et 180 personnes en contrats aidés (subventionnés par l'argent public) de deux ans.
En plus de la mise en place du RSA, "je lui ai demandé également de réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire (ndlr: qui doit permettre de fixer le maximum de dépenses de santé non remboursées pour les ménages modestes)", a affirmé M. Sarkozy à la presse.
Parmi les minima sociaux, on trouve le RMI, mais aussi d'autres aides comme l'allocation de parent isolé (API) ou l'ASS (allocation spécifique de solidarité).
Selon une étude de la Drees (ministères du Travail et des Solidarités) datant d'octobre 2006, le nombre d'allocataire de minima sociaux (RMI, API, ASS...) atteignait 3,5 millions de personnes en 2005, soit 7,5% de la population des 20 ans et plus.
"Je suis très fier que Martin Hirsch soit dans le gouvernement, je l'admire depuis bien lontemps, c'est un président d'Emmaus qui a fait un travail exceptionnel. Il a été très courageux parce que ce n'était pas si simple pour lui de franchir le double Rubicon: celui de l'action politique, qui est l'action gouvernementale, et celui d'aller dans une culture, une famille qui n'était pas forcément, naturellement, la sienne", a affirmé M. Sarkozy.
"C'est moi qui lui ai demandé personnellement" d'intéger le gouvernement, a-t-il précisé.
Sa sent le traquenard cette affaire .
Fusion est un mot à la mode en se moment,
la fusion risque de rimé avec régression.