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Allez une petite larme pour les pauvres précaires
Publié : 12 sept. 2007
par maguy
Je ne veux même pas poster dans "les infos" tellement ce terme de précaire est récupéré par les pires bobos
Vraiment à gerber, surtout qu'il me semble que n'importe quel péquin ayant été ministre pendant 3 jours garde son traitement à vie
Et il a 67 balais ! Allez, zou !place aux jeunes cinquantenaires
les pôvres !
Publié : 12 sept. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,
Ah bein ça !
c'est que c'est dangereux comme métier .. humanitaire ...
On sait jamais,
il peut glisser sur une crevette en déchargeant les sacs de riz sur la plage.
Publié : 13 sept. 2007
par superuser
Outre les propos décoiffants déjà tenus par Laurence Parisot sur le sujet («Le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir» ou «La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?»), j'avais vu il y a un an ou deux - au hasard d'une salle d'attente - dans les pages "mode" d'un magazine féminin pour adolescentes un chapitre consacré au LOOK PRÉCAIRE.
Des idées pour s'habiller djeuns & bobo, ou plutôt rock'n'roll, ou plutôt baba cool, ou plutôt altermondialiste...
Je ne savais pas que le look jeune anticonformiste et pas cher était un "look précaire". De plus, des pantalons à 100 € ou des sacs en bandoulière à 80 €, ce n'est vraiment pas à la portée de la bourse d'un(e) vrai(e) précaire... j'étais un peu sur le cul.
Le mot "précaire" ou alors Guy Môquet sont résolument les détournements du moment, une "confusion des genres" que dénonce d'ailleurs Marie-George Buffet.
Publié : 13 sept. 2007
par tristesir
Le mot "précaire" ou alors Guy Môquet sont résolument les détournements du moment
Cité par Sarkozy ou consort, Guy Môquet a été tué une deuxième fois !
Le capitalisme, le pillage qu"il induit nous conduira droit à la guerre et à la barbarie, j'en suis convaincu.
On raconte que New York a été acheté à des indiens d'Amérique du Nord pour une poignée de verroterie sans valeur. Cette mauvaise habitude de profiter de la force, on le retrouve dans le capitalisme moderne: Ne pas payer le travail à sa juste valeur