L'Emploi et le Chômage en Débats

Bonjour,
Je travaille depuis deux ans dans une société et me marie en été 2008. Je vais donc démissioner pour suivre mon futur mari. Je toucherai donc l'allocation chômage. Cependant, nous avons décidé de partir en octobre 2008 pour un tour du monde d'un an. Je souhaiterai donc pouvoir interrompre mon allocation à partir de cette date et la reprendre à mon retour jusqu'au moment où je trouverai un travail.
Est ce que c'est possible?
Sinon quelles sont les alternatives?
Merci de votre aide car je n'ai trouvé d'information sur ce type de situations.

Si je comprends bien, vous souhaitez vous s'inscrire et ensuite "interrompre" le versement de l'allocation ?

Je doute, que cela soit possible. A mon avis, si vous interrompez de votre chef le versement de l'allocation, il sera plus possible de la reprendre.

Le mieux, c'est d'attendre votre retour de voyage, pour vous s'inscrire a l'Assedic.

Renseignez vous auprès de votre antenne Assedic, sans bien sur, dire que vous partez en voyage autour du monde !

Vous pouvez aussi consulter le site de l'Assedic : https://www.assedic.fr/assedic/assedic.portal

Moi, je pense que c'est possible !

J'ai retrouvé sur une vieille file traitant d'un sujet approchant la réponse de Malok (qui bosse à l'Assedic) expliquant qu'il suffit de dire qu'on n'est plus à la recherche d'un emploi quand on pointe : les droits sont alors suspendus, et seront repris lorsque la personne va se réinscrire, même un an après.

Car l'Assedic garde en mémoire les droits ouverts. Pour preuve, le cas d'un ami qui était gérant d'entreprise et qui pensait qu'il n'avait droit à rien quand son affaire s'est arrêtée. Il a galéré un moment sans revenus, jusqu'au jour où il a fallu qu'il s'inscrive à l'Assedic/ANPE pour justifier de sa situation de demandeur d'emploi afin que sa fille puisse aller à la cantine (c'était l'histoire des enfants de chômeurs privés de cantine à Vaires sur Marne). A sa grande surprise, l'Assedic lui a alors déniché des droits à l'ARE, puisqu'avant de monter son affaire il avait été salarié pendant 8 ans dans la même boîte : il avait suffisamment cotisé pour y prétendre, même si ça remontait à 5 ans.

Dans le cas de mabe78, elle ne doit pas attendre son retour de voyage pour s'inscrire à l'Assedic car elle démissionne pour suivre son mari : c'est un cas de "démission légitime" qu'il faut justifier à l'Assedic au moment même où cela se produit. Si elle ne le fait pas tout de suite, elle risque d'être considérée comme démissionnaire tout court et de n'avoir plus droit à rien...
Donc, qu'elle ouvre d'abord des droits, puis qu'elle les suspende ensuite lors de son dernier pointage (fin octobre 2008, par exemple).

Bonjour,

je confirme la position de superuser. je me suis désinscrit par le biais du site internet des assedic:
voici la démarche à faire à la déclaration mensuelle ASSEDIC:
- répondre à toutes les questions "oui-non"
- a la dernière question "du 1 au 31 MOIS êtes vous toujours à la recherche d'un emploi"
- réponse "non"
- "entrer la date à laquelle vous ne cherchez plus d'emploi
- La raison "autre"

Les droits sont valables 3 ans + la durée des droits restants (par ex, vous avez 213 jours lors de l'inscription, vous en consommez 13, vous devez vous réinscrire dans un délai de 3 ans et 200 jours)

Ceci dit, pour ce qui est de la situation du gérant d'entreprise, il a certainement dû s'inscrire et les interrompre avant de monter sa boîte... vu que le droit à l'inscription s'éteint 12 mois après la fin du contrat de travail.
Mais cet exemple illustre bien qu'il existe un reliquat à utiliser, sous réserve que le délai de déchéance ne soit pas échu.

A cet effet, une précision importante:
Le point de départ de ce délai est la date à laquelle toutes les conditions d'ouverture de droits sont réunies, même si l'indemnisation est reportée à une date ultérieure en raison des différés d'indemnisation prévus à l'article 29 du règlement et du délai d'attente prévu à l'article 30 du règlement
art 29: différé de congés payée et indemnités supralégales
art 30: 7 jours de carence