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"Il n'y a rien de pire que de gâcher une bonne crise"

Publié : 02 févr. 2012
par tristesir
C'est une nouvelle phrase qui tue:
Pour le patron d'Airbus, Thomas Enders, l'Europe ne mène pas assez de réformes, notamment en ce qui concerne le marché du travail. Or c'est le moment ou jamais d'agir. « Il n'y a rien de pire que de gâcher une bonne crise. »
(Plus de souplesse pour les salariés, trop payés évidemment, bye bye le SMIC et le code du travail on n'a plus les moyens pour ça vous comprenez)

et:
Doux sourire et longue barbe, Juan Somavia, directeur général de l'Organisation internationale du travail, rappelle les chiffres : « Il y a aujourd'hui 200 millions de chômeurs. Et comme le nombre d'actifs va croître de 400 millions dans la décennie à venir, il faudra créer 600 millions de postes. » L'emploi industriel ne reviendra pas en masse dans les pays développés. Les services vont devoir embaucher. S'il y aura des emplois hautement qualifiés dans le lot, ils ne feront pas la majorité. Les autres seront dans les services à la personne et d'autres professions mal payées. Et ils risquent de ne pas être assez nombreux.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 281565.php

Re: "Il n'y a rien de pire que de gâcher une bonne crise"

Publié : 02 févr. 2012
par superuser
Thomas Enders était mêlé à l'affaire EADS (10.000 emplois sacrifiés grâce à l'incompétence de leurs dirigeants) et impliqué dans un scandaleux délit d'initié (Noël Forgeard, ancien co-président d'EADS, Thomas Enders, ex-coprésident d’EADS, Gustav Humbert, ex-président d’Airbus, Jean-Paul Gut, ex-directeur commercial d’EADS, Hans-Peter Ring, directeur financier d’EADS, François Auque, PDG d’EADS Space… ont notamment été soupçonnés d'avoir vendu massivement, de fin 2005 à début 2006, des actions EADS avant que le cours ne s’écroule en juin 2006).

Il s'était plaint d'avoir été "traité comme un criminel" et "stigmatisé"… le pauvre !

Mine de rien, selon le rapport de l'Autorité des marchés financiers (AMF), il a bel et bien vendu 50.000 actions en novembre 2005 qui lui ont rapporté environ 711.000 euros. Contrairement à Noël Forgeard ou au directeur commercial d'Airbus, l'Américain John Leahy, Thomas Enders a été mis hors de cause et simplement placé sous le statut de témoin assisté.

Re: "Il n'y a rien de pire que de gâcher une bonne crise"

Publié : 02 févr. 2012
par superuser
Ah oui, j'oubliais : il est aussi membre du groupe Bilderberg.