L'Emploi et le Chômage en Débats

Le secrétaire général de la CFDT avouait lundi matin sur RTL avoir "un peu honte" du comportement "pas honorable" de militants de la CFDT de SeaFrance. Des propos qui ont provoqué la colère des salariés venus à Paris assister au jugement prononçant la liquidation de la compagnie de ferries. Reportage vidéo.

http://lexpansion.lexpress.fr/entrepris ... 77936.html

Un peu d'histoire pour ne pas perdre la mémoire et pour faire le constat que malgré tout, rien ou presque n'a changé.

Ouais, car c'est pas nouveau à la CFDT. Je me souviens, qu'en 88 "les moutons noirs" de la poste avaient déjà pris conscience de la traîtrise de leurs dirigeants qui n'avaient pas hésité à les virer. Un peu plus tard en 1995, Nicole Notat (droite dans ses bottes façon Juppé) fut sérieusement secouée. La vidéo est ICI.

Malgré tout, joie et bonne humeur et pour se distraire un peu : Compagnie Jolie Môme mais c'était en 2005 à propos du TCE. Rafraichissant !!

Petit clin d'oeil pour un de mes collegues qui un jour m'a dit :

-"La CFDT ? c'est la branche syndicale du MEDEF".

"Le syndicat Maritime Nord va attaquer en justice un certain nombre de médias et engager une action au tribunal correctionnel contre François Chérèque pour diffamation" suite aux propos accusant ses représentants de malversations, a déclaré Didier Cappelle, le secrétaire général de la CFDT Maritime Nord, syndicat majoritaire à SeaFrance, à l'issue d'une réunion d'information du personnel à Calais. M. Cappelle a ensuite précisé que les médias que le syndicat comptait poursuivre étaient Le Parisien, Libération, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, le Journal du Dimanche, France 5 et Nord-Littoral.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Cala ... -pla.shtml

François Chérèque a laissé entendre qu'il pourrait quitter ses fonctions à la CFDT plus tôt que prévu, avant la fin de l'année, et laisserait la main à Laurent Berger :

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 279525.php

Chérèque rejoint l'Inspection générale des affaires sociales

François Chérèque, 56 ans, échappe au sort du commun des seniors et commence une nouvelle vie.
L'ex-secrétaire général de la CFDT — qui a quitté ses fonctions fin novembre, passant le témoin à Laurent Berger — a été nommé jeudi en Conseil des ministres "inspecteur général des affaires sociales" sur proposition des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales) et Michel Sapin (Travail), et ce à compter du 7 janvier. Ce social-traître notoire "évaluera les politiques sociales afin d'éclairer la décision publique"...

L'Igas est un service interministériel de contrôle, d'audit et d'évaluation des politiques sociales qui réunit 130 experts de la cohésion sociale (famille, protection de l'enfance, lutte contre l'exclusion, travail social…), de la protection sociale (Sécu, prestations sociales…), du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et de la santé.

Selon la presse, Chérèque devrait également prendre la présidence du think-tank Terra Nova, fondation proche du PS et longtemps dirigée par feu Olivier Ferrand.

Grand bien lui fasse : sa retraite est assurée !

Le gouvernement a officialisé jeudi la nomination du l'ancien dirigeant de la CFDT, François Chérèque à l'Inspection générale des affaires sociales. Il évaluera les politiques sociales afin d'éclairer la décision publique.

Comme quoi trahir ceux que l'on devrait protéger, ça paye!

Pour le Syndicat Libre des Chômeurs et Précaires du Creusot
Pascal Guillemoz

Eh oui !!!

A noter que son successeur Laurent Berger affiche le même profil : il s'est dit prêt à un compromis avec le Medef sur des accords réduisant le temps de travail et les rémunération en échange du maintien de l'emploi en cas de difficultés pour des entreprises (bref, les fameux accords "compétitivité emploi") !

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... mploi.html

Sachant que, pour être validé, l'accord "historique" portant "réforme du marché du travail" doit être signé par au moins 2 des 4 syndicats dits "représentatifs", on est mal barrés !!! La CGT et FO ont déclaré qu'elles ne signeraient pas un texte prônant plus de flexibilité. Par contre, les deux syndicats collabos CFDT et CFTC ont la bouche à moitié ouverte pour sucer la bite du patronat.

Et c'est ce que le gouvernement attend, lui qui devra reprendre le dossier après le 11 janvier en cas d'échec des négociations. JC Mailly (FO) le soupçonne à juste titre de se défausser : «Je sens bien que du côté gouvernemental, ils aimeraient bien que les syndicats acceptent de la flexibilité pour qu’ils puissent la reprendre dans la loi sans qu’ils en soient responsables»…

PS, CFDT, CFTC : que des lâches et des sociaux-traîtres !
Des piques et des fourches, j'vous dis.

-"La CFDT ? c'est la branche syndicale du MEDEF".

En tout cas, ils utilisent un dictionnaire commun lorsqu'ils cherchent la signification du mot "réforme"

passant le témoin à Laurent Berger

Le bâton tu veux dire? Mais qui sont les moutons?

Par contre, les deux syndicats collabos CFDT et CFTC ont la bouche à moitié ouverte pour sucer la bite du patronat.

Le plus connu des représentants des patrons est une...femme.

Alors je corrige : la bouche à moitié ouverte pour sucer le clito du patronat.

Selon une rumeur (Mediapart ?), le patronat aurait proposé à FO la direction de l'Agefiph contre sa signature de l'accord sécurisation de l'emploi...



A vérifier.
Si c'est vrai, alors c'est très grave. Et si FO accepte, ça l'est encore plus !

superuser a écrit :Alors je corrige : la bouche à moitié ouverte pour sucer le clito du patronat.

Si elle en avait un elle serait moins feroce... Vous connaissez l'histoire du crocolion ?

Le nouveau secrétaire général de la CFDT estime que la CGT est en partie responsable de la fermeture de l'usine Goodyear d'Amiens Nord, faute d'avoir négocié un accord pour sauver l'emploi : "On voit bien que quand il y a des dogmes et pas de volonté de sauver l'emploi, on va dans le mur", a-t-il dit.

Il assure également qu'il n'y a pas besoin de loi contre les licenciements boursiers car l'accord pourri que son syndicat a signé avec le Medef prévoit, soi-disant, de renchérir le coût des plans sociaux qui ne seraient décidés que pour des raisons de gains financiers.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Il a du etre a bonne ecole, je fais confiance a son mentor pour cautionner de tels propos...