Choufarci, il faut croûter ! Même avec un RSA...
Si on vous le sucre, vous devrez davantage cultiver votre jardin, donc consacrer moins de temps à la création artistique...
Votre conseiller pense certainement comme vous (quoique : vous n'en savez rien…), mais si c'est le cas, il n'a pas le droit de le dire non plus. Alors jouez le jeu, et faites le roseau plutôt que le chêne.
Blablatez, dites lui ce qu'il veut entendre (après tout, au téléphone, nous ne pouvez lui montrer aucune "preuve de recherche"). Il fait son job —
Patimbert, au rapport ! — et vous lui permettez de boucler ses dossiers. C'est de l'abattage et du vent : mieux vaut en rire.
Et puis, si le cœur vous en dit, humanisez la conversation. Essayez de savoir ce qu'il pense de la conjoncture, demandez-lui comment ça se passe pour lui en ces temps difficiles, s'il tient le coup. C'est ce que j'ai toujours fait avec les conseillères à qui j'ai eu affaire : assez rapidement, je dévie mon cas sur le leur. Et je m'aperçois qu'elles en ont gros sur la patate et éprouvent un vrai besoin de parler de l'absurdité de leur tâche. Au lieu de s'occuper de moi, je me suis occupé d'elles et, en quelque sorte, j'ai "saboté" l'entretien.
Mais elles ne m'en veulent pas, au contraire : sortir de la routine et s'épancher, ça fait du bien.
Pour Noël, offrez à votre conseiller cette petite "pause café" qui remet de l'humain dans les relations. Ça lui réchauffera le cœur, et il vous foutra la paix.
Post-scriptum : Un chômeur averti en vaut deux

... S'il y a un loupé téléphonique jeudi et qu'on vous adresse, dans les jours qui suivent, un «avertissement avant radiation pour absence à entretien mensuel», sachez ce qu'il vous reste à faire :
http://www.actuchomage.org/Utiles-et-in ... sible.html